Les ‘Mères d’Europe’ mèneront une action paisible proche de la Gare Centrale. Elles s’ exprimeront aux cliquetis de pot de 2 avril jusqu’au 5 avril ’19, de 16.30 h à 18.30 h. Les ‘Mères d’Europe’ demandent au gouvernement fédéral de rapatrier immédiatement les enfants belges des camps kurdes et de poursuivre les combattants de EI en Belgique. Parmi les enfants sont des orphelins, des malades et des morts à déplorer. Ils souffrent tous de privation, de malnutrition et d’ insécurité. Ces enfants ne sont pas tenus à mourir là-bas parce que le gouvernement refuse de juger leurs parents ici. Ne rien faire pour eux revient à une omission volontaire. RAMENÉ-LES VITE !
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« Voyous chavistes » contre « société civile » : racisme et mépris de classe des médias occidentaux sur le Venezuela
1. Résumé.
Aujourd’hui, les Vénézuéliens luttent contre l’implosion de leur économie et leurs voisins latino-américains, à droite, agitent des menaces de sanctions contre le » socialisme » de l’actuel président Maduro. Depuis l’élection de Chavez en 1998, le pays a connu une période d’intenses conflits de classe et de races. Chavez, premier dirigeant non blanc de l’histoire du pays majoritairement non blanc, a été réélu trois fois et a mené un mouvement populaire contre l’élite blanche retranchée dans ses privilèges. Depuis 1998, le Venezuela est devenu un lieu de lutte permanente entre les classes moyennes et supérieures et les masses subalternes dont Chavez tire son soutien. Le pays a ainsi suscité un grand intérêt médiatique dans le monde entier, tant à gauche qu’à droite.
Un dialogue critique sur la colonisation est-il possible avec la nouvelle génération d’historiens belges ?
Un dialogue critique sur la colonisation est-il possible avec la nouvelle génération d’historiens belges ?
Martin Vander Elst·Samedi 9 mars 2019
“The great force of history comes from the fact that we carry it within us, are unconsciously controlled by it in many ways, and history is literally present in all that we do… And it is with great pain and terror that one begins to assess the history that has placed one where one is, and formed one’s point of view”
– James Baldwin Collectif
La carte blanche publiée dans Le Soir ( lire ci dessous ) par Amandine Lauro (chercheuse qualifiée FRS-FNRS à l’ULB) et Benoît Henriet (professeur assistant à la VUB) permet d’instruire un certain nombre de controverses qui jusque-là étaient demeurées figées sans autres réponses que la continuation de la propagande coloniale. Cette carte blanche aura le mérite de présenter à l’opinion publique une nouvelle génération d’historiens plus engagés dans leurs pratiques et plus conscients des enjeux contemporains. Une position qui aura au moins le mérite de ne pas clore le débat, de permettre que s’élaborent des controverses qui fassent droit à une complexité vécue et pas à une pseudo-complexité agitée pour faire taire les souffrances et les continuités. Je me propose ici d’essayer l’exercice d’un dialogue critique.
« Derrière les fronts » à Bruxelles le 12 Mars 2019
ACHETEZ VOS BILLETS
MARDI 12/03/2019 à 20h30
« Derrière les fronts », un film puissant et passionnant.
« Au quotidien la colonisation n’est pas seulement celle des terres, des logements ou de l’eau. Elle ne cherche pas simplement à s’imposer par les armes, elle travaille aussi les esprits. J’ai choisi de m’intéresser à ces formes invisibles : l’occupation intime, celle de l’espace mental » dit la réalisatrice du film, Alexandra Dols.
Ce documentaire dresse ainsi le portrait de la psychiatre, psychothérapeute et écrivaine palestinienne Dr. Samah Jabr, qui s’est spécialisée dans les conséquences psychologiques causées par l’occupation palestinienne. Son précieux témoignage, qui structure le film, est ponctué par des extraits de chroniques, des interviews de femmes et d’hommes qui partagent leurs histoires, leurs actes de résilience et de résistance.
La projection du film « Derrière les fronts » sera suivie d’un échange avec Alexandra Dols, productrice et réalisatrice du film et Samah Jabr, psychiatre, psychothérapeute et écrivaine .
Khadija Senhadji, socio-anthropologue et militante décoloniale, animera cet échange, en tentant de faire le lien avec les enjeux posés par la présence des populations issues des immigrations post-coloniales au Nord. Comment l’occupation, et plus largement la domination, se manifeste-t-elle dans les esprits? Quels sont les outils et stratégies pour y faire face? Voici quelques questions qui animeront la discussion.
Co-organisé par Bruxelles Panthères, le Cinéma Aventure & le Mouvement Citoyen Palestine
Destituer la position du conservateur-propriétaire pour participer au processus de restitution
Réponses non publiées dans Imagine (mars-avril 2019)
Malcolm X – Une vie de réinventions (1925-1965) – La mort arrive à son heure
À l’occasion de l’anniversaire de la mort du dirigeant africain-américain Malcolm X, assassiné le 21 février 1965, nous attirons votre attention sur la seule biographie disponible en français, publiée aux éditions Syllepse. Écrite par un historien de renom, prix Pulitzer 2010, cette biographie a acquis un statut de référence incontournable.
Devenu une icône de la culture populaire africaine-américaine et plus largement de la culture populaire et révolutionnaire dans de nombreux pays, la vie et le parcours politique de Malcolm X restent paradoxalement très mal connus, principalement au travers de son autobiographie écrite dans des conditions très controversées. C’est ce vide que vient combler cette biographie de Malcolm X. Fruit d’années de recherches dans les archives du FBI, d’entretiens avec les innombrables personnages qui l’ont accompagné ou croisé, ce livre, écrit par un grand historien africain-américain, apporte un éclairage inédit sur les vies de Malcolm X, des rues de Harlem à sa mort brutale.
Nous vous communiquons à cette occasion un extrait de cet ouvrage sur les circonstances de son assassinat le 21 février 1965, que nous vous proposons de publier si vous le souhaitez.
Les Editions Syllepse
Huey P. Newton, Le suicide révolutionnaire
Huey P. Newton, Le suicide révolutionnaire, 2018, Paris, Premiers Matins de Novembre Éditions, 340 pages, 18 €.
Un billet de Frédéric Thomas
Le suicide révolutionnaire constitue l’autobiographie du co-fondateur (avec Bobby Seale) et leader du Black Panther Party, Huey P. Newton (1942-1989), qui en fut le « ministre de la Défense ». C’est également un essai théorique où l’auteur éclaire les choix stratégiques du mouvement. Et, enfin, une sorte de livre de formation. Le titre, étrange à première vue, renvoie à un positionnement éthique (à acquérir) dans la lutte révolutionnaire :
« Mais avant de mourir, la question est de savoir comment vivre. (…) Le suicide révolutionnaire ne signifie pas que moi et mes camarades désirons mourir, cela signifie exactement le contraire. Nous ressentons un tel désir de vivre avec espoir et dignité qu’une existence qui en serait dénuée nous est impossible » (p. 24).
Comme le fait remarquer avec raison, dans la préface, Amzat Boukari-Yabara, cette conception a des affinités avec « ce que le leader bissau-guinéen et cap-verdien Amilcar Cabral appelait le « suicide de classe » : rendre la « petite bourgeoisie révolutionnaire […] capable de se suicider comme classe pour ressusciter comme travailleurs révolutionnaires » » (p. 7).
Grandir, lire et se battre
Non à l’ingérence impérialiste au Venezuela !
Bruxelles Panthères réaffirme son soutien et sa solidarité au peuple vénézuélien face aux ingérences permanentes des impérialismes du Nord sur son pays et sa trajectoire politique. Notre solidarité s’adressera toujours aux peuples en lutte pour la prise en main de leur Destin, et contre toutes les tutelles coloniales, d’où qu’elles viennent.
Caracas, ce 2 février. Depuis des mois on n’avait vu une telle affluence populaire à un meeting bolivarien. Pendant ce temps dans les beaux quartiers, les rassemblements de la droite, moins nombreux, diffusaient l’hymne états-unien, déployaient des drapeaux US et d’Israël sur leur podium principal, applaudissant avec une certaine excitation à l’idée d’un débarquement des marines dans leur pays. Devinez pourquoi, depuis vingt ans, les médias ne vous montrent que les marches de la droite et jamais les manifestations chavistes ?
Manifestation pour la justice migratoire !
Bruxelles Panthères a signé l’appel pour la justice migratoire.
Nous vous invitons à rejoindre la manifestation pour dénoncer les politiques racistes du gouvernement belge !
Rendez-vous le 12 janvier à 14 h, à la gare du Nord.
Infos : page Facebook.
11 janvier 2019, dix-sept ans de non-droit à Guantanamo
ll y a 17 ans, le 11 janvier 2002, une base militaire américaine à Cuba fut transformée en la prison la plus controversée au monde.
Cette prison, à Guantanamo Bay, fut établie géographiquement hors du territoire des États-Unis, dans une zone coloniale. Le but était de bien montrer au monde entier que l’état de droit ou les conventions humanitaires internationales ou nationales ne s’y appliqueraient pas.
Depuis 2002, 779 terroristes présumés y ont été détenus dans le cadre de la Global War on Terror (GWT) que les USA ont déchaînée après les attentats du 11 septembre 2001. La grande majorité de ces 779 détenus – suspects d’appartenir à Al-Qaeda ou aux Talibans- ont été arrêtés, achetés à un prix de 5 000 dollars en moyenne ou kidnappés après l’attaque américaine contre l’Afghanistan. L’enfermement de ces prisonniers enchaînés, aux yeux bandés, à genoux, dans leur costume orange, au sein de cages d’acier, entourés de chiens et de soldats américains, devait être la démonstration de la force de l’Occident et le témoin de la capacité d’humiliation de l’ennemi par le vainqueur dans la Global War on Terror.