par Claude Semal

J’écris souvent dans l’Asympto à hue et à dia, « à sauts et à gambades », selon mes propres disponibilités et selon les sollicitations de l’actualité.
Je ne savais pas, en me levant ce matin, que j’écrirais aujourd’hui sur ce jeune Bruxellois de dix-neuf ans, Souleymane Sow, tué d’une balle dans le dos et dans le cœur, à Anderlecht, devant la station de métro Clémenceau, à cent mètres de chez lui.
Ni qu’à 13 heures, je mettrais pour la première fois de ma vie les pieds dans une mosquée, après m’être déchaussé, pour assister à une cérémonie funéraire qui lui rendrait hommage.
Or voilà qu’à 9h30, je reçois un message d’alerte dans une boucle WhatsApp, qui annonçait une conférence de presse de sa famille « pendant l’heure du midi ».
Le message était accompagné de cette poignante « Lettre à Souleymane ».