En octobre 1966, Huey Newton et Bobby Seale fondent à Oakland, en Californie, le Black Panther Party, BPP, en s’appuyant sur les idées de Malcolm X et dans la ligne du Black Power. « Parce que les Noirs veulent maîtriser leur propre destin, ils font constamment l’objet de brutalités infligées par l’armée d’occupation, incarnée par la police. Il y a de grandes ressemblances entre l’armée d’occupation en Asie du Sud-Est et l’occupation de nos communautés par la police », écrit Newton en 1967.
Un hommage à la détermination et à la résistance + Défendre la Palestine et Gaza en Belgique
Cessez-le-feu à Gaza :
Un hommage à la détermination et à la résistance, un appel urgent à l’escalade internationale en faveur de la Palestine
FRANTZ FANON, 100 ANS DE LUTTES : CE QU’IL NOUS APPREND À BRUXELLES PANTHÈRES
Ce que Frantz Fanon nous apprend à Bruxelles Panthères : pour une praxis décoloniale, radicale et populaire au cœur de la métropole européenne.
Frantz Fanon, 100 ans plus tard : armes pour nos luttes à Bruxelles Panthères
De la psychiatrie coloniale à la guérison politique collective : que ferait Fanon aujourd’hui à Bruxelles ?
« La honte. La honte et le mépris de moi-même. La nausée. Quand on m’aime, on me dit que c’est malgré ma couleur. Quand on me déteste, on ajoute que ce n’est pas à cause de ma couleur… Ici ou là, je suis prisonnier du cercle infernal. » Frantz Fanon, Peau noire, masques blancs. (1952)
Fanon est vivant, ici, dans nos colères, nos soins, nos combats
66 519 décès recensés – Liste UNITED des décès de réfugiés en 2025
L’ONG UNITED for Intercultural Action publie l’édition 2025 de la Liste des décès de réfugiés, recensant 66 519 morts depuis 1993.
Ces morts ne sont pas des « accidents » de parcours, ni de simples « tragédies ». Elles sont le produit direct d’une politique européenne qui a choisi la mort comme instrument de gouvernement : militarisation des frontières, externalisation des contrôles, accords cyniques avec des régimes autoritaires pour bloquer les routes migratoires. L’Union européenne et ses États membres portent une responsabilité criminelle : chaque nom inscrit dans cette liste est une accusation contre l’Europe forteresse.
Détention administrative : Systèmes carcéraux d’apartheid en Palestine et en Grèce
Détention administrative : Systèmes carcéraux d’apartheid en Palestine et en Grèce
Cette brochure résume un événement organisé en février 2025 : « Détention administrative : Systèmes carcéraux d’apartheid en Palestine et en Grèce », par l’Assemblée contre les centres de détention, le 6 mars 2025 à Athènes.
Τα ελληνικά βρίσκονται κάτω από τα αγγλικά
De Belfast à Gaza : leçons de l’Irlande du Nord pour les Palestiniens
De Belfast à Gaza : leçons de l’Irlande du Nord pour les Palestiniens
Par Samah Jabr
L’Irlande du Nord a connu un conflit sanglant qui a duré trois décennies, connu sous le nom de « Troubles », qui a fait près de 3300 morts parmi une population de moins de deux millions d’habitants, laissant derrière lui un héritage de souffrances et de séquelles psychologiques incalculables.
Les racines de ce conflit remontent à l’époque coloniale britannique, mais il a atteint son point le plusextrême à la fin des années 1960, lorsque les tensions se sont exacerbées entre la communauté catholique, qui réclamait l’unité avec la République d’Irlande, et la communauté protestante, qui tenait à rester sous la couronne britannique.
Le conflit avait de multiples aspects : communautaire, politique et colonial, alimenté par des revendications sociales et de profondes inégalités en matière de droits, de possibilités et de vote.
La confrontation a pris de nombreuses formes. Elle a commencé par des manifestations pacifiques réclamant l’égalité, qui ont été réprimées par des violences telles que celles du Bloody Sunday, qui ont fait 13 morts parmi les manifestants.
Elle a ensuite évolué vers une lutte armée menée par l’Armée républicaine irlandaise (IRA).
Déclaration sur la Nakba en cours, 1948-2025
Le Déluge d’Al-Aqsa a transposé le droit au retour et à la libération du domaine de l’Histoire vers celui d’une possibilité réaliste
L’entité sioniste se lézarde de l’intérieur et « Israël » n’a de légitimité sur aucune partie de la Palestine
Vers la mise en place d’un front national unifié dirigé par la résistance, le mouvement des prisonniers et les nouvelles générations révolutionnaires
Journée des prisonnier•es palestinien•nes 2025
Luttons pour la libération et contre le génocide impérialiste – sioniste !
Le 17 avril est la Journée des prisonnier•es palestinien•es : journée internationale annuelle consacrée à la lutte et à la libération des Palestinien•nes emprisonné•es. Cette année, pour la deuxième année consécutive, cette journée a lieu au plus fort de l’escalade du génocide américano-sioniste perpétré contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza et plus globalement dans toute la Palestine occupée.
Commémorée depuis 1974, la Journée des prisonnier•es palestinien•nes met en lumière la lutte des prisonnier•es politiques palestinien•nes derrière les barreaux sionistes, leur leadership et leur place centrale dans la résistance et la révolution en cours, et souligne notre revendication constante pour la libération totale de tous•tes les prisonnier•es palestinien•nes, un élément nécessaire à la libération de la Palestine, de la mer au Jourdain.
Le Réseau de solidarité avec les prisonnier•es palestinien•nes Samidoun se joint au mouvement des prisonnier•es palestinien•nes, au mouvement de libération national et aux voix qui luttent pour la justice dans le monde entier, en cette Journée des prisonnier•es palestinien•nes, et appelle, partout dans le monde, à se mobiliser massivement contre le génocide en cours à Gaza.
Il est temps de revendiquer un futur autre que celui qu’on nous impose
Leonard Peltier, enfin libre
Ce militant autochtone et prisonnier politique amérindien, a été libéré le 18 février après 49 ans d’incarcération. « Je suis enfin libre ! Ils m’ont emprisonné, mais ils n’ont jamais pris mon esprit ! » a déclaré Leonard Peltier à sa sortie de prison. Ajoutant « Je remercie tous ceux qui m’ont soutenu dans le monde entier et qui se sont battus pour ma libération. Je rentre enfin chez moi. J’ai hâte de revoir mes amis, ma famille et ma communauté. C’est une belle journée aujourd’hui ». Leonard a rejoint sa tribu indienne Chippewa de Turtle Mountain et résidera sur ses terres dans le Dakota du Nord.