BANDUNG DU NORD – BRUXELLES – DU 16 AU 18 DECEMBRE 2022
Les organisations palestiniennes à la COP27 : La justice climatique exige un espace civique libre
12 novembre | Al-Haq | Traduction J.Ch. pour l’AURDIP |
Alors que la Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique (COP27) était lancée le 6 novembre en Égypte à Sharm El Sheikh, et que les dirigeants, les représentants des gouvernements et les décideurs politiques du monde entier se réunissaient pour négocier la justice climatique, le défenseur des droits de l’homme (HRD) britannico-égyptien et prisonnier de conscience, Alaa Abdel Fattah, buvait son dernier verre d’eau dans une prison égyptienne après plus de 200 jours d’une grève partielle de la faim. S’il n’est pas libéré, Alaa mourra avant la fin de la COP27.
La justice de Pennsylvanie décidera-t-elle de laisser Mumia mourir en prison ?
C’est bien la question qui préoccupe tous les soutiens à Mumia depuis l’audience du 19 octobre au terme de laquelle la justice de Pennsylvanie a annoncé qu’elle rejetterait le droit d’appel défendu par ses avocats plaidant un procès en révision de sa condamnation. Un véritable coup de force judiciaire qui écarte les nombreuses et très graves entorses au respect du droit commises par les magistrats lors du procès de 1982. D’ici la prochaine (et ultime?) audience du 16 décembre, la défense de Mumia va s’attacher à relever le défi de la vérité contre le déni de justice qui dure depuis 40 ans. De nouvelles initiatives de mobilisation sont en préparation aux Etats-Unis et sous réserve d’en obtenir le droit, une délégation française devrait rendre visite à Mumia et participer à cette audience. Pour mieux comprendre la gravité de la situation vous trouverez ci dessous l’article du journaliste américain d’investigation Dave Lindorff et la déclaration de la directrice de Prison Radio Noelle Hanrahan.
Extrait du livre « Petite histoire politique des banlieues populaires »
Nous avons le plaisir de publier en exclusivité un extrait du livre « Petite histoire politique des banlieues populaires » de Hacène Belmessous
Avec l’aimable autorisation des Editions Syllepse.
L’illustration politique de Manu Scordia
Manu Scordia est un dessinateur engagé, issue d’une famille militante, qui traque toutes les injustices avec ses crayons et ses feutres : « Je vois le dessin comme un outil et un médium de sensibilisation politique ». BD, illus pour la presse associative ou affiches pour des activistes, sa palette est large mais suit un fil rouge : « Mon travail s’axe autour de la dénonciation du racisme d’État, ce racisme structurel dans la continuité des dominations coloniales et des pillages du sud ». Il prépare d’ailleurs actuellement une BD qui revient sur l’affaire Mawda dont il avait déjà signé le portait devenu iconique au cours de la mobilisation. Mais point de place à la résignation : « Dans mes dessins, on retrouve souvent l’idée de ces systèmes implacables, de ces dominations qui nous écrasent, et qui nous rendent, nous individu, assez démunis. Et en même temps, je mets toujours en avant, l’espoir et la possibilité d’une résistance par la lutte collective. »
Les archives personnelles de MUMIA acquises par l’Université de Brown
Article du NEW YORK TIMES révélant l’acquisition par l’Université de BROWN des archives personnelles de MUMIA. Ces archives – contenant plus de 60 boîtes de lettres, manuscrits, brochures, livres et autres documents – conservées dans sa cellule jusqu’à sa sortie du couloir de la mort en 2011 – avaient été confiées à sa porte-parole Johanna FERNANDEZ, historienne au Baruch College de New York. Sachez que parmi ces documents, on trouve des milliers de cartes postales en provenance de France envoyées chaque année pour son anniversaire.
Maxi-prison d’Haren : Le récit d’une histoire d’intérêts politiques et économiques
Le projet de création d’un centre pénitentiaire de très grande envergurea vu le jour ce vendredi 30 septembre 2022 à Haren en périphérie bruxelloise. La maxi prison a une capacité de 1200 détenu.es et couvre une superficie de 17 hectares, ce qui représente le plus vaste complexe pénitentiaire du pays. La création de ce nouveau site carcéral occasionnera les fermetures des prisons de Saint-Gilles (d’ici 2025) et Forest (d’ici 2023). Leurs détenu.es seront alors transféré.es en direction d’Haren.
La mégaprison ne doit pas ouvrir, , il faudra fermer cette mégaprison qui ne peut résoudre aucun des problèmes
La mégaprison ne doit pas ouvrir avant qu’elle soit conforme aux permis délivrés.
Elle ne doit pas non plus ouvrir avant qu’elle soit conforme aux normes internationales dont Marc Nève rappelle l’existence dans l’excellente interview ci-dessous.
Elle ne doit pas ouvrir tant que le cadre du personnel ne sera pas plein, ou pas plus que ce que ne permet le cadre du personnel qui pourra effectivement être engagé: nous plaidons pour que les gens ne postulent pas pour garder cette prison qui va financer des multinationales douteuses qui travaillent avec des dictatures.
Finalement, lorsqu’elle pourra ouvrir, il faudra fermer cette mégaprison qui ne peut résoudre aucun des problèmes qu’elle ne devait de toute façon pas résoudre, qui va au contraire aggraver dangereusement le désastre carcéral, tout en gaspillant une quantité astronomique d’argent public.
La solution à la surpopulation carcérale et aux mauvaises conditions de détention, c’est moins de prison, beaucoup moins de prison, et plus d’humanité. Pas plus de prison semi-privatisées high-tech.
Marche vers Bruxelles : Plus aucun décès en raison de la migration ni aux frontières ! Des droits pour toutes et tous !
Plus de 28 000 personnes sont mortes depuis 2014 en essayant de rejoindre l’Europe ou de franchir ses frontières intérieures, 49 000 depuis 1993. Elles viennent d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient et disparaissent surtout en Méditerranée et dans l’Atlantique, mais aussi dans les Balkans, dans les Alpes, dans la Manche, dans la Bidassoa au pied des Pyrénées et dans d’autres zones frontalières.