Découvrez certains vestiges du colonialisme belge en visitant plusieurs monuments bruxellois datant de cette époque, souvenirs d’une période particulièrement sombre de l’histoire humaine.
Aujourd’hui, l’excuse de la mission civilisatrice ne résiste pas à l’analyse des faits, l’heure est aux réparations pour les peuples spoliés, battus, méprisés, blessés…
Embarquez pour une visite résolument iconoclaste et donc, furieusement nécessaire.
Les luttes négro-africaines et le panafricanisme
Le panafricanisme est une histoire ancienne. Pour comprendre l’idée panafricaine et, plus largement, l’idée d’une « question noire », il faut aller contre certaines évidences. Le panafricanisme ne concerne pas seulement « l’Afrique ». Ce n’est pas non plus un projet qui se réfère dans son ensemble à une « race » nègre au sens biologique du terme (même si certains auteurs panafricains ou afrocentristes se sont appuyés sur une telle hypothèse). Le panafricanisme renvoie d’abord à une réalité historique, à une violence fondatrice. Cette violence, c’est la traite transatlantique et ses conséquences dans tous les pays colonisateurs, dans les colonies d’Afrique et partout où une diaspora noire a vu le jour. Le panafricanisme est une tradition intellectuelle qui débute au xixe siècle. Elle plonge ses racines dans les premières résistances à la traite et l’esclavage dans les caraïbes et en particulier la révolution haïtienne, née d’une révolte d’esclaves en 1791 et entraînant l’indépendance de l’île et la naissance de la première république noire libre en 1804.
Mandela est mort. Pourquoi cacher la vérité sur l’apartheid?
Mandela est mort. Pourquoi cacher la vérité sur l’apartheid?
« Aucun évènement passé ou présent dont je me souvienne ou dont j’aie entendu parler n’a jamais suscité un tel impact sur l’opinion publique mondiale que la mort de Mandela » assure le leader historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro dans une nouvelle réflexion.
19/12/2013
50 vérités sur Nelson Mandela
Les grandes puissances occidentales s’opposèrent jusqu’à la fin à la lutte de Mandela et appuyèrent le racisme de Pretoria
Par Salim Lamrani
D’où vient le symbole du poing levé?
Avec la mort de Mandela, c’est un symbole des luttes d’émancipation qui entre dans l’histoire. Ou plutôt qui fait son come-back. – Le 11 février 1990. REUTERS/Paul Velasco – Nelson Mandela restera associé au geste du bras levé avec le poing serré, un signe qui l’accompagne … Lire la suite
La « quenelle », un coup de mou pour nos luttes
Faire le geste de la quenelle n’engage à rien: ni promesse ni action. Elle fait croire à celles et ceux qui la font, qu’elle est subversive en soi et qu’elle prouve l’existence d’une unité entre les soi-disant « anti-système ». Il n’y a de concret que la répétition du geste de scène d’un artiste qui a joué sciemment la carte d’une carrière indépendante et l’engagement politique au sein de l’extrême droite. Pour l’extrême droite et la partie la plus agressive de la classe dominante, l’important n’est pas d’être véritablement une alternative pour le peuple mais de se donner l’apparence de « rebelles ». Mais une fois au pouvoir, les dominés et les pauvres prennent de plein fouet la répression.
La cartographie du pouvoir colonial
« La cartographie du pouvoir colonial », avec le professeur Ramon Grosfoguel, du département d’études ethniques de l’Université de Berkeley. Il proposera une analyse globale de la matrice du pouvoir colonial / impérial ou comment aborder les questions économiques, l’écologie, la race, le genre avec une lecture décoloniale ? 30 novembre 2013
Assata Shakur parle depuis l’exil
La militante noire américaine Assata Shakur est mal connue, voire inconnue en France. Dans une interview accordée en 1997 à Christian Parenti, un journaliste et sociologue états-unien, et publiée en mars 1998 dans Z Magazine sous le titre « Assata Shakur speaks from exile. Post-modern maroon in the ultimate palenque », elle revient sur sa trajectoire politique, sur l’expérience de la traque policière et de la prison, sur son évasion puis son exil à Cuba. La traduction de cet entretien vise à faire connaître Assata Shakur en France, et à travers elle un pan occulté du mouvement de libération noir, en rendant accessibles en français des textes courts : entretiens, lettres ouvertes, témoignages.
« Nous ne voulons plus être les tirailleurs sénégalais d’aucune cause ! »
par Sadri Khiari
Nous mettons en ligne ci-dessous un entretien donné par Sadri Khiari, co-fondateur du PIR, à Thierry Leclère et publié dans « De quelle couleur sont les Blancs », un ouvrage collectif paru aux éditions La Découverte en automne dernier.
Capitalisme, chasse aux sorcières et biens communs.
Il y a quelques siècles d’ici, elle aurait été envoyée au bûcher. Féministe infatigable, l’historienne et auteure de l’un des livres les plus téléchargés sur Internet, « Caliban and the Witch : Women, the Body and Primitive Accumulation » (Caliban et la sorcière. Femmes, corps et accumulation primitive. Edition française à paraître aux Editions Senonevero en 2013) nous explique de manière rigoureuse les raisons politiques et économiques qui se cachaient derrière la chasse aux sorcières. Son dernier livre, « Revolution at Point Zero : Housework, Reproduction, and Feminist Struggle » (Common Notions/PM Press, 2012) est un recueil d’articles indispensables pour connaître sa trajectoire intellectuelle. Entretien réalisé pour la rubrique « Numeros Rojos » du journal en ligne « Publico.es » (Avanti4.be)