« Tous nous avons subi, dans ce pays, l’oppression politique imposée par l’homme blanc, l’exploitation économique imposée par l’homme blanc et la dégradation sociale imposée par l’homme blanc. Lorsque nous nous exprimons ainsi, cela ne veut pas dire que nous sommes anti-Blancs, mais que nous sommes opposés à l’exploitation, opposés à la dégradation, opposés à l’oppression. Et si l’homme blanc ne veut pas que nous soyons ses ennemis, qu’il cesse de nous opprimer, de nous exploiter, de nous dégrader. »
Caroline Fourest, l’incendiaire qui crie « au feu! »
Caroline Fourest, l’incendiaire qui crie « au feu! »
Saïd Bouamama, sociologue, et Pierre Tevanian, philosophe, pris à partie par Caroline Fourest après l’annulation d’un débat, samedi 16 septembre à la Fête de l’Humanité, lui répondent: «Au-delà de nos deux personnes, dans la version des faits de Fourest et du Parti de Gauche, ce sont tou-te-s les participant-e-s à une action de protestation non-violente qui sont stigmatisé-e-s ».
Qu’on ne dise plus jamais qu’il ne s’est rien passé à Sabra et Chatila
Nommer l’innomable
Jacques-Marie Bourget
Sabra et Chatila : deux camps palestiniens de Beyrouth-Ouest qui, il y a trente ans, basculaient dans l’horreur. Et qui n’évoquent plus grand-chose : héroïnes de roman pour les plus jeunes, vague souvenir pour les autres… Il était temps que J.-M. Bourget et M. Simon secouent les ossuaires gisant dans les mémoires.
Collez-leur une étoile, tant que vous y êtes !
Tolérance zéro : une stupidité hors de prix
Non aux expulsions et a l’ enfermement
Fouad Laajily est membre de l’Association Marocaine des Droits de l’Homme et du Collectif Sanspapiers Belgique.
La future prison de Haren suscite les protestations d’habitants
© belga.
Le comité d’habitants de Haren a protesté lundi soir au conseil communal de la Ville de Bruxelles contre la construction d’une prison dans cette localité dépendant de la Ville, située au nord de la capitale. Dans une interpellation publique, il s’est demandé comment la Ville serait en mesure de garantir la qualité de vie aux riverains sitôt la prison construite sur une superficie de 18 hectares.
Un 11 septembre peut en cacher un autre
Le 11 septembre 1973, Salvador Allende, président démocratiquement élu de la République chilienne, fut assiégé dans son propre palais, la Moneda, au coeur de Santiago. Les putschistes étaient des militaires qui lui avaient juré obédience, et leur chef, Augusto Pinochet, avait été nommé par Allende lui-même au commandement suprême des forces armées.
Depuis la veille, comme par hasard, la marine chilienne et l’US Navy menaient ensemble des manoeuvres au large de Valparaiso.
Racisme au pays des droits de l’homme
Racisme au pays des droits de l’homme
Brèves réflexions sur un paradoxe
par Pierre Tevanian
10 septembre 2012
Ce titre peut rappeler Lewis Carroll, mais c’est plutôt au Candide de Voltaire que peut se comparer mon questionnement, car je sens bien qu’il y a quelque chose de candide à s’interroger sur le pourquoi et le comment, et avant cela sur l’existence même d’un racisme au pays dit des droits de l’homme : la France – qui joue dans ce questionnement le rôle du « meilleur des mondes possibles » cher au docteur Pangloss. Cette candeur cela dit me paraît assumable car elle a quelque chose d’heuristique (comme était heuristique la candeur du personnage de Voltaire) face à tous les Pangloss contemporains qui ont pour nom Sarkozy, Guéant, mais aussi Hollande, Zemmour, Fourest ou Finkielkraut, et qui nous expliquent que tout va pour le mieux sinon dans le meilleur des mondes possibles, du moins dans le moins raciste des pays possibles.