Il faut sauver le gréviste de la faim Khader Adnan, en danger de mort imminente !

Il faut sauver le gréviste de la faim Khader Adnan, en danger de mort imminente !

Adnan est un révolutionnaire infatiguable qui lutte depuis longtemps contre l’occupation. Il a été arrêté 12 fois et a passé un total d’environ 8 ans dans les prisons de l’occupant.

Le Club des prisonniers palestiniens a annoncé aujourd’hui que le prisonnier en grève Sheikh Khader Adnan avait atteint un stade très critique de sa grève de la faim, qui dure maintenant depuis 71 jours, et qu’il risquait le martyre à tout moment.

Pour sa part, l’Association des prisonniers de Wa’ed a affirmé que la maladie du cheikh Adnan et son éventuel martyre constitueraient un crime de la part du régime sioniste et a mis en garde contre les répercussions de cette situation.

« La négation par l’occupation des droits humains fondamentaux [d’Adnan] et la limitation de l’attention des médias sont dangereusement préoccupantes à la lumière de la détérioration de son état de santé », a déclaré l’association.

Lire la suite

Le sionisme en crise : la résistance palestinienne ouvre un nouvel horizon

Par Palestinian Youth Movement

Trop longtemps, le mouvement mondial de solidarité n’a perçu les Palestiniens que comme des victimes de la violence israélienne. Le contexte actuel nous invite à remettre en question la pérennité du projet sioniste et à réévaluer notre lutte.

Au cours des dernières semaines, des événements importants sont survenus dans la Palestine historique.

Le 7 janvier 2023 a marqué le début des manifestations sionistes en réponse aux réformes judiciaires proposées par Israël. Parallèlement, nous avons également assisté à une intensification de la violence coloniale perpétrée par l’entité sioniste à l’encontre des Palestiniens : le mois de janvier a été le plus meurtrier en Cisjordanie depuis près d’une décennie, et les dernières semaines ont été marquées par une violence accrue à l’égard des Palestiniens à Al-Aqsa.

En réponse à ces agressions, nous avons assisté à une intensification des efforts de résistance de la part de groupes à travers la Palestine historique, ainsi qu’au Liban et en Syrie.

Lire la suite

Contre le particularisme des dominants, pour l’universalité insurgée

Dans son livre Le Malentendu. Race, classe et identité, Asad Haider propose une critique des politiques de l’identité et avance des perspectives pour penser un antiracisme politique et radical. Avec l’aimable autorisation des éditions Amsterdam, nous mettons à disposition un extrait du chapitre 6, où il discute le problème de l’universalisme, réfutant la fausse alternative entre un universalisme d’en haut, uniformisant et paternaliste d’un côté, et un particularisme de l’identité qui enferme les subalternes dans un statut de victimeSe réclamant de l’héritage de la Révolution haïtienne et de la Déclaration des droits de l’homme de 1793, il défend ainsi la piste de l’universalité insurgée, partant des combats singuliers mais visant la libération de tou-tes.

Lire la suite

Ma famille a survécu au massacre de Deir Yassine. 75 ans plus tard, nous exigeons toujours la justice

 Dina Elmuti pour Mondoweiss  | Traduction J.Ch. pour l’AURDIP |

Ce jour là il y a 75 ans, ma grand-mère et sa famille ont survécu au Massacre de Deir Yassine en 1948. J’ai hérité des souvenirs de ma famille, des cicatrices qui les accompagnent et du devoir de ne jamais oublier.

Lire la suite

L’État-nation comme pivot de l’impérialisme

Ce texte est tiré d’une intervention faite lors de l’inauguration de l’Ecole Décoloniale, le 6 octobre 2019 , à La Colonie.

On m’a demandé aujourd’hui de parler de « l’État-nation comme pivot de l’impérialisme », vaste programme. La question de l’État, de son rôle et de sa place dans l’impérialisme contemporain est essentielle à toute politique décoloniale. La question sous-jacente porte en quelque sorte, et pour paraphraser Claude Serfati[1] sur le rapport entre les dynamiques « économiques et géopolitiques. » Si l’on suit la fameuse phrase de Rosa Luxemburg, dans le 31e chapitre de L’accumulation du capital, selon laquelle « [l]’impérialisme est l’expression politique du processus de l’accumulation capitaliste se manifestant par la concurrence entre les capitalismes nationaux », alors il est évident que le rôle des États doit être central dans toute analyse décoloniale. Cependant, l’impérialisme contemporain n’est, bien évidemment, plus configuré de la même manière qu’à l’époque de Luxemburg. Certains théoriciens de l’impérialisme expliquent par exemple que la domination impérialiste ne repose plus principalement sur les États-nations. On pourrait, en effet, arguer que la transnationalisation toujours plus grande du capital sape la centralité des États-nations dans l’impérialisme contemporain – ce qui n’efface pas leur rôle pour autant. Afin de ne pas traiter de ce sujet de manière trop vague et superficielle, je vais m’attarder sur un cas bien précis (un cas d’école de transnationalisation du capital) : celui de l’Union européenne (UE).

Lire la suite

Les sanctions et l’évolution de l’ordre mondial : quelques perspectives depuis le Sud global

Ce texte a été initialement publié sur le site « Developing Economics », qui nous a aimablement autorisé à le traduire.

Farwa Sial est chercheuse à l’Université de Manchester (Grande-Bretagne). Ses recherches portent sur le développement, dans une perspective comparative, la politique industrielle, les entreprises, la géographie économique et l’évolution du paysage de l’aide au développement. On peut la suivre sur Twitter : @FarwaSial.

Lire la suite

MUMIA ABU-JAMAL En direct de la prison SCI Mahanoy

Le centre de détention se situe à trois heures de route de New-York, dans une zone forestière inhospitalière de cette partie de l’Etat de Pennsylvanie (nord), où est incarcéré le journaliste afro-américain Mumia Abu Jamal. Accusé et condamné pour le meurtre d’un policier blanc – ce qu’il a depuis toujours farouchement nié – il purge une peine à perpétuité.

En avril prochain, Mumia aura 69 ans. Il va entamer sa 42ème année de détention. Après trois décennies passées dans le couloir de la mort, il échappera à deux ordonnances d’exécution grâce à la mobilisation internationale et sa peine sera commuée en prison à vie mais sans possibilité de libération conditionnelle.

Pour saisir l’horreur de sa situation d’enfermement, il est impératif de revenir à l’année 2022.

Lire la suite

En Tunisie, une reprise en main du pouvoir sécuritaire ?

Depuis le début du mois de février 2023, en Tunisie, plusieurs vagues d’arrestations ont frappé des figures de l’opposition et des militants accusés par le président Kaïs Saïed de « traîtrise » et de « complot », indiquant une accentuation du tournant autoritaire du pouvoir. Aussi, le président tunisien a prononcé un discours notablement raciste le 21 février dernier qui a particulièrement choqué en ce qu’il reprend pleinement la thématique du « grand-remplacement » des courants néofascistes européens.

Dans cet article, la sociologue Héla Yousfi analyse les mécanismes à l’oeuvre derrière cette dynamique néolibérale et autoritaire, depuis le soulèvement du 17 décembre 2010 à nos tristes jours.

***

Lire la suite

POUR LA RÉGULARISATION DES PERSONNES SANS-PAPIERS

MANIFESTATION NATIONALE

5 mars – 14h00 – Départ Gare du Nord

COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA COORDINATION DES SANSPAPIERS DE BELGIQUE

La politique d’asile et migration belge : rien que du laisser mourir

 Bruxelles | 

Les personnes sans-papiers ont traversé l’année 2022 avec une boule à la gorge. Elles sont vraiment assommées, car depuis 2014, rien n’a été décidé pour leur intégration dans l’Etat de droit belge. En effet, voilà déjà une décennie qu’elles continuent à toujours être la crise oubliée en Belgique. Mêmes les médias belges se refusent d’étaler leurs réalités de vie. Ils attendent toujours les actions de désespoir de ces personnes déjà très vulnérables pour essayer de parler d’elles. Installées de façon préméditée dans un trou noir, dans l’invisibilité totale, les personnes sans-papiers n’ont bénéficié d’aucun regard bienveillant des différents gouvernements qui se sont succédés. Comme d’accoutumée, à l’aube de cette nouvelle année, aucune entité d’Etat ne leur a formulé des vœux de bonheur. Les responsables politiques belges ignorent que « le bonheur est la seule chose qui se double si on le partage ».

Lire la suite