Samedi 27 mai à Bruxelles en Belgique, Samidoun Brussels organise le Festival Résistance de 16H à 20H place Bethléem. Au programme, des concerts (Lowkey, Achille et Osloob & Issa Mourad), un spectacle de dabke, des expositions, des stands politiques et culturels et des jeux pour enfants. De nombreuses organisations soutiennent cette initiative et seront présentes, dont Bruxelles Panthères.
Le sionisme en crise : la résistance palestinienne ouvre un nouvel horizon
Par Palestinian Youth Movement
Trop longtemps, le mouvement mondial de solidarité n’a perçu les Palestiniens que comme des victimes de la violence israélienne. Le contexte actuel nous invite à remettre en question la pérennité du projet sioniste et à réévaluer notre lutte.
Au cours des dernières semaines, des événements importants sont survenus dans la Palestine historique.
Le 7 janvier 2023 a marqué le début des manifestations sionistes en réponse aux réformes judiciaires proposées par Israël. Parallèlement, nous avons également assisté à une intensification de la violence coloniale perpétrée par l’entité sioniste à l’encontre des Palestiniens : le mois de janvier a été le plus meurtrier en Cisjordanie depuis près d’une décennie, et les dernières semaines ont été marquées par une violence accrue à l’égard des Palestiniens à Al-Aqsa.
En réponse à ces agressions, nous avons assisté à une intensification des efforts de résistance de la part de groupes à travers la Palestine historique, ainsi qu’au Liban et en Syrie.
Palestine: 10 leçons de l’invasion russe de l’Ukraine
1. Les habitants de l’Ukraine sont des “Européens aux yeux bleus et aux cheveux blonds qui se font tuer”, alors que les Palestiniens sont des Arabes, qui ont un teint plus foncé. Leçon n°1: l’empathie et la reconnaissance de la douleur et de la souffrance ont un code couleur, et la race a toujours son importance en 2022;
Vérité et Justice Pour Sabrina & Ouassim
Vérité et Justice Pour Sabrina & Ouassim
Place Poelaert, 1000 Bruxelles, Belgique
Régularisation des grévistes maintenant Régularisation de tous les sans-papiers !
La Palestine compte sur nous, montrons-lui qu’elle compte pour nous
Depuis deux semaines environ, des évènements douloureux se déroulent en Palestine ou plutôt s’ajoutent à cette longue tragédie coloniale. D’une part, les Palestiniens subissent les attaques répétées des colons en armes dans le quartier de Cheikh Jarrah, à Jérusalem-est, d’autre part, depuis quelques jours aux alentours de l’esplanade des mosquées, ces mêmes Palestiniens subissent les exactions de la soldatesque israélienne qui tente de limiter leur accès aux lieux saints à l’occasion des derniers jours du Ramadan. Tout d’abord, dans le quartier de Cheikh Jarrah en périphérie de Jérusalem où quatre familles palestiniennes sont menacées purement et simplement d’expulsion de leurs maisons dans lesquelles elles vivent depuis 1956. En fait, à l’origine, vingt-huit puis par la suite soixante-dix familles de réfugiés palestiniens chassés de leurs terres lors de la Nakba de 1948 avaient trouvé refuge dans ce quartier à partir de 1956, du temps où la Jordanie administrait ce territoire. De plus, les terrains sur lesquels elles ont bâti leurs maisons leur avaient été octroyés par le gouvernement jordanien avec l’aide de l’UNRWWA. Après que les Israéliens ont envahi Jérusalem-est (la vieille ville arabe) à l’occasion de la guerre de juin 67, des colons ont miraculeusement trouvé des titres de propriété attestant que ces terrains leur appartenaient. L’affaire en était restée là jusqu’à ces derniers jours, fin d’un très long marathon judiciaire. En effet, demain la cour suprême de justice israélienne devait rendre son verdict définitif concernant ces quatre familles en litige depuis les années 70. On retient son souffle.
Il n’est plus seulement question de résistance, il est question d’offensive !
Intervention de Nacira Guénif au Rassemblement fraternel contre l’islamophobie du samedi 19 octobre 2019, place de la République, Paris.
Bonjour,
Je vais essayer de parler fort pour faire entendre toutes les voix qui nous animent aujourd’hui. Je m’appelle Nacira Guénif, je suis la fille d’une femme qui a porté, à la fin de sa vie, un voile, et qui un jour a été insultée dans la rue de la ville où nous habitions. C’est aussi sa voix aujourd’hui que je veux porter, même si je ne suis pas voilée. Du fond de sa dignité, elle n’a pas compris ce qui lui arrivait, mais elle a reconnu le visage du colonisateur, qui l’avait fait mettre sous le Code de l’indigénat, et qui avait cherché à l’humilier toute sa vie. C’est donc aussi au nom de ma mère, qui a été comme cette femme, comme Fatima, comme tant d’autres, humiliée, menacée dans son intégrité, tout au long de sa vie, parce qu’elle était née indigène, en Algérie, parce qu’elle vivait en France chez l’ancien colonisateur, et parce qu’elle était fière de porter les signes de la religion qui l’avait portée tout au long de sa vie…
Bruxelles Panthères était présent pour la première « grande sortie des diables » à Deux Acren
En septembre 2018, le programme du carnaval des rues Culant, Duval et Bonne Nuit à Deux Acren incluait « une grande sortie des nègres » le samedi soir. À la suite d’un message envoyé par Nordine Saidi, militant antiraciste et membre-fondateur de Bruxelles Panthères au Bourgmestre socialiste de Lessines, Monsieur Pascal DE HANDSCHUTTER, message considéré comme menaçant par son récepteur, les organisateurs ont décidé d’annuler leur parade.
Nous nous sommes réjouis de cette décision qui ne constitua rien moins qu’un moratoire à une pratique négrophobe récurrente en Belgique.
Pour rappel, ce message et cette annulation furent suivis d’une plainte déposée contre les expéditeurs du message. Nordine Saidi a été convoqué et interrogé par la police. La plainte déposée contre lui et Bruxelles Panthères est du chef de « menace terroriste ». Elle est toujours pendante.
Il y a quelques semaines, la publication du programme de l’édition 2019 de la Ducasse des Culants nous a positivement surpris par son contenu. La « grande sortie des nègres » ne s’y trouve plus. Elle s’appellera désormais « grande sortie des diables ».
Bruxelles Panthères était présent pour la première « grande sortie des diables » à Deux Acren ce samedi 14 septembre 2019.
Unesco Stop Blackface support
Cette lettre dénonce l’usage endémique du blackface, en Belgique et dans d’autres pays européens. Le blackface est cette pratique consistant à se noircir le visage et le corps pour «jouer un personnage».
This letter denounces the endemic use of blackface, in Belgium and other European countries. Blackface is the practice of blackening the face and body to « play a character ».
Co-signers
BAN – Brigade Anti Négrophobie, France
Fondation Frantz Fanon , France
Bruxelles Panthères, Belgique
Collectif féministe Kahina, Belgique
Comité Free Ali, Belgique
DIN – Decolonial International Network
ESG asbl, Belgique
Nouvelle Voie Anticoloniale, Belgique
Parti des Indigènes de la République, France
Présence Noire, Belgique
Stop Blackface, Kick Out Zwarte Piet and New urban collective, Pays-Bas
Samidoun Palestinian Prisoner Solidarity Network
The Institute for African studies, Slovenia
Union Juive Française pour La Paix, France