Ça s’appelle Elnet, acronyme de European Leadership Network, à ne pas confondre avec ELN, acronyme de l’autre European Leadership Network, un think tank « respectable » créé en 2011 et basé à Londres. Elnet n’a rien de respectable : c’est une machine de guerre israélo-yankee créée en 2007 après la deuxième Intifada pour intoxiquer les opinions occidentales avec la plus pure hasbara [propagande] sioniste. Cœur de cible : les parlementaires nationaux des pays de l’UE et européens. Après le 7 octobre 2023, Elnet a organisé 20 voyages en Israël de 300 parlementaires européens et britanniques. Mais Elnet a aussi diversifié ses opérations, organisant des voyages en Terre promise de militaires, d’industriels et de grands intellectuels, notamment Bernard-Henri Lévy et Michel Onfray, sans oublier l’inénarrable Helvético-Catalan, Manuel Carlos Valls i Galfetti, ainsi que des voyages de décideurs israéliens en Europe. Parmi les parlementaires, on ratisse large, des conservateurs aux écologistes, en passant par les libéraux et les sociaux-démocrates, et des Lituaniens aux Portugais en passant par les Hongrois, Roumains, Français, Allemands, Italiens etc.. Ci-dessous des documents sur cette entreprise d’achat (à bas prix) de consciences. Ayman El Hakim
De Belfast à Gaza : leçons de l’Irlande du Nord pour les Palestiniens
De Belfast à Gaza : leçons de l’Irlande du Nord pour les Palestiniens
Par Samah Jabr
L’Irlande du Nord a connu un conflit sanglant qui a duré trois décennies, connu sous le nom de « Troubles », qui a fait près de 3300 morts parmi une population de moins de deux millions d’habitants, laissant derrière lui un héritage de souffrances et de séquelles psychologiques incalculables.
Les racines de ce conflit remontent à l’époque coloniale britannique, mais il a atteint son point le plusextrême à la fin des années 1960, lorsque les tensions se sont exacerbées entre la communauté catholique, qui réclamait l’unité avec la République d’Irlande, et la communauté protestante, qui tenait à rester sous la couronne britannique.
Le conflit avait de multiples aspects : communautaire, politique et colonial, alimenté par des revendications sociales et de profondes inégalités en matière de droits, de possibilités et de vote.
La confrontation a pris de nombreuses formes. Elle a commencé par des manifestations pacifiques réclamant l’égalité, qui ont été réprimées par des violences telles que celles du Bloody Sunday, qui ont fait 13 morts parmi les manifestants.
Elle a ensuite évolué vers une lutte armée menée par l’Armée républicaine irlandaise (IRA).
Déclaration sur la Nakba en cours, 1948-2025
Le Déluge d’Al-Aqsa a transposé le droit au retour et à la libération du domaine de l’Histoire vers celui d’une possibilité réaliste
L’entité sioniste se lézarde de l’intérieur et « Israël » n’a de légitimité sur aucune partie de la Palestine
Vers la mise en place d’un front national unifié dirigé par la résistance, le mouvement des prisonniers et les nouvelles générations révolutionnaires
Colbert, Léopold II et les monuments à la con : soutien à Franco Lollia
Franco Lollia condamné en appel.
Et pour le dire autrement, un militant antiraciste condamné pour acte antiraciste.
L’Arizona planche sur une « loi football » pour chasser les mineurs fauteurs de troubles des plages et des piscines communales
Ils veulent qu’on soit « Gandhi » face à des milices néonazies.
La Compagnie des Indes occidentales a cherché dans la Bible une justification au commerce d’esclaves
Par Ramona Negrón, traduit par Jean-Philippe Riby
La Compagnie néerlandaise des Indes occidentales (ou WIC), fondée il y a 400 ans, mena la guerre sur mer jusqu’à sa dissolution en 1791 et colonisa des régions d’Afrique occidentale et des Caraïbes. La WIC fit le commerce non seulement de marchandises, mais aussi d’êtres humains. Pourquoi la Compagnie prit-elle part à la traite transatlantique? Et combien de personnes réduites en esclavage au total furent victimes de son trafic?
Résister à la frénésie militariste
La Belgique, l’OTAN et la course aveugle à l’armement
Depuis plusieurs décennies, le consensus atlantiste pousse la Défense belge à s’engager dans une course effrénée aux nouveaux outils militaires. Au détriment de la diplomatie, du respect du droit international et du contrôle des armements.
L’accord de la nouvelle coalition Arizona confirme : il y aura bien une augmentation des dépenses prévues pour les forces armées. Le budget de la Défense devrait s’élever à 2 % du PIB en 2029 et passer à 2,5 % d’ici 2034 – jusqu’ici, seul 1,3 % y était consacré. L’accord prévoit également le recrutement de milliers de militaires et l’achat d’équipements.
Les objectifs qui se trouvent dans cet accord s’expliquent moins par la situation internationale que par le consensus atlantiste qui prévaut au sein des partis de droite – et qui reçoit régulièrement le soutien des socialistes. Un consensus qui a notamment joué un rôle central dans la politique interventionniste de la Belgique ces dernières années et qui constitue encore la matrice du militarisme ambiant.