Le 4 juin dernier, la Cour constitutionnelle de Belgique a autorisé l’interdiction du foulard islamique et de tous les autres signes religieux, politiques et philosophiques visibles dans l’enseignement supérieur. La ville de Bruxelles s’est réjouie d’une telle décision.
Celle-ci est pourtant à la fois infantilisante et liberticide.
« Il semblerait que depuis près de vingt ans, la chevelure des femmes de confession musulmane soit devenue ce qu’il est convenu d’appeler ‘’un enjeu politique majeur’’, et leur dévoilement fait désormais partie des priorités les plus impérieuses », rappelle Pierre Tevanian.