Oui, cela fait trente ans aujourd’hui. Trois décennies. L’événement sanctionne la fin du siècle dernier. Le 1er janvier 1994, le jour même de l’entrée en vigueur de l’ALENA, l’Accord de libre-échange nord-américain (États-Unis, Canada, Mexique), quelques milliers d’indigènes mayas du Chiapas, dans le Sud-Est mexicain, « déclarent la guerre », vieilles pétoires à la main, à l’armée fédérale et au « dictateur » Carlos Salinas. Leur porte-parole, le sous-commandant Marcos, est l’un des rescapés du noyau de révolutionnaires, universitaires guévaristes, entrés clandestinement dix ans plus tôt dans la région, pour y créer l’Armée zapatiste de libération nationale (Ejército Zapatista de Liberación Nacional ou EZLN) et y « allumer la révolution ».
Pourquoi une intervention belge devant la Cour internationale de justice se justifie
Comme l’Afrique du Sud, la Belgique a le devoir de tout faire pour prévenir et punir le génocide ainsi que l’incitation au génocide. Partie contractante de la Convention sur le génocide, la Belgique a l’obligation d’intervenir dans cette procédure.
Tribune d’un collectif de professeurs de droit international (voir la liste ci-dessous)
Appel aux États du monde entier à soutenir la plainte pour génocide déposée par l’Afrique du Sud contre Israël.
Plus de 1 000 mouvements populaires, partis politiques, syndicats et autres organisations, dont Bruxelles Panthères, appellent les États du monde entier à soutenir la plainte pour génocide déposée par l’Afrique du Sud contre Israël.
À 30 ANS DE L’INSURRECTION ZAPATISTE
Par
Oui, cela fait trente ans ce 1er janvier. Trois décennies. L’événement sanctionne la fin du siècle dernier. Le 1er janvier 1994, le jour même de l’entrée en vigueur de l’Accord de libre-échange nord-américain (États-Unis, Canada, Mexique), quelques milliers d’indigènes mayas du Chiapas, dans le Sud-Est mexicain, « déclarent la guerre », vieilles pétoires à la main, à l’armée fédérale et au « dictateur » Carlos Salinas. Quels visages et virages a pris cette détonnante rébellion ? Qu’en est-il aujourd’hui ?
La République sud-africaine introduit une instance contre l’État d’Israël et prie la Cour d’indiquer des mesures conservatoires
LA HAYE, le 29 décembre 2023. Ce jour, l’Afrique du Sud a déposé devant la Cour internationale de Justice (CIJ), organe judiciaire principal de l’Organisation des Nations Unies, une requête introductive d’instance contre l’État d’Israël au sujet de supposés manquements par cet État aux obligations qui lui incombent au titre de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide (la « convention contre le génocide ») en ce qui concerne les Palestiniens dans la bande de Gaza.
Dans sa requête, l’Afrique du Sud affirme que « les actes et omissions d’Israël revêtent un caractère génocidaire, car ils s’accompagnent de l’intention spécifique requise … de détruire les Palestiniens de Gaza en tant que partie du groupe national, racial et ethnique plus large des Palestiniens » et que, « par son comportement — par l’intermédiaire de ses organes et agents et d’autres personnes et entités agissant sur ses instructions ou sous sa direction, son contrôle ou son influence — à l’égard des Palestiniens de Gaza, Israël manque aux obligations qui lui incombent au titre de la convention contre le génocide ».
Israël et propagande de guerre : mentir comme un diable
Si James Baldwin avait déjà réglé son compte au colonialisme, Israël donne en ce moment la preuve que ses réflexions sont d’une effarante actualité. Engagée depuis 2 mois et demi à Gaza dans une entreprise génocidaire qui a déjà fait au bas mot 20 000 morts (1), pour la plupart des femmes et enfants, détruit l’essentiel des bâtiments et infrastructures et déplacé la quasi-totalité de la population de l’enclave, l’entité sioniste justifie son expédition punitive sur son sacro-saint « droit à la défense » après l’attaque du Hamas du 7 octobre.
Le Christ dans les décombres. Une liturgie de la Lamentation
Lors d’une réunion de prière tenue dans l’église luthérienne de Noël à Bethléem et transmise en temps réel, le révérend Dr. Munther Isaac a prononcé un message de Noël critiquant les complices des bombardements actuels de Gaza par Israël et adressant au peuple palestinien des paroles d’encouragement.
Europe et Israël : Les profits de la souffrance
En 2010, David Cronin livrait une enquête sur les liens entre l’Europe et Israël. Le journaliste irlandais démontre que malgré les discours en faveur d’une paix en Palestine et du respect du droit humanitaire, de nombreux États (dont la France), l’Union européenne et de grandes entreprises font des affaires avec l’État hébreu sans se soucier du sort des Palestiniens. Un point essentiel pour comprendre l’actuelle inaction des Européens pour engager des sanctions contre Israël en dépit des violations du droit international et des crimes de guerre observés depuis l’engagement des représailles contre le Hamas, les exactions contre les civils à Gaza et en Cisjordanie, les assassinats de journalistes et la destruction des infrastructures à Gaza.
Cette “Piqure de rappel…“ basée sur les paroles des fondateurs et des responsables actuels d’Israël quand ils parlent du sionisme et ses objectifs concrets.
Piqure de rappel pour celles et ceux qui en auraient besoin
L’antisionisme est le cache-sexe de l’antisémitisme !
Combien de fois n’a-t-on pu lire ou entendre cette condamnation perverse et absurde.
Mais comment rejeter cet amalgame infamant qui relègue dans la poubelle “raciste“ celles et ceux qui s’opposent à l’idéologie qui a mené à la création de l’Etat d’Israël ?
Cet Etat-nation qui accorde des droits exclusifs à sa population dite “juive“, reléguant ainsi le reste des citoyens en “sous-classe“ par des lois d’apartheid.
Sionisme et antisémitisme sont deux tentacules d’une même hydre !
L’un est une pensée méprisable, un racisme qui a conduit à d’innombrables atrocités (pogroms en Russie, KKK aux USA, génocide du Rwanda, persécution des Rohingas en Birmanie… etc.), tandis que l’autre est une idéologie soigneusement élaborée pour prendre possession d’un pays et en éradiquer les habitants!
Pour l’instant — pour l’instant seulement, j’espère — je laisse à d’autres la lutte indispensable contre l’antisémitisme et me contenterai ici de rappeler ce qu’est l’idéologie sioniste en donnant simplement la parole à ses fondateurs et responsables actuels.
Pas de pamphlet, pas de satire… seulement la démonstration par les mots des idéologues eux-mêmes.
A celles et ceux qui l’auraient oublié où pensent qu’elle est marginale, il faut dire et répéter que la racine du mal, le “péché originel“ qui a conduit à cette épouvantable colonisation s’appelle sionisme.
Propagande de guerre pro-israélienne : notre féminisme ne se laissera pas enrôler !
« Parce que bat aujourd’hui son plein en France une propagande qui manipule le signifiant féminisme, comme elle manipule le signifiant d’antisémitisme, il nous appartient, en tant que féministes, non seulement de la dénoncer pour ce qu’elle est, mais d’affirmer un positionnement radicalement solidaire de la lutte contre le colonialisme et l’impérialisme. » Une tribune signée, entre autres, par les intellectuelles et militantes féministes Sam Bourcier, Elsa Dorlin, Sara Farris, Silvia Federici, Émilie Hache, Donna Haraway et Isabelle Stengers.