L’ONG UNITED for Intercultural Action publie l’édition 2025 de la Liste des décès de réfugiés, recensant 66 519 morts depuis 1993.
Ces morts ne sont pas des « accidents » de parcours, ni de simples « tragédies ». Elles sont le produit direct d’une politique européenne qui a choisi la mort comme instrument de gouvernement : militarisation des frontières, externalisation des contrôles, accords cyniques avec des régimes autoritaires pour bloquer les routes migratoires. L’Union européenne et ses États membres portent une responsabilité criminelle : chaque nom inscrit dans cette liste est une accusation contre l’Europe forteresse.
