Le 10 avril, Adil, un jeune de 19 ans, a perdu la vie à l’issue d’une course-poursuite avec la police à Anderlecht. L’historique des événements de cette soirée retracés par le quotidien De Morgen semble accabler la police.
Adil, le martyr de l’innocence ! Un deuil convoité par la violence
En Son nom, l’Exalté
Adil, le martyr de l’innocence ! Un deuil convoité par la violence
Au vu de l’ampleur des événements depuis ladite ‘course-poursuite’ qui a coûté vendredi soir la vie à Adil (+2020),le martyr de l’innocence, que Dieu lui accorde Sa miséricorde, et que son âme puisse reposer en paix, Amen ; le respect de la douloureuse tristesse de la famille, qui a lancé un appel au calme, afin qu’elle puisse faire son deuil dans la dignité, reste primordial. C’est avec peine que je présente mes sincères condoléances aux proches.
Contre le racisme d’État et les violences policières
Rassemblement – Contre le racisme d’État et les violences policières
Dimanche 15 mars 2020 de 11:00 à 13:00
Avenue de Stalingrad, 1000 Bruxelles, Belgique
( Au niveau du Mégaphone )
Dans un contexte où les violences policières, d’abord principalement exercées dans les quartiers populaires, s’étendent de plus en plus à toute la société,Dans un contexte où le racisme progresse,Islamophobie, Négrophobie, Racisme de la part de la police, chasse aux migrant·e·s, traque des sans-papiers, répression des mouvements populaires, fichage généralisé… Il est plus qu’urgent de s’organiser et de dénoncer les logiques racistes et sécuritaires.Nous amazighs, noir.e.s, arabes, musulman.e.s, migrant.e.s des quartiers populaires de Bruxelles appelons à un rassemblement pour dénoncer la recrudescence des violences policières dont nous sommes victimes au quotidien. Parce qu’à travers le monde, nous sommes de plus en plus la cible d’une répression qui s’abat à l’aveugle sur toutes les voix dissidentes, nous appelons, dans le cadre de cette journée internationale contre les violences policières, toutes les personnes, groupes, visé.e.s par la répression, du Sud, comme du Nord, à rejoindre le rassemblement pour dire STOP A LA REPRESSION !
Combattre l’Etat policier et le racisme d’Etat à l’échelle des pays du Nord : le cas belge
#byanymeansnecessary #stopblackface Intervention de Nordine Saidi au Bandung du Nord : la colonialité du pouvoir en Belgique. On ne peut agir et penser la fin du blackface en Belgique sans agir et penser contre la politique coloniale belge jusque dans ses effets les plus actuels. « On ne peut pas envisager aujourd’hui les discriminations, le racisme et la négrophobie sans revenir sur les 80 années d’histoire coloniale, qui ont laissé des traces dans les mentalités, les esprits mais aussi dans sa politique ». Et l’on ne peut agir et penser contre la colonialité du pouvoir en Belgique sans penser ses formes contemporaines, sans restituer les inégalités géographiques (différences d’espérances de vie entre le croissant pauvre et le croissant colonial), sans penser les dispositifs racistes de ségrégation (plans canal, déchéance de la nationalité, profilage racial, ségrégation scolaire, opérations Medusa, etc.). La plainte portée par le bourgmestre socialiste de Lessines contre Nordine Saidi et les Bruxelles Panthères est à inscrire dans l’histoire longue de la colonialité négro-islamophobe en Belgique. Un texte très important à relire de toute urgence.
Il n’est plus seulement question de résistance, il est question d’offensive !
Intervention de Nacira Guénif au Rassemblement fraternel contre l’islamophobie du samedi 19 octobre 2019, place de la République, Paris.
Bonjour,
Je vais essayer de parler fort pour faire entendre toutes les voix qui nous animent aujourd’hui. Je m’appelle Nacira Guénif, je suis la fille d’une femme qui a porté, à la fin de sa vie, un voile, et qui un jour a été insultée dans la rue de la ville où nous habitions. C’est aussi sa voix aujourd’hui que je veux porter, même si je ne suis pas voilée. Du fond de sa dignité, elle n’a pas compris ce qui lui arrivait, mais elle a reconnu le visage du colonisateur, qui l’avait fait mettre sous le Code de l’indigénat, et qui avait cherché à l’humilier toute sa vie. C’est donc aussi au nom de ma mère, qui a été comme cette femme, comme Fatima, comme tant d’autres, humiliée, menacée dans son intégrité, tout au long de sa vie, parce qu’elle était née indigène, en Algérie, parce qu’elle vivait en France chez l’ancien colonisateur, et parce qu’elle était fière de porter les signes de la religion qui l’avait portée tout au long de sa vie…
De l’innocence blanche et de l’ensauvagement indigène : ne pas réveiller le monstre qui sommeille
Ce texte est une version améliorée d’une intervention faite d’abord à la New School for social Research, New-York, le 11 mars 2019, puis à Brown University, Providence, le 12 mars 2019, à Rutgers University, Brunswick, le 14 mars 2019 et enfin à l’Université de Naples, le 17 mai 2019.
« Il n’y a aucun doute qu’Abu-Jamal est coupable ».
Seth Williams, procureur de Philadelphie
Merci à La New-School de cette invitation qui m’honore. Merci à Ann Stoler et à Gil Anidjar. Merci à vous tous d’être là pour m’écouter.
D’abord comme nous allons aborder ensemble un débat sur la notion d’innocence et que ce débat a lieu à New-York, aux États-Unis, au cœur de l’empire, je ne peux pas ne pas me présenter pour ce que je suis : certes une militante décoloniale, certes, une militante politique, mais surtout une « citoyenne », habitante d’un pays du Nord, la France, qui fonde sa puissance sur son passé/présent colonial. À ce titre, le terme « citoyenne » me paraît être un cache-sexe pour brouiller la réalité de ce que je suis réellement car ces rapports de pouvoir asymétriques dont je profite objectivement ne sont rien d’autre qu’un crime déguisé. Dès lors, je ne peux que me présenter à vous pour ce que je suis réellement : une criminelle. Il ne s’agit pas pour moi de battre ma coulpe, ce qui serait déjà une échappatoire, mais simplement de ne pas être tentée par une forme ou une autre de blanchiment qui à mes yeux est une entrave à l’action politique.
Du racisme juridique au racisme d’État
Intervention de Selma Benkhelifa, le 27/04 au Théâtre National dans le cadre de la représentation » Le Chœur d’Ali Aarrass » de Julie Jaroszewski.
« Du racisme juridique au racisme d’État : Indissociable du contexte idéologique qui la produit, la Loi est, comme tout dispositif institutionnel, porteuse d’un message politique. Face à l’extrême-droitisation incessante du champ politique en Belgique et en Europe, comment sert-elle d’instrument à l’État et ses différentes instances pour organiser et justifier la domination raciale ? » Par Selma Benkhelifa
Où mène le racisme ‘décomplexé’ de la sphère politico-médiatique
Après Utøya en Norvège, Christchurch, en Nouvelle Zélande.
Dans les deux cas, la haine. La haine à l’état pur.
Dans son expression la plus brutale, la plus violente, la plus viscérale.
BlackFace et déguisements du KKK dans le folklore belge
Au Carnaval d’Alost, des déguisements du Ku Klux Klan ne passent pas
« Il est évident que l’extrême-droite ne se sent en aucun cas menacée par ces ‘moqueries' ». | © BELGA PHOTO JONAS ROOSENS
Déjà épinglé pour des dérives antisémites, le Carnaval d’Alost est également critiqué par la Nouvelle Voie Anticoloniale pour la présence d’un char de suprémacistes blancs qui se prennent notamment en photo avec le leader d’extrême droite de Forza Ninove, Guy D’haeseleer.
Contre le racisme d’État et les violences policières
Nous, migrant.e-s chassé.e-s, torturé.e-s, traumatisé.e-s, persécuté.e-s par l’État et le système des frontières ;
Nous, habitant.e-s des quartiers populaires harcelé.e-s et humilié.e-s au quotidien par les forces de police et ciblé-e-s par le racisme d’État ;
Nous marcherons ensemble, contre le racisme d’État et les violences policières.
Dimanche 17 mars 2019 à Bruxelles. ( Avenue Stalingrad au niveau du Mégaphone )