Interpellation citoyenne devant le Conseil communal d’Anderlecht + Communiqué

Interpellation citoyenne devant le Conseil communal d’Anderlecht

Un drapeau ne suffit pas : nous exigeons des actes politiques pour la Palestine
Présentée par Nordine Saidi, habitant d’Anderlecht, au nom de signataires et habitant·es engagé·es pour la justice en Palestine.

Monsieur le Bourgmestre,
Mesdames et Messieurs les membres du Collège communal,
Mesdames et Messieurs les Conseiller·es,
Cher public,

Le 19 mai 2025, la maison communale d’Anderlecht a hissé le drapeau palestinien.
Nous l’avons vu. Et nous avons voulu y répondre par un geste politique fort : remercier, soutenir, encourager.
Oui, au départ, nous avions déposé cette interpellation citoyenne pour exprimer notre reconnaissance. Car, dans ce contexte d’étouffement de la parole palestinienne, de censure, de criminalisation de la solidarité, ce geste avait une portée immense.

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Fabian, 11 ans, fauché par la police : pour une émotion collective qui lutte contre l’oubli des autres morts

Fabian, 11 ans, fauché par la police : pour une émotion collective qui lutte contre l’oubli des autres morts

Samedi 02 juin 2025, à Bruxelles. Un enfant de 11 ans, Fabian, meurt percuté par une voiture de police alors qu’il se trouve sur sa trottinette. Les circonstances exactes restent floues, mais l’événement a bouleversé une partie importante de la population. Une émotion forte s’est exprimée dans les médias, sur les réseaux sociaux, dans les familles, dans la rue.

Et cette émotion est légitime. Elle est nécessaire. Un enfant meurt, et rien ne devrait jamais banaliser cela.

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Justice & Vérité pour #Fabian : questions précises, techniques, juridiques, matérielles, et politiques.

J’écris ce soir dans un mélange de tristesse, de colère et rage.
Un enfant de 11 ans, prénommé Fabien, est mort à Bruxelles, percuté par une voiture de police en plein milieu d’un parc. L’événement est rapporté par la presse comme un « accident », un tragique accident de plus. Comme si le mot « accident » suffisait à refermer la plaie, à neutraliser la colère. Comme si ce n’était pas une mort politique, une conséquence directe de l’impunité policière, et d’une culture de la violence d’État.
Un enfant mort. Une police sans contrôle. Une justice qui tarde.

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Un homme à scooter perd la vie après une collision avec un véhicule de police à Bruxelles

Avant tout, nous adressons nos pensées les plus sincères, nos condoléances les plus profondes à la famille, aux proches, aux ami·es de la personne retrouvée morte. Nous savons que cette mort n’est pas un accident. Elle n’est ni une fatalité, ni un fait divers. Elle est le symptôme brutal d’un système raciste, sécuritaire et inhumain, où la vie des personnes Arabes, Noires, Rroms, Migrantes, Sans-papiers, Musulmanes, est constamment mise en danger, notamment par la violence policières. Nous espérons que cette personne pourra être identifiée, que son nom, son histoire et sa dignité seront rétablis. En attendant, nous affirmons avec force notre solidarité totale, notre soutien inconditionnel à sa famille, à ses proches, à toutes celles et ceux que cette violence institutionnelle meurtrit au quotidien.

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Hommage belge à Aboubakar Cissé.

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Bruxelles 11 mai 2025
Rassemblement en mémoire et en hommage à Aboubakar Cissé, assassiné le 25 avril 2025 dans une mosquée du Gard, en pleine prière, parce que Musulman !

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L’Arizona planche sur une « loi football » pour chasser les mineurs fauteurs de troubles des plages et des piscines communales

Bienvenue en BelgiKKK , où les parlementaires planchent sérieusement sur une énième loi d’exception : la « loi football ». Une loi qui, sous prétexte de maintenir l’ordre, vise à expulser préventivement des « fauteurs de troubles » des piscines et des plages communales. Traduction dans la novlangue sécuritaire : jeunes Noirs et Arabes, issus des quartiers populaires bruxellois, souvent musulmans, toujours suspects. Toujours suspects, car toujours assignés à la criminalité, à la sauvagerie, à la menace.
Toujours suspects, parce que toujours racialisés.

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Ils veulent qu’on soit « Gandhi » face à des milices néonazies.

Ne nous demandez pas de condamner nos enfants quand ils se défendent.
Condamnez l’État qui les abandonne.
Condamnez la presse qui les trahit.
Condamnez la police qui les frappe.
Nous, on les défendra.
Toujours.
Quoi qu’il en coûte.

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«L’OTAN», cette alliance guerrière au service de Washington

En quelques mois, le désengagement du gouvernement Trump à l’international et ses menaces annexionnistes ont poussé le Canada et l’Union européenne à renforcer leurs investissements en défense et à réaffirmer le bien-fondé de l’OTAN, au nom de la paix et de la stabilité mondiale. Dans leur essai L’OTAN. Une alliance au service de la guerre, les militants pacifistes Medea Benjamin et David Swanson mettent en cause cette militarisation croissante en exposant les rouages de l’alliance transatlantique et, surtout, son pouvoir destructeur.

« Plusieurs pensent que [l’OTAN] est une institution nécessaire pour le maintien de la paix et du libéralisme dans le monde, mais ils ont besoin de comprendre qu’elle agit en violation flagrante de la Charte des Nations unies et qu’elle est une force extrêmement destructrice plutôt que bénéfique pour notre monde », résume David Swanson en entrevue avec Le Devoir.

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Il est temps de revendiquer un futur autre que celui qu’on nous impose

La violence qui déchire nos quartiers n’est pas un simple accident, ni un mal de société dont il suffirait de « réprimer » les symptômes. Ce n’est pas une question triviale de « sécurité », comme veulent nous le faire croire les autorités locales et nationales. Ce que nous vivons est bien plus grave : c’est une guerre raciale, une guerre contre les Arabes, les Noirs et les jeunes migrants. Une guerre contre la drogue, qui est avant tout une guerre contre nos corps, contre nos vies.
La récente fusillade à Clemenceau, comme tant d’autres avant elle, ne fait que révéler la brutalité d’un système qui condamne la jeunesse des quartiers populaires à l’échec, à la répression et à la mort. Et quand les jeunes réagissent, quand la frustration se transforme en violence, ils sont traités comme des criminels, des ennemis à abattre. Mais qui sont les vrais criminels ? Ceux qui vendent de la drogue ? Ou ceux qui, depuis des décennies, ont abandonné nos quartiers, les privant de toute perspective d’avenir, et utilisent la « guerre à la drogue » comme prétexte pour mener une guerre raciste, ciblant en priorité les Arabes, les Noirs et les migrants ?

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