Les attaques de militants de l’UKIP visant des exilés se sont succédé ces derniers mois autour de Dunkerque, s’ajoutant à de nombreuses pressions. Des associatifs dénoncent le laisser-faire des autorités et craignent l’escalade.
La peur juive dans l’irréalité sioniste et comment la dépasser
mis en ligne le 2 novembre 2025 – Em Cohen
Dans l’expérience de la main en caoutchouc [1], une main factice est posée sur une table à côté de la véritable main du sujet. Cette dernière est couverte de manière à ce qu’il ne puisse voir que la fausse main en caoutchouc et, à l’aide d’un pinceau, on caresse les deux mains à la même vitesse et au même endroit. Au fur et à mesure de l’expérience, le sujet en vient à considérer la fausse main comme la sienne.
Soudain, celui ou celle qui mène l’expérience saisit un marteau et frappe la main en caoutchouc. Bien que seule la fausse main ait été touchée, les gens réagissent généralement comme s’il s’agissait de leur propre main. Ils·elles sursautent, leur rythme cardiaque s’accélère, puis rient de soulagement lorsqu’ils·elles réalisent qu’ils·elles ont été dupé·es et que leur main est parfaitement intacte. Ayant été conditionné·es à penser dans la première partie de l’expérience que la main en caoutchouc était la leur, les participant·es en viennent à adopter une vision déformée de la réalité, au moins temporairement. Ils et elles redoutent ainsi un coup de marteau qui ne présente aucune menace réelle.
Sur la crise climatique, l’impérialisme et la libération de la Palestine
La dévastation à Gaza n’est pas seulement un génocide, mais aussi un écocide : la destruction délibérée de tout un tissu social et écologique. Des sols contaminés et des terres agricoles décimées à l’effondrement des réseaux hydrographiques et aux mers saturées de déchets, l’attaque israélienne révèle combien la violence coloniale est indissociable des atteintes à l’environnement. Reliant la lutte palestinienne à la lutte mondiale contre le capitalisme fossile et l’impérialisme, cette analyse soutient que la justice climatique est impossible sans la libération palestinienne.
Israël mène un holocauste à Gaza. La dénazification est notre seul remède – par Orly Noy
La suprématie ethnique meurtrière inhérente à la société israélienne est plus profonde que Netanyahou, Ben Gvir et Smotrich. Elle doit être combattue à la racine.
Source : +972, Orly Noy
La ville de Gaza est en proie aux flammes, alors que l’armée israélienne s’est lancée dans une offensive terrestre (du moins jusqu’au récent cessez-le-feu, ndlr) après des semaines de bombardements incessants. Le Premier ministre Benjamin Netanyahou, déjà visé par un mandat d’arrêt international pour crimes contre l’humanité, a qualifié cette dernière offensive « d’opération intensifiée. » Je vous invite à regarder les images diffusées depuis Gaza pour comprendre ce que signifie réellement cet euphémisme.
Comment le génocide de Gaza est-il arrivé : les mots accablants des politiciens israéliens
En partenariat avec Scotland for Palestine, The National a publié des [traductions anglaises des] citations de personnalités israéliennes de premier plan, mettant en évidence le sentiment génocidaire qui a alimenté deux années d’atrocités.
15 octobre 1966 : Black Panther Party
En octobre 1966, Huey Newton et Bobby Seale fondent à Oakland, en Californie, le Black Panther Party, BPP, en s’appuyant sur les idées de Malcolm X et dans la ligne du Black Power. « Parce que les Noirs veulent maîtriser leur propre destin, ils font constamment l’objet de brutalités infligées par l’armée d’occupation, incarnée par la police. Il y a de grandes ressemblances entre l’armée d’occupation en Asie du Sud-Est et l’occupation de nos communautés par la police », écrit Newton en 1967.
Un hommage à la détermination et à la résistance + Défendre la Palestine et Gaza en Belgique
Cessez-le-feu à Gaza :
Un hommage à la détermination et à la résistance, un appel urgent à l’escalade internationale en faveur de la Palestine
SANS-PAPIERS : au croisement des logiques xénophobes et capitalistes – Youri Vertongen
Youri Lou Vertongen est docteur en Sciences politiques. Il a mené une longue recherche sur les mouvements sans-papiers à Bruxelles, en Belgique. Joël Girès de l’Observatoire des inégalités l’interviewe pour discuter de ses analyses et retracer l’histoire des politiques migratoires belges dans ce troisième épisode de Contrechamp.
Youri Vertongen explique à quel point la politique migratoire est structurée par une xénophobie d’État.
FRANTZ FANON, 100 ANS DE LUTTES : CE QU’IL NOUS APPREND À BRUXELLES PANTHÈRES
Ce que Frantz Fanon nous apprend à Bruxelles Panthères : pour une praxis décoloniale, radicale et populaire au cœur de la métropole européenne.
Frantz Fanon, 100 ans plus tard : armes pour nos luttes à Bruxelles Panthères
De la psychiatrie coloniale à la guérison politique collective : que ferait Fanon aujourd’hui à Bruxelles ?
« La honte. La honte et le mépris de moi-même. La nausée. Quand on m’aime, on me dit que c’est malgré ma couleur. Quand on me déteste, on ajoute que ce n’est pas à cause de ma couleur… Ici ou là, je suis prisonnier du cercle infernal. » Frantz Fanon, Peau noire, masques blancs. (1952)
Fanon est vivant, ici, dans nos colères, nos soins, nos combats