DÉBAT« DE QUOI LA BURQA PRIDE EST-ELLE LE NOM ? » CENSURE PAR LE PS

Communiqué de presse
DÉBAT« DE QUOI LA BURQA PRIDE EST-ELLE LE NOM ? » CENSURE PAR LE PS

Quart d’X, collectif antiracismes, souhaitait revenir sur la manifestation Burqa Pride, organisée il y a un an à l’ULB. A l’époque, plusieurs dizaines de personnes – syndicalistes, étudiant.e.s, militant.e.s de gauche, indigènes ou non -, entendaient protester contre la tribune laudative accordée à Caroline Fourest, « porte-parole de l’islamophobie de gauche » comme l’a définie Alain Gresh, du Monde diplomatique. Ils voulaient dénoncer un discours islamophobe, relayé partout dans les médias et les discours politiques, perçu comme alimentant l’extrême-droite et occultant les problèmes socio-économiques réels auxquels est confrontée la société. Le traitement médiatique donné à cette manifestation validait, de fait, ce qui était dénoncé. A savoir un racisme institutionnel migraphobe, qui construit une partie de la population comme le principal danger auquel la société devrait faire face.

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A propos de paroles ardentes et de rêves rebelles : l’insurrection indigène (Rebelion)

Luis MARTINEZ ANDRADE

Le 1er janvier 1994, dans le sud-est mexicain, un groupe d’indigènes, le visage recouvert d’un passe-montagne et armés de fusils rustiques, défiait le gouvernement et l’armée du Mexique. Ils réclamaient la terre, du travail, un toit, de la nourriture, la santé, l’éducation, la liberté, l’indépendance, la démocratie et la justice pour les 56 ethnies de la République. La nouvelle d’un soulèvement populaire dans le coin le plus pauvre du pays faisait l’effet d’une douche froide autant sur la classe politique que sur les élites patronales, car à cette époque, l’information qui faisait la une des principaux média était la si fameuse entrée du Mexique dans la «  modernité » à travers la signature du Traité de Libre Echange. En plus de souligner une relation asymétrique entre deux pays faisant partie du G8 et leur homologue mexicain, ce traité avait pour objectif la consolidation du modèle néolibéral. C’est pour cette raison que le mouvement néo-zapatiste faisait irruption sur la scène politique afin de dénoncer la comédie néfaste et abjecte préparée par le président de l’époque : Carlos Salinas (du Parti Révolutionnaire Institutionnel, PRI).

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Femmes des quartiers populaires, en résistance contre les discriminations.

Sur le dernier livre du sociologue Saïd Bouamama.

Ce livre est le fruit d’un travail mené par Zouina Meddour (chargée de mission, « lutte contre les discriminations ») et Saïd Bouamama (sociologue) avec un groupe de femmes des quartiers populaires du Blanc-Mesnil qui s’expriment à la première personne.

« Nous sommes près d’une trentaine, d’origines plurielles, et avons de trente à soixante-quinze ans. Nous venons des quatre coins de la ville de Blanc-Mesnil et sommes représentatives de l’ensemble de sa population. »

Ces rencontres menées durant deux ans ont abouti à l’écriture collective d’un livre sur leurs conditions de vie, leurs propositions pour sortir de l’impasse des discriminations…

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Les Indigènes et l’homosexualité : Droit de réponse

Droit de réponse
Les Indigènes et l’homosexualité : du procès d’intention à la calomnie

Félix Boggio Ewanjé-Epée, Stella Magliani-Belkacem et leur petit livre vert

Voilà bientôt un mois qu’un article, initialement paru sur StreetPress puis relayé par Rue89, suscite l’indignation et sème le doute à propos de notre ouvrage « Les Féministes blanches et l’empire ». L’auteur du sinistre papier, Robin d’Angelo, y prétend que nous « apportons de l’eau au moulin » à une « surprenante théorie » selon laquelle « l’identité homosexuelle » ne serait pas « adaptée au monde arabe et africain ».

Il faut avouer que nous avons été tout aussi « surpris » que le journaliste par ce qui a été retenu de l’argument du livre et de nos propos rapportés, tant nos intentions sont à l’extrême opposé de celles que son papier calomnieux voudrait nous prêter – comme l’indiquait une mise au point de Zineb Dryef mettant à disposition de tous et toutes le chapitre qui traite précisément de la question au sein du livre incriminé.

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Moad, 14 ans, injurié (« Sale arabe ») et tabassé à la matraque

Dans le cadre de la Journée Internationale contre les brutalités policières, du vendredi15 mars 2013, ÉGALITÉ organise une rencontre avec Moad et ses parents, le Vendredi 08 Mars .

Aujourd’hui, les flics peuvent bien continuer d’agir comme des vrais cowboys qui semblent être au-dessus des droits humains. C’est pourquoi nous devons créer une solidarité plus forte que la leur. Nous devons nous mobilisés pour faire avancer la justice et la vérité. Si nous voulons réellement renverser la vapeur, nous devons le faire pour toutes les victimes de bavures policières; nous lever et mettre fin au silence faire cesser l’impunité.

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Mr Peres reçu à Bruxelles, est-ce bien raisonnable ?

OPINIONS | mardi 5 mars 2013 à 15h54

Victor Ginsburgh

Alors que certains professeurs de l’ULB comme Marc Uyttendaele sont favorables à une rencontre entre Shimon Peres et le recteur de l’ULB, d’autres le sont beaucoup moins. Comme Victor Ginsburgh, professeur émérite de la même université et observateur critique de la politique israélienne.

Monsieur « Indignez-vous » vient de mourir et ce n’est pas Monsieur l’avocat Uyttendaele qui le remplacera. Est-il ignorant, de mauvaise foi ou les deux ?

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Du pouvoir. Sur le « Malcolm X » de Sadri Khiari

Les « colonisés de l’intérieur » : une question de stratégie

Lorsqu’il y a quelques mois, a été annoncée la publication prochaine d’un essai sur Malcolm X signé Sadri Khiari (MX dans la suite du texte) aux Éditions Amsterdam, il nous est immédiatement apparu qu’il serait opportun de rapporter et confronter cet ouvrage aux thèses et positions exprimées par le mouvement, né en 2005 et devenu en 2010 parti, des Indigènes de la république (PIR) dont notre auteur est l’un des membres fondateurs et l’une des principales plumes, et dont un recueil d’articles et interventions, accompagné d’un long entretien, a été publié par la même maison d’édition à l’automne 2012 sous le titre : Nous sommes les Indigènes de la république (NSIR dans la suite du texte). La question qu’il nous paraissait important de soulever était la suivante : dans quelle mesure et de quelle manière les mouvements noirs américains radicaux constituaient-ils une source d’inspiration et de réflexion pour le PIR ? Cette question, simple et en apparence très convenue, nous semblait néanmoins être un moyen de donner un peu d’air au pesant débat entourant les Indigènes de la république en libérant, fût-ce momentanément, la question de la « France postcoloniale » de la perspective et du langage dans lequel elle est généralement formulée, et pour une part enfermée.

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