Sadri khiari, intellectuel et militant tunisien, coauteur avec Houria Bouteldja du récent Nous sommes les indigènes de la république (éd. Amsterdam), invite la gauche française à mesurer et prendre en compte la domination racialiste dont sont l’objet les « émigrés-immigrés » de France et leurs enfants. Dans notre trimestriel (actuellement en kiosques) nous publions des extraits de son intervention prononcée fin octobre lors du colloque du Lausanne « Penser l’émancipation », nous vous proposons de retrouver ce texte dans sa version intégrale.
Avec Egalité et Les Indigènes de la République
Avec Egalité et Les Indigènes de la République
Le texte qui suit part d’une situation d’expérience se produisant en Belgique. Ne croyez en rien que les problématiques qui s’y révèlent devraient se confiner à ce seul royaume. Elles concernent au contraire, je pense, toute les forces disons « de gauches réelle », ayant réellement soif de justice et de changement radical dans tous les royaumes – seraient-ils officiellement républicains – d’Europe de l’Ouest. En revanche, ce texte n’engage que moi-même. Je ne fais pas partie d’Egalité, et ce n’est que moi, Jérémie Piolat – « réfléchisseur » sur le colonialisme comme phénomène universel – qui m’exprime dans ces lignes rapides.
CE QUE PEUT UNE MINORITÉ
CE QUE PEUT UNE MINORITÉ[1]
Le texte ci-dessous a été prononcé dans les locaux du mouvement Égalité par Félix Boggio Éwanjé-Épée et Stella Magliani-Belkacem lors de la présentation d’un ouvrage qu’il et elle ont coordonné, Race et capitalisme (Syllepse, 2012).
‘Tegen politiegeweld’
Egalité telt enkel kandidaten die in volkswijken wonen.
BRUSSEL – Nog een nieuwe partij in Brussel is de tweetalige lijst Egalité. De beweging bestond in 2008 na de bombardementen in de Gazastrook in Palestina en biedt zich nu in acht Brusselse gemeenten aan.
Pourquoi évoquer la Palestine dans un programme électoral communal ?
Communes, racisme et politique internationale.
lundi 3 septembre 2012, par Paul Willems
Pourquoi inclure dans un programme électoral communal un point concernant la Palestine. Les gens s’étonnent ? Certains se disent choqués. Mais est-ce réellement sans rapport avec le sujet ?
Les luttes de l’immigration postcoloniale dans la «révolution citoyenne»
Les luttes de l’immigration postcoloniale dans la «révolution citoyenne»
Intervention aux Estivales citoyennes 2012 du Front de gauche. Atelier : « Antiracisme, multiculturalisme : quelles stratégies de la gauche d’alternative contre les discriminations et pour l’égalité ? »
Quand on est amené à parler de « racisme » et d’« antiracisme » dans des espaces politiques à gauche de la gauche, on se trouve le plus souvent confronté à un embarras et une confusion assez rares: tandis que les économistes nous parlent en détail de la dette illégitime et de la nécessité d’arrêter de la payer, personne ne semble s’inquiéter de ce qu’est le racisme et surtout de comment le combattre. La plupart des acteurs et actrices de ces espaces se satisfont d’une opposition abstraite, morale, au racisme. Les discussions se limitent à des considérations très vagues sur les « préjugés » ; on se focalise sur la situation des étrangers, ou l’on prétend encore que les populations issues de l’immigration postcoloniale sont stigmatisés parce qu’ils et elles sont, tendanciellement, les plus pauvres. On évacue dès lors le racisme comme objet de pensée et comme système sur lequel on peut agir.
Les pauvres, entre mépris et dignité – Faire renaître les cultures populaire
Intervention de Jérémie Piolat, philosophe, le 25 juillet 2012. La communauté Emmaüs-Lescar-Pau et le journal d’analyse politique le Sarkophage ont co-organisé les 24 25 26 juillet 2012 le premier Forum mondial de la pauvreté sur le thème – Les pauvres, entre mépris et dignité – Faire renaître les cultures populaires –