Hommage à un exilé identifié.

On les appelle « haraga » littéralement ceux qui brûlent, parce qu’une fois l’autre rive atteinte ils brûlent leurs documents d’identité au sens propre comme au sens figuré. Ils doivent se détacher de ce qui pourrait les renvoyer d’où ils viennent.
A partir de maintenant ils utiliseront des alias, des pseudos et déjà le processus d’invisibilisation se met en marche.

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