Assigné à résidence en Angleterre, le fondateur de Wikileaks se confie sur son combat contre le « Times », son incarcération en isolement ainsi que l’avenir du journalisme
A quelques jours de Noël Julian Assange vient de déménager dans sa nouvelle demeure cachée quelque part dans l’Angleterre profonde. La maison de deux chambres, prêtée par un supporteur de Wikileaks, est confortable mais moins que la demeure où il a vécu pendant 363 jours en attendant la décision de la Justice britannique sur la demande d’extradition de la Suède pour une accusation d’agression sexuelles contre deux femmes qu’il avait brièvement rencontrées en août 2010.