Vidéo de la présentation d’ Antonio Carmona Baez
» La révolution bolivarienne et le socialisme décolonial »
Stop au PIR bashing ! Soutien à l’antiracisme politique
Publié le 26 juin 2017 par Collectif Une véritable campagne médiatique est actuellement menée contre Houria Bouteldja et le Parti des Indigènes de la République. Elle touche aussi les cadres politiques, militants et intellectuels non Blancs, soupçonnés d’une quelconque implication dans les combats de l’antiracisme politique, la gauche solidaire de ces combats et celles et … Lire la suite
Frantz Fanon par Raphaël Confiant, ou l’extension du domaine de la créolité
Frantz Fanon par Raphaël Confiant, ou l’extension du domaine de la créolité 15 juin 2017 Par Lise Wajeman Avec les moyens de la littérature, Raphaël Confiant offre une biographie de Frantz Fanon, pour le « désiconiser » et transmettre aux jeunes générations de quoi outiller leurs luttes. Entretien avec l’auteur. « Raphaël Confiant est surtout connu pour ses nombreux … Lire la suite
L’heure est venue
L’heure est venue Congreso Nacional Indígena CNI Ejército zapatista de liberación nacional EZLN Au peuple du Mexique Aux peuples du monde Aux médias Aux signataires nationaux et internationaux de la Sicième Déclaration de la Jungle Lacandone Nous adressons au monde cette parole urgente depuis l’Assemblée Constitutive du Conseil autochtone de gouvernement où nous … Lire la suite
François Houtart : « Garder un idéal révolutionnaire »
Une de mes premières rencontres avec François Houtart remonte au début de l’année 1991, à l’occasion de notre mobilisation contre la première guerre du Golfe. En février 91, des artistes et des intellectuels réunis à Ouagadougou, Burkina Faso à l’occasion du Festival du Film FESPACO, ont rédigé la déclaration « La nouvelle guerre de cent ans: … Lire la suite
Conclusion de « Les damnés de la terre »
Frantz Fanon Conclusion de « Les damnés de la terre » Allons, camarades, il vaut mieux décider dès maintenant de changer de bord. La grande nuit dans laquelle nous fûmes plongés, il nous faut la secouer et en sortir. Le jour nouveau qui déjà se lève doit nous trouver fermes, avisés et résolus. Il nous faut quitter … Lire la suite
Interview : Françoise Vergès, « Le ventre des femmes. Capitalisme, racialisation, féminisme »
L’historienne réunionnaise Françoise Vergès publie « Le ventre des femmes. Capitalisme, racialisation, féminisme », un essai passionnant sur la gestion politique de la natalité dans les Outre-mer et ses conséquences dans les années 60 et 70, à partir du cas emblématique de La Réunion. Ce nouvel essai de l’auteure retrace une page souvent occultée de l’histoire de … Lire la suite
Visages de l’islamophobie.
Première partie. Un article de Ramón Grosfoguel, traduit par Matchikh Issam et Thibaut Rouchon. Relecture Claude Rougier et Philippe Colin. Tout débat sur l’islamophobie contemporaine doit partir d’une réflexion sur la cartographie du pouvoir global tel qu’elle existe depuis 522 ans. Si nous comprenons le « système monde moderne » comme un système exclusivement organisé autour de … Lire la suite
Que tremble la terre jusque dans ses entrailles
Que tremble la terre jusque dans ses entrailles1 Aux peuples du monde Aux médias libres A la Sexta Nationale et Internationale Convoqués pour la commémoration du 20e anniversaire du Congrès National Indigène et de la vive résistance des peuples, nations et tribus originaires de ce pays le Mexique, et qui parlentamuzgo, binni-zaá, chinanteco, chol, chontal … Lire la suite
La Conquista de l’Amérique: salle des tortures de la modernité par Luis Martinez Andrade
« Il est important de souligner la distinction entre colonialisme et colonialité. Le colonialisme est un phénomène historique qui a lieu jusqu’au XVIe siècle. Le terme décrit le cas d’un peuple ou d’une nation qui conquiert un autre espace territorial.
Par colonialité, en revanche, nous entendons un schéma de domination qui est né en 1492, après la «découverte», mais qui a vraiment été imposé avec la conquête de l’Amérique latine. Ce schéma de domination est matériel, économique, mais aussi symbolique. Le pouvoir hispano-lusitain n’a pas seulement imposé la langue mais également sa vision du monde, chrétienne, dualiste, avec laquelle sont nés les mythes de la modernité. Selon ces mythes, les peuples indigènes étaient des peuples sans âmes, barbares, qui devaient être «sauvés» par un pouvoir européen pour devenir humains.
Ce schéma de colonialité n’a malheureusement pas été détruit avec les indépendances du XIXe siècle. Après les processus d’autonomisation politique, c’est un noyau créole qui s’est emparé de l’appareil d’État en laissant toujours de côté les populations indigènes et noires. Les indigènes n’étaient jamais perçus comme citoyens, et c’est resté comme une sorte d’atavisme dans l’imaginaire. C’est pour ça que l’on continue de parler de colonialité comme d’un phénomène qui va de pair avec la modernité et le capitalisme. »
Luís MARTÍNEZ ANDRADE (°1981, Puebla) est Mexicain. Docteur en sociologie de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales. En 2009, il a reçu le premier prix du concours international de l’essai » Penser à contre-courant » organisé par l’Institut Cubain du Livre et le Ministère de la Culture de Cuba. Ses recherches portent sur la relation entre l’écologie et la religion, la pensée latino-américaine, la Théorie critique et les mouvements sociaux.
Luis Martinez Andrade nous parlera de comment la civilisation européenne s’est positionnée comme référence, et le recadre dans un analyse sur différents points: capitalisme, colonialisme, et religion.
Luis Martinez Andrade retrace la constitution de la matrice coloniale dans laquelle l’Amérique Latine est insérée depuis la conquête européenne, puis propose de penser son dépassement par les luttes sociales appuyées par la théologie de la libération.
Dimanche 15 Janvier 2017 de 14h00 à 18h00
Le Space CC + Café (Art@Azira vzw / asbl)
Sleutelstraat 26 Rue de la clé
1000 Brussels
A propos du Génocide Mémorial Day.
Cet événement a débuté en Janvier 2010 avec la convergence de deux idées.
La première nécessité était de contrer l’idée que certains génocides sont plus exclusive que d’autres et donc digne d’une plus grande attention.
La deuxième nécessité est que ce ne serait pas seulement un souvenir théorique, mais commencer à identifier les pratiques génocidaires actuelles en vue de les arrêter.
La philosophie de ce projet rejette l’idée qu’il y a une hiérarchie des victimes en fonction de leur origine. Nous voulons tenir les gens responsables dans le cadre de GMD en mettant en évidence les personnes et les structures de pouvoir qui ont commis des génocides ou des actes de génocide et nous voulons rappeler les victimes de ces génocides et actes de génocide qui ont perdu leur vie.
L’initiative est britannique, mais il se déroule au même moment à Amsterdam, Londres, Paris et cette année à Bruxelles.
Cette journée est appelée à se pérenniser pour que reste vive la mémoire des crimes et génocides coloniaux, de la traite négrière et de l’esclavage et pour que ces crimes occultés et perpétrés par les « nations civilisées » soient pleinement reconnus et assumés par l’ensemble des peuples européens.