Norman Ajari, auteur de « La Dignité ou la Mort – Éthique et politique de la race », est l’invité de Paris direct. Docteur en philosophie, il enseigne à l’université Toulouse Jean-Jaurès et aux États-Unis. Pourquoi s’est-il intéressé à la notion de dignité ? Existe-t-il un racisme d’État en France ? Qu’est-ce que le blackface ? Explications.
Introduction à l’ouvrage de Saïd Bouamama : « PLANTER du BLANC »
Avec l’aimable autorisation des Editions Syllepse
« Je le répète : le colonialisme n’est point mort. Il excelle pour se survivre, à renouveler ses formes ; après les temps brutaux de la politique de domination, on a vu les temps plus hypocrites, mais non moins néfastes, de la politique dite d’Association ou d’Union. Maintenant, nous assistons à la politique dite d’intégration, celle qui se donne pour but la constitution de l’Eurafrique. Mais de quelque masque que s’affuble le colonialisme, il reste nocif. Pour ne parler que de sa dernière trouvaille, l’Eurafrique, il est clair que ce serait la substitution au vieux colonialisme national d’un nouveau colonialisme plus virulent encore, un colonialisme international, dont le soldat allemand serait le gendarme vigilant », Aimé Césaire1.
Sauvons le droit d’asile STOP DUBLIN
Mobilisation européenne, et manifestation à Bruxelles, le 25 mai 2019
Chaque jour, nous constatons que le règlement Dublin constitue le principal obstacle à l’accès au droit d’asile. Le libre choix du pays d’accueil par les demandeurs d’asile passe par l’abrogation du règlement Dublin.
Devant l’amplification des expulsions et de la précarisation des dubliné.e.s, devant les situations de détresse et les violations répétées des droits humains, devant les difficultés que nous rencontrons en tant qu’associations pour accompagner concrètement ces personnes, il est grand temps dire STOP au système Dublin !
Avec le soutient de :
Stop Dublin Campaign
Bruxelles Panthères
Belgium Kitchen
CRER
Getting the voice out
MRAX
Mobilisation européenne :
Facebook : Campagne Stop Dublin à Bruxelles
ou StopDublinCampaign-France
À Bruxelles : manifestation le 25 mai 2019 à 14h
Place du Luxembourg, 1050 Ixelles, Belgique
N-D de Paris, J. Assange, la planète, les migrants, etc…
Dettes coloniales et Réparations.
Nous publions l’ interview de Said Bouamama pour le numéro daté du premier trimestre 2019 de la revue « les autres voix de la planète » ayant pour titre « Dettes coloniales et réparations ». Les questions étaient formulées par Robin Delobel, Jérome Duval et Milan Rivié. Il s’agit ici de la version longue, les dernières questions n’ayant pas pu être publiées faute de place.
La Dignité OU La MORT : Rencontre avec Norman Ajari
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Samedi 13 avril 2019 de 19:00 à 23:00
@ Belgium KitchenRue Ulens 40, Région de Bruxelles-Capitale
Un dialogue critique sur la colonisation est-il possible avec la nouvelle génération d’historiens belges ?
Un dialogue critique sur la colonisation est-il possible avec la nouvelle génération d’historiens belges ?
Martin Vander Elst·Samedi 9 mars 2019
“The great force of history comes from the fact that we carry it within us, are unconsciously controlled by it in many ways, and history is literally present in all that we do… And it is with great pain and terror that one begins to assess the history that has placed one where one is, and formed one’s point of view”
– James Baldwin Collectif
La carte blanche publiée dans Le Soir ( lire ci dessous ) par Amandine Lauro (chercheuse qualifiée FRS-FNRS à l’ULB) et Benoît Henriet (professeur assistant à la VUB) permet d’instruire un certain nombre de controverses qui jusque-là étaient demeurées figées sans autres réponses que la continuation de la propagande coloniale. Cette carte blanche aura le mérite de présenter à l’opinion publique une nouvelle génération d’historiens plus engagés dans leurs pratiques et plus conscients des enjeux contemporains. Une position qui aura au moins le mérite de ne pas clore le débat, de permettre que s’élaborent des controverses qui fassent droit à une complexité vécue et pas à une pseudo-complexité agitée pour faire taire les souffrances et les continuités. Je me propose ici d’essayer l’exercice d’un dialogue critique.
Destituer la position du conservateur-propriétaire pour participer au processus de restitution
Réponses non publiées dans Imagine (mars-avril 2019)
25 ans d’insurrection zapatiste : « C’est une forme de démocratie réelle, radicale »
« Quartiers Populaires » et Gilets Jaunes : mêmes galères même combat ?
Trop d’choses nous séparent, on n’a pas la même vie
Dès le départ, on n’a pas la même vie
Pourquoi tu m’compares, on n’a pas la même vie
Ne me juge pas, on n’a pas la même vieYoussoupha
Depuis deux mois, la France connaît une période d’effervescence sociale avec des pics de tensions chaque samedi et alors que l’exécutif espérait un essoufflement du mouvement, nous constatons plutôt qu’il gagne en détermination. Dans le même temps les écrits portant sur cet événement, d’ores et déjà historique, se multiplient, qu’ils soient journalistiques, militants ou bien universitaires. La raison principale à ce florilège d’articles est que le mouvement interroge tout le monde par sa forme innovante et insaisissable. Il est difficile de définir ce que sont les Gilets Jaunes (GJ), l’hétérogénéité des profils et des revendications étant accentuée par des différences entre les zones de mobilisations. Nous pouvons toutefois avancer que les Gilets Jaunes sont principalement des Gilets Blancs, autant dans leur composition sociale que dans leurs revendications ainsi que dans leurs modes d’expression et d’action. Si des non-Blancs ont pu endosser un gilet jaune (nous pouvons penser à Priscilla Ludosky ou à Abdelaziz Righi), ils sont loin de se mobiliser massivement. Les Indigènes, en tant que catégorie sociale de même que leurs revendications spécifiques sont absents.