Dans le tout récent recueil de textes « Race et capitalisme », les coordinateurs, Félix Boggio-Éwanjé-Épée et Stella Magliani-Belkacem, partent en guerre contre un des grands dadas de la gauche actuelle, à savoir que « le racisme ferait écran aux vrais enjeux » : « Le racisme serait une manière de détourner l’attention, une diversion opérée par la classe dominante en direction des classes populaires pour réduire leur combativité collective »[1].
Pourquoi évoquer la Palestine dans un programme électoral communal ?
Communes, racisme et politique internationale.
lundi 3 septembre 2012, par Paul Willems
Pourquoi inclure dans un programme électoral communal un point concernant la Palestine. Les gens s’étonnent ? Certains se disent choqués. Mais est-ce réellement sans rapport avec le sujet ?
Tolérance zéro : une stupidité hors de prix
Non aux expulsions et a l’ enfermement
Fouad Laajily est membre de l’Association Marocaine des Droits de l’Homme et du Collectif Sanspapiers Belgique.
Les luttes de l’immigration postcoloniale dans la «révolution citoyenne»
Les luttes de l’immigration postcoloniale dans la «révolution citoyenne»
Intervention aux Estivales citoyennes 2012 du Front de gauche. Atelier : « Antiracisme, multiculturalisme : quelles stratégies de la gauche d’alternative contre les discriminations et pour l’égalité ? »
Quand on est amené à parler de « racisme » et d’« antiracisme » dans des espaces politiques à gauche de la gauche, on se trouve le plus souvent confronté à un embarras et une confusion assez rares: tandis que les économistes nous parlent en détail de la dette illégitime et de la nécessité d’arrêter de la payer, personne ne semble s’inquiéter de ce qu’est le racisme et surtout de comment le combattre. La plupart des acteurs et actrices de ces espaces se satisfont d’une opposition abstraite, morale, au racisme. Les discussions se limitent à des considérations très vagues sur les « préjugés » ; on se focalise sur la situation des étrangers, ou l’on prétend encore que les populations issues de l’immigration postcoloniale sont stigmatisés parce qu’ils et elles sont, tendanciellement, les plus pauvres. On évacue dès lors le racisme comme objet de pensée et comme système sur lequel on peut agir.
Contrôles au faciès et VIOLENCE Policière
27/08/2012 / 21H41 / VIOLENCE Policière 1000 Bruxelles
Les deux facettes de la violence
La violence policière prend deux formes : la violence contre la police et la violence par la police. Si on veut y changer quelque chose, on doit s’attaquer à ces deux aspects.
A nouveau, un exemple de violence policière a été constaté. Un homme en captivité a été roué de coups pendant que sept policiers restaient passifs alors qu’un de leurs collègues se démenait. Lorsque l’homme arrêté était amené à la voiture de police, il a reçu quelques coups sur la tête et dans le cou. Un voisin a tout filmé, puis mis en ligne sur YouTube.
Violence policière à Zeebrugge
marche en rue avec un ami, une voiture de police les croise, les policiers sortent et calent son ami contre le mur. L’homme interrogé dans le reportage s’adresse alors aux policiers pour savoir de quoi il s’agit. Les policiers l’attrapent à la gorge le jettent au sol. Il ne se débat pas. Lorsqu’il est menotté et maintenu au sol par 4 agents, un agent lui vide sa bombe de spray au poivre dans la figure.
Les pauvres, entre mépris et dignité – Faire renaître les cultures populaire
Intervention de Jérémie Piolat, philosophe, le 25 juillet 2012. La communauté Emmaüs-Lescar-Pau et le journal d’analyse politique le Sarkophage ont co-organisé les 24 25 26 juillet 2012 le premier Forum mondial de la pauvreté sur le thème – Les pauvres, entre mépris et dignité – Faire renaître les cultures populaires –