Ce 18 août 2025, il y aura 75 ans que Julien Lahaut a été assassiné. Quatre balles d’une arme de fabrication américaine, un Colt 45, tirées à bout portant sur le pas de sa porte à Seraing, ont abattu le leader charismatique du mouvement ouvrier wallon. Julien Lahaut n’était pas seulement le Président du Parti Communiste belge, il en représentait l’âme militante, profondément nourrie par l’héritage de la révolution soviétique de 1917 et son internationalisme. Il faut relire la presse communiste des années 20 jusqu’au milieu des années 30, pour mesurer l’ampleur de la hargne qui animait alors l’anti-militarisme et l’anti-impérialisme des communistes de la première heure. Aujourd’hui, alors que nous sommes confrontés à une situation de guerre impérialiste globale contre les peuples et dans l’urgence de refonder un anti-militarisme et un internationalisme conséquent, la vie et l’assassinat de Lahaut sont toujours en mesure de nous éclairer.
Il est temps de revendiquer un futur autre que celui qu’on nous impose
Theo Francken et Georges-Louis Bouchez : deux jumeaux politiques au service d’un projet raciste et suprémaciste.
La négrophobie et l’islamophobie constituent ensemble les piliers fondamentaux du racisme d’État en Belgique.
Il faut le dire : le MR est une passerelle idéologique vers l’extrême droite.
La suprématie blanche est présente partout, des marges des groupuscules fascistes aux fauteuils confortables des salons politiques. Ce cancer, qu’on croyait contenu, est devenu métastase. La Belgique, avec son histoire coloniale barbare et jamais assumée, ne pouvait y échapper. Alors que les élites continuent de détourner le regard, les idées racistes s’installent dans le langage quotidien du pouvoir. Et Georges-Louis Bouchez, avec le Mouvement Réformateur qu’il a droitisé jusqu’à la moelle, en est un des artisans les plus zélés.
Fragments de vie carcérale, par Ali Aarrass
Fragments de vie carcérale, par Ali Aarrass
De la profondeur de l’islamophobie d’État en Belgique.
Sourour
Vous imaginez qu’on interdise à une famille chrétienne, surtout si elle est blanche, de choisir l’église dans laquelle elle souhaite que se déroulent les funérailles d’une fille, d’une mère, d’une sœur ?
Vous imaginez qu’on interdise à une famille juive de choisir la synagogue dans laquelle elle souhaite que se déroulent les funérailles d’une fille, d’une mère, d’une sœur ?
Vous imaginez qu’on oblige une famille dont le défunt souhaitait être incinéré à le faire enterrer ?
Vous imaginez qu’on oblige une famille dont le défunt souhaitait être enterré à le faire incinérer ?
La réponse à toutes ses questions est, sans doute, « non ».
Pourquoi beaucoup de Marocains d’Europe préfèrent jouer sous les couleurs du Maroc
Beaucoup de footballeurs issus de la diaspora marocaine choisissent d’évoluer sous les couleurs de l’équipe nationale du Maroc. Si certains sont mus dans cette démarche par la fierté ou par un sentiment de méconnaissance, d’autres espèrent surtout bénéficier de davantage de temps de jeu.
L’illustration politique de Manu Scordia
Manu Scordia est un dessinateur engagé, issue d’une famille militante, qui traque toutes les injustices avec ses crayons et ses feutres : « Je vois le dessin comme un outil et un médium de sensibilisation politique ». BD, illus pour la presse associative ou affiches pour des activistes, sa palette est large mais suit un fil rouge : « Mon travail s’axe autour de la dénonciation du racisme d’État, ce racisme structurel dans la continuité des dominations coloniales et des pillages du sud ». Il prépare d’ailleurs actuellement une BD qui revient sur l’affaire Mawda dont il avait déjà signé le portait devenu iconique au cours de la mobilisation. Mais point de place à la résignation : « Dans mes dessins, on retrouve souvent l’idée de ces systèmes implacables, de ces dominations qui nous écrasent, et qui nous rendent, nous individu, assez démunis. Et en même temps, je mets toujours en avant, l’espoir et la possibilité d’une résistance par la lutte collective. »