La casquette « Make Flanders Great Again » portée par Theo Francken n’est pas un simple clin d’œil provocateur au trumpisme. C’est une déclaration de guerre contre les Noirs, Arabes, Musulmans, Rroms, migrants et sans-papiers. Ce slogan importé des États-Unis, où il a servi à réactiver les pires instincts de la suprématie blanche, devient sous les mains de Francken un outil de marketing politique visant à séduire un électorat blanc nostalgique d’une Flandre imaginaire, épurée de toute altérité. Mais cette entreprise raciale n’est pas l’apanage de la N-VA. Son jumeau francophone, Georges-Louis Bouchez, porte, sous le masque du libéralisme républicain, un programme similaire : défendre une Belgique blanche, capitaliste et impitoyable envers les populations racisées.
Francken et Bouchez : nationalisme flamand et pseudo-universalisme libéral.
Theo Francken, ancien secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration, a bâti sa carrière sur la stigmatisation des migrants et des réfugiés. Son langage brutal, ses tweets haineux, ses plaisanteries racistes ne sont pas des dérapages ; ils sont la substance même de sa politique. Georges-Louis Bouchez, bien qu’affichant des manières plus policées, partage la même obsession pour le contrôle des frontières et l’exclusion des indésirables.
– Francken parle de « nettoyer » les rues des sans-papiers.– Bouchez insiste sur la nécessité de « protéger nos valeurs » contre un prétendu ensauvagement des quartiers populaires.
Dans ce duo infernal, Francken joue le rôle du raciste assumé, tandis que Bouchez se drape dans les habits d’un défenseur des libertés pour mieux justifier la surveillance des musulmans, les expulsions et le durcissement des politiques migratoires.
« Make Flanders Great Again » : le rêve blanc d’une société sans diversité.
Le slogan de Francken, fièrement affiché sur sa casquette, est un hommage direct à Donald Trump, dont le règne a été marqué par l’islamophobie, la construction de murs et la glorification des violences policières contre les Noirs. Mais ici, « Make Flanders Great Again » vise à rétablir un ordre colonial où les Noirs, les Arabes, les Musulmans et les Rroms n’auraient pas leur place. Ce projet dépasse la Flandre et s’étend à Bruxelles et à toute la Belgique, où ces politiques racistes s’inscrivent dans un système d’oppression soutenu par des élites francophones complices comme Bouchez.
Le contrôle des corps racialisés : une politique d’État.
Francken et Bouchez sont unis par une vision où les corps racialisés deviennent des menaces à neutraliser. Leur politique sécuritaire transforme chaque jeune Noir ou Arabe en suspect, chaque musulman pratiquant en potentiel terroriste, chaque migrant en criminel à expulser. Leurs lois et leurs discours ne sont pas des opinions ; ce sont des actes de violence structurelle, des outils de domination raciale qui tuent et détruisent des vies.
Luttons pour une Belgique libre de leur héritage colonial.
Ni Francken avec sa casquette, ni Bouchez avec ses discours, ne peuvent masquer l’évidence : leur projet est celui de la suprématie blanche. Contre eux, nous érigeons une solidarité radicale et internationale. La Belgique, Bruxelles, la Flandre et la Wallonie sont déjà grandes par la diversité et les luttes des peuples racialisés qui y vivent. C’est cette richesse humaine que nous défendons, et non le fantasme d’une pureté blanche et réactionnaire.
Leur grandeur est un mensonge.
Notre lutte est la vérité.
Nordine Saïdi Bruxelles Panthères « La liberté, la justice et l'égalité, par tous les moyens nécessaires ! » Malcolm X Mouvement Citoyen Palestine « L'égalité ou rien » Edward Said
Spread the love