« Les spéculateurs devraient être jugés pour crime contre l’humanité »
Jean Ziegler : « Les spéculateurs devraient être jugés pour crime contre l’humanité »
Propos recueillis par Elodie Bécu –
Le procès fictif de Léopold II pour génocide et crimes contre l’Humanité.

A partir de témoignages et de documents d’archives authentiques, le film de Peter Bate instruit le procès fictif de Léopold II pour génocide et crimes contre l’Humanité. Ce documentaire-fiction évoque le destin tragique et mal connu du Congo Belge…
Pourquoi évoquer la Palestine dans un programme électoral communal ?
Communes, racisme et politique internationale.
lundi 3 septembre 2012, par Paul Willems
Pourquoi inclure dans un programme électoral communal un point concernant la Palestine. Les gens s’étonnent ? Certains se disent choqués. Mais est-ce réellement sans rapport avec le sujet ?
Une autre civilisation s’impose
Meeting du PIR le 7 mai 2012 à Bagnolet :
par le Groupe des Associations de Bagnolet et le Parti des Indigènes de la République
A l’occasion de l’anniversaire de la grande victoire anticolonialiste de Dien Bien Phu, le 7 mai 1954. En souvenir des massacres de Sétif et Guelma en Algérie le 8 mai 1945, jour de la victoire contre le nazisme. Pour célébrer le Cinquantenaire de l’Indépendance de l’Algérie. 24h après l’élection d’un nouveau président « de tous les Français ».
Le Parti des indigènes de la république (PIR) organise en collaboration avec le Groupe des Associations de Bagnolet, une conférence/débat le 7 mai 2012 au Cin’hoche, à Bagnolet
Lisette in memoriam
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Lisette Talate |
Lisette Talate est décédée l’autre jour. Je me rappelle d’une fine femme à l’intelligence aiguisée qui masquait sa peine avec une détermination qui était une présence en elle-même. Elle était la personnification de la résistance des peuples à la guerre contre la démocratie. Je l’ai d’abord entr’aperçu dans un film du bureau des colonies datant des années 1950, à propos des gens des îles Chagos, une petite nation créole vivant à mi-chemin entre l’Afrique et l’Asie dans l’Océan Indien. La caméra se déplaçait dans des villages fourmillant, une église, une école, un hôpital, construits dans un endroit phénoménal de beauté naturelle et de paix. Lisette se rappelle du producteur du film lui disant à elle et ses amies adolescentes: “Continuez à sourire les filles !”
Assemblée des Opprimés, le 5 décembre 2011, Durban, Afrique du Sud
Assemblée des Opprimés, le 5 décembre 2011,
Durban, Afrique du Sud
Déclaration de La Via Campesina
Nous, l’Assemblée des Opprimés, sommes réunis ce jour pour revendiquer la réforme du système capitaliste néolibéral dans son ensemble. La lutte contre le changement climatique est une lutte contre le capitalisme néolibéral, la paysannerie sans-terre, la dépossession, la faim, la pauvreté et la recolonisation des territoires des peuples d’Afrique et des pays du Sud.
Nous nous sommes réunis pour faire savoir que l’action directe est la seule arme que possède les peuples opprimés permettant de mettre fin à l’oppression dans le monde et ce sous toutes ses formes.
« La décolonisation de la République reste à l’ordre du jour ! »
« La décolonisation de la République reste à l’ordre du jour ! » Cinquante ans après, l’actualité de Fanon brûle.
Né à Fort-de-France, parti combattre les armées hitlériennes en Europe, revenu blessé (et décoré) de la guerre, élève brillant au lycée puis étudiant non moins brillant à la faculté de Lyon, médecin-chef compétent à l’hôpital de « Joinville-Blida ». Ainsi présenté, l’itinéraire de Frantz Fanon aurait pu être celui d’un Français, né dans les années 1920, àla formation et à la carrière accomplies et qui aurait même pu aspirer à d’importantes fonctions dites politiques. Pourtant, si on présente ce même parcours comme celui d’un Noir, descendant d’esclaves, qui a choisi d’aller travailler en terre arabe et a fait sien le combat du peuple algérien pour l’indépendance, au point de se sentir lui-même pleinement algérien, alors cet itinéraire n’a plus rien à voir avec celui de notre Français. Encore moins avec celui de notre « homme politique ». La différence, bien entendu, c’est la race. |