Les Gilets Noirs cherchent le Premier Ministre !

URGENT / CAGNOTTE anti-répression gilets noirs

On a besoin d’argent d’ici ce soir pour assurer la défense des camarades arrêtés et enfermés arbitrairement au centre de rétention de Vincennes suite à la répression raciste au Panthéon.

A faire tourner au MAXIMUM

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Les Gilets Noirs cherchent le Premier Ministre !
Né en Novembre 2018, le mouvement des Gilets Noirs lutte contre le racisme et pour des papiers pour toutes et tous. Il regroupe aujourd’hui 50 foyers d’Ile-de-France et des locataires de la rue, en lutte pour leur dignité.

Vendredi 12 juillet, 700 Gilets Noirs ont occupé le Panthéon pour revendiquer leurs droits, le droit à la dignité, le droit à avoir des papiers pour ne plus être chassé.e.s quotidiennement par les flics.

Cette action s’inscrit dans la campagne victorieuse des Gilets Noirs « Gilets noirs cherchent premier ministre » lancée le 19 mai 2019 par l’occupation du terminal 2F de l’Aéroport de Roissy-Charles de Gaulle et l’occupation de la tour Elior à la Défense le 12 juin 2019. Ces deux premiers coups portés au système raciste d’exploitation des sans-papiers ont montré que les gilets noirs n’avaient plus peur.

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Appel de soutien : Stop au Blackface, by any means necessary.

Nous tenons à exprimer nos profonds remerciements à tous les signataires de l’appel « Stop au Blackface, by any means necessary » en soutien à Nordine Saidi et Bruxelles Panthères.

Nous nous réjouissons que cet appel soit soutenu dans plusieurs pays dont la France, les Pays-Bas, le Canada (Québec), les Etats Unis, le Mexique… en en attendant d’autres.

La diversité des premiers signataires qui ont accepté de parrainer ce texte témoigne non seulement du fait qu’il correspond à une initiative attendue par beaucoup mais aussi que la pensé décoloniale ne cesse de progresser au sein de la société et notamment parmi les universitaires et les artistes.

Nous nous félicitons de ce large soutien  international et appelons à aller encore plus loin.

Nous sommes convaincus que nous pourrons en finir avec le folklore raciste du « Blackface » si nous nous mettons au travail pour construire des convergences au niveau européen et mondial.

Ces convergences doivent se faire sur la base des idées décoloniales et en s’appuyant sur les luttes et expériences sociales des Noirs, Arabes, Rroms, Musulmans.

Nous invitons chacun.e des signataires à multiplier les initiatives en ce sens. Nous proposerons, pour notre part, une série d’actions dans les jours à venir.

Nous vous invitons à diffuser cet appel, à le faire circuler dans vos réseaux.

Merci à vous toutes et tous. Salam wa 3aleykoum.

 

We would like to express our sincere thanks to all the signatories of the call « Stop Blackface, by any means necessary » in support of Nordine Saïdi and Bruxelles Panthères.

We are delighted that this call is backed in so diverse countries including France, the Netherlands, Canada (Quebec), the United States, Mexico … and many more.

The first signatories’ panel who agreed to sponsor this text testifies not only to the fact that such an initiative was envisioned by many but also that the decolonial thought keep gaining ground into society, especially among academics and artists.

We welcome this broad international support and call for further action and progress.

We are convinced that we will eventually put an end to the racist folklore of the « Blackface », in Belgium and everywhere else, if we get to work to build convergences at European and global level.

These convergences should be built on decolonial ideas as well as on the struggle’s history and social experiences of Blacks, Arabs, Rroms and Muslims people.

We invite each of the signatories to multiply the initiatives toward this this goal. On our side, you may expect new initiatives in the coming days.

We invite you to spread this call and to make it available in as much networks as possible.

Again, sisters and brothers, thank you all for your support. Salam wa 3aleykoum.

Bruxelles Panthères

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Laurent Ruquier, ou l’artifice du caméléon

Retour sur la sinistre intervention de Christine Angot, commentant le livre de son comparse Franz-Olivier Giesbert, lors de l’émission ONPC du samedi 01er juin dernier.

Voici les propos en cause : « Le but avec les juifs pendant la guerre, ça a bien été de les exterminer, de les tuer, et ça introduit une différence fondamentale, alors qu’on veut confondre avec par exemple l’esclavage et l’esclavage des Noirs envoyés aux États-Unis ou ailleurs, et où c’était exactement le contraire. C’est-à-dire l’idée c’était qu’ils soient en pleine forme, en bonne santé pour pouvoir les vendre et pour qu’ils soient commercialisables. Donc non, ce n’est pas vrai que les traumatismes sont les mêmes, que les souffrances infligées aux peuples sont les mêmes ».

J’utilise le terme « comparse » à propos de Giesbert puisque lors de cet indécent verbiage d’Angot – dont aucun participant sur le plateau ne s’est démarqué (!) – celui-là n’a manifesté aucune réserve. Que du contraire, opinant de la tête il acquiesçait sans la moindre retenue, en rajoutant une couche quant au maintien « en bonne santé » des esclaves noirs « pour qu’ils travaillent un maximum ».

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Introduction à l’ouvrage de Saïd Bouamama : « PLANTER du BLANC »

Avec l’aimable autorisation des Editions Syllepse

« Je le répète : le colonialisme n’est point mort. Il excelle pour se survivre, à renouveler ses formes ; après les temps brutaux de la politique de domination, on a vu les temps plus hypocrites, mais non moins néfastes, de la politique dite d’Association ou d’Union. Maintenant, nous assistons à la politique dite d’intégration, celle qui se donne pour but la constitution de l’Eurafrique. Mais de quelque masque que s’affuble le colonialisme, il reste nocif. Pour ne parler que de sa dernière trouvaille, l’Eurafrique, il est clair que ce serait la substitution au vieux colonialisme national d’un nouveau colonialisme plus virulent encore, un colonialisme international, dont le soldat allemand serait le gendarme vigilant », Aimé Césaire1.

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N-D de Paris, J. Assange, la planète, les migrants, etc…

Daniel VanhovePourquoi l’incendie de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris a-t-elle suscité une telle empathie de la part du public et de la plupart des médias face à une quasi indifférence constatée lors de l’arrestation de Julian Assange à l’ambassade de l’Équateur au cœur de Londres, quelques jours plus tôt ? Objectivement, entre les deux faits, s’il en est un qui aurait dû alerter les citoyens de manière massive, c’est sans conteste l’arrestation de J. Assange.

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Dettes coloniales et Réparations.

Nous publions l’ interview de Said Bouamama pour le numéro daté du premier trimestre 2019 de la revue « les autres voix de la planète » ayant pour titre « Dettes coloniales et réparations ». Les questions étaient formulées par Robin Delobel, Jérome Duval et Milan Rivié. Il s’agit ici de la version longue, les dernières questions n’ayant pas pu être publiées faute de place. 

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POUR UN GOUVERNEMENT QUI RÉGULARISERA LES SANS-PAPIERS

MANIFESTATION NATIONALE
POUR UN GOUVERNEMENT QUI RÉGULARISERA LES SANS-PAPIERS

 

La Coordination des sans-papiers de Belgique réclamera les droits des sans-papiers afin qu’ils puissent reconquérir leur dignité après avoir tout perdu. Elle mettra la question sur la table, et ce, dans tous les débats électoraux à venir, la question de la Régularisation immédiate des sans-papiers en Belgique.

Pour cela, la Coordination des sans-papiers de Belgique appelle l’ensemble des sans-papiers tapis dans l’ombre et tous nos soutiens pour alerter sur notre situation et mobiliser le plus grand nombre citoyen.ne.s à venir exiger des engagements solennels des partis politiques sur l’intégration des sans-papiers dans l’Etat de droit belge.

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« Voyous chavistes » contre « société civile » : racisme et mépris de classe des médias occidentaux sur le Venezuela

1. Résumé.

Aujourd’hui, les Vénézuéliens luttent contre l’implosion de leur économie et leurs voisins latino-américains, à droite, agitent des menaces de sanctions contre le  » socialisme  » de l’actuel président Maduro. Depuis l’élection de Chavez en 1998, le pays a connu une période d’intenses conflits de classe et de races. Chavez, premier dirigeant non blanc de l’histoire du pays majoritairement non blanc, a été réélu trois fois et a mené un mouvement populaire contre l’élite blanche retranchée dans ses privilèges. Depuis 1998, le Venezuela est devenu un lieu de lutte permanente entre les classes moyennes et supérieures et les masses subalternes dont Chavez tire son soutien. Le pays a ainsi suscité un grand intérêt médiatique dans le monde entier, tant à gauche qu’à droite.

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