L’insurrection zapatiste, 30 ans après

Oui, cela fait trente ans aujourd’hui. Trois décennies. L’événement sanctionne la fin du siècle dernier. Le 1er janvier 1994, le jour même de l’entrée en vigueur de l’ALENA, l’Accord de libre-échange nord-américain (États-Unis, Canada, Mexique), quelques milliers d’indigènes mayas du Chiapas, dans le Sud-Est mexicain, « déclarent la guerre », vieilles pétoires à la main, à l’armée fédérale et au « dictateur » Carlos Salinas. Leur porte-parole, le sous-commandant Marcos, est l’un des rescapés du noyau de révolutionnaires, universitaires guévaristes, entrés clandestinement dix ans plus tôt dans la région, pour y créer l’Armée zapatiste de libération nationale (Ejército Zapatista de Liberación Nacional ou EZLN) et y « allumer la révolution ».

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À 30 ANS DE L’INSURRECTION ZAPATISTE

Par  Bernard Duterme

Oui, cela fait trente ans ce 1er janvier. Trois décennies. L’événement sanctionne la fin du siècle dernier. Le 1er janvier 1994, le jour même de l’entrée en vigueur de l’Accord de libre-échange nord-américain (États-Unis, Canada, Mexique), quelques milliers d’indigènes mayas du Chiapas, dans le Sud-Est mexicain, « déclarent la guerre », vieilles pétoires à la main, à l’armée fédérale et au « dictateur » Carlos Salinas. Quels visages et virages a pris cette détonnante rébellion ? Qu’en est-il aujourd’hui ?

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JOURNÉE DE LA RÉSISTANCE ET DE LA DIGNITÉ INDIGÈNE

APPEL À UNE ACTION MONDIALE CONTRE LA MILITARISATION ET LA GUERRE CAPITALISTE ET PATRIARCALE ENVERS LES PEUPLES DE TOUT LE MEXIQUE ET DU MONDE, ENVERS L’EZLN ET LES COMMUNAUTÉS ZAPATISTES, ET ENVERS LES PEUPLES AUTOCHTONES DU MEXIQUE. 3 octobre 2022.

12 OCTOBRE
JOURNÉE DE LA RÉSISTANCE ET DE LA DIGNITÉ INDIGÈNE

Aux peuples du Mexique et du monde,
Aux peuples autochtones,
Aux organismes et collectifs défenseurs des droits humains,
À la Sexta nationale et internationale,
Aux réseaux de résistance et de rébellion,
À l’Europe insoumise, digne et rebelle,
Aux signataires d’Une déclaration pour la vie,

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Rencontre autour des violences racistes et d’Etat au Mexique et en Belgique

A l’occasion de la venue en Belgique de la délégation des zapatistes de l’EZLN (Armée Zapatiste de Libération Nationale) et du CNI (Congrès Nationale Indigène).

Dans le cadre de sa participation au réseau d’accueil des zapatistes (RAZB), Bruxelles Panthères organise une rencontre avec une délégation zapatiste venue du Chiapas insurgé, dans le sud du Mexique

 Vendredi  29 octobre 2021

Accueil dès 18h30.
Début à 19:00 – 22:00
 Occupation KBC, Avenue du Port 12, 1080 Molenbeek

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25 ans d’insurrection zapatiste : « C’est une forme de démocratie réelle, radicale »

C’est un anniversaire qui a eu peu d’écho dans la presse. Le premier janvier 1994, jour d’entrée en vigueur de l’accord de libre-échange nord-américain (ALENA), commençait le soulèvement zapatiste dans le sud du Mexique. Communes autonomes, conseils de bon gouvernement, assemblées régionales, propriété collective des terres : Jérôme Baschet, l’auteur de La rébellion zapatiste et de Adieux au capitalisme, revient pour nous sur cette expérience longue de 25 ans.

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L’heure est venue

L’heure est venue   Congreso Nacional Indígena CNI Ejército zapatista de liberación nacional EZLN   Au peuple du Mexique Aux peuples du monde Aux médias Aux signataires nationaux et internationaux de la Sicième Déclaration de la Jungle Lacandone Nous adressons au monde cette parole urgente depuis l’Assemblée Constitutive du Conseil autochtone de gouvernement où nous … Lire la suite

A propos de paroles ardentes et de rêves rebelles : l’insurrection indigène (Rebelion)

Luis MARTINEZ ANDRADE

Le 1er janvier 1994, dans le sud-est mexicain, un groupe d’indigènes, le visage recouvert d’un passe-montagne et armés de fusils rustiques, défiait le gouvernement et l’armée du Mexique. Ils réclamaient la terre, du travail, un toit, de la nourriture, la santé, l’éducation, la liberté, l’indépendance, la démocratie et la justice pour les 56 ethnies de la République. La nouvelle d’un soulèvement populaire dans le coin le plus pauvre du pays faisait l’effet d’une douche froide autant sur la classe politique que sur les élites patronales, car à cette époque, l’information qui faisait la une des principaux média était la si fameuse entrée du Mexique dans la «  modernité » à travers la signature du Traité de Libre Echange. En plus de souligner une relation asymétrique entre deux pays faisant partie du G8 et leur homologue mexicain, ce traité avait pour objectif la consolidation du modèle néolibéral. C’est pour cette raison que le mouvement néo-zapatiste faisait irruption sur la scène politique afin de dénoncer la comédie néfaste et abjecte préparée par le président de l’époque : Carlos Salinas (du Parti Révolutionnaire Institutionnel, PRI).

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