Communiqué de presse de Bruxelles Panthères en vue de la comparution judiciaire de Nordine Saïdi, le 16 octobre prochain : « Bruxelles Panthères – organisation antiraciste qui travaille depuis des années sur le racisme systémique qui gangrène nos sociétés – est confrontée à une plainte du Bourgmestre socialiste de Lessines dont le but est clairement de … Lire la suite
Les révélations de faits de viol qui auraient été commis par Adama Traoré en prison, faits qualifiés d’« avérés » par une décision de la Commission d’indemnisation des victimes d’infractions (Civi), sans toutefois que la culpabilité de l’auteur n’ait été déclarée par un juge, risquent de jeter le discrédit sur la lutte contre les violences policières. En effet, depuis que le journal Le Point a rendu publique cette information le 21 juillet 2020, toute la fachosphère s’active pour réduire la lutte du Comité Adama au simple soutien à un violeur.
Le 4 juin dernier, la Cour constitutionnelle de Belgique a autorisé l’interdiction du foulard islamique et de tous les autres signes religieux, politiques et philosophiques visibles dans l’enseignement supérieur. La ville de Bruxelles s’est réjouie d’une telle décision.
Celle-ci est pourtant à la fois infantilisante et liberticide.
« Il semblerait que depuis près de vingt ans, la chevelure des femmes de confession musulmane soit devenue ce qu’il est convenu d’appeler ‘’un enjeu politique majeur’’, et leur dévoilement fait désormais partie des priorités les plus impérieuses », rappellePierre Tevanian.
Pour la régularisation des sans-papiers une seule solution : la mobilisation des personnes sans-papiers. Action d’interpellation du Collectif tsp.
Nous encourageons les habitants domiciliés dans différente communes bruxelloises, à envoyer des e mails aux élus locaux, pour les inciter à voter une motion en faveur d’une régularisation ( sous covid19), car nous sommes persuadés qu’ils n’y aura pas d’immunité collective sans régularisation des personnes sans-papiers .
Vous trouverez en dessous des liens contenant les mails en question :
Adil, le martyr de l’innocence ! Un deuil convoité par la violence
Au vu de l’ampleur des événements depuis ladite ‘course-poursuite’ qui a coûté vendredi soir la vie à Adil (+2020),le martyr de l’innocence, que Dieu lui accorde Sa miséricorde, et que son âme puisse reposer en paix, Amen ; le respect de la douloureuse tristesse de la famille, qui a lancé un appel au calme, afin qu’elle puisse faire son deuil dans la dignité, reste primordial. C’est avec peine que je présente mes sincères condoléances aux proches.
Contribution de Manu Scordia pour Bruxelles Panthères http://manu-scordia.blogspot.com/
Rassemblement – Contre le racisme d’État et les violences policières
Dimanche 15 mars 2020 de 11:00 à 13:00
Avenue de Stalingrad, 1000 Bruxelles, Belgique
( Au niveau du Mégaphone )
Dans un contexte où les violences policières, d’abord principalement exercées dans les quartiers populaires, s’étendent de plus en plus à toute la société,Dans un contexte où le racisme progresse,Islamophobie, Négrophobie, Racisme de la part de la police, chasse aux migrant·e·s, traque des sans-papiers, répression des mouvements populaires, fichage généralisé… Il est plus qu’urgent de s’organiser et de dénoncer les logiques racistes et sécuritaires.Nous amazighs, noir.e.s, arabes, musulman.e.s, migrant.e.s des quartiers populaires de Bruxelles appelons à un rassemblement pour dénoncer la recrudescence des violences policières dont nous sommes victimes au quotidien. Parce qu’à travers le monde, nous sommes de plus en plus la cible d’une répression qui s’abat à l’aveugle sur toutes les voix dissidentes, nous appelons, dans le cadre de cette journée internationale contre les violences policières, toutes les personnes, groupes, visé.e.s par la répression, du Sud, comme du Nord, à rejoindre le rassemblement pour dire STOP A LA REPRESSION !
« Une société est raciste ou ne l’est pas. II n’existe pas de degré du racisme. II ne faut pas dire que tel pays est raciste mais qu’on n’y trouve pas de lynchages ou de camps d’extermination. La vérité est que tout cela et autre chose existent en horizon. Ces virtualités, ces latences circulent dynamiques, prises dans la vie des relations psycho-affectives, économiques. »[1]
Alost, Ath, Lessines, Malmedy, Binche, noirauds, père fouettard, musée coloniale de Tervuren, etc. La culture d’une société raciste est elle-même raciste et est de manière endémique défigurée par d’ignobles représentations négrophobes, antisémites, islamophobes, racistes.
La réflexion sur la valeur normative de certaines cultures décrétée unilatéralement mérite de retenir l’attention. L’un des paradoxes rapidement rencontré est le choc en retour de définitions égocentristes, sociocentristes. Est affirmée d’abord l’existence de groupes humains sans culture ; puis de cultures hiérarchisées ; enfin la notion de relativité culturelle.De la négation globale à la reconnaissance singulière et spécifique. C’est précisément cette histoire morcelée et sanglante qu’il nous faut esquisser au niveau de l’anthropologie culturelle.
De la négation globale à la reconnaissance singulière et spécifique. C’est précisément cette histoire morcelée et sanglante qu’il nous faut esquisser au niveau de l’anthropologie culturelle.Il existe, pouvons-nous dire, certaines constellations d’institutions, vécues par des hommes déterminés, dans le cadre d’aires géographiques précises qui à un moment donné ont subi l’assaut direct et brutal de schèmes culturels différents. Le développement technique, généralement élevé, du groupe social ainsi apparu l’autorise à installer une domination organisée. L’entreprise de déculturation se trouve être le négatif d’un plus gigantesque travail d’asservissement économique voire biologique.
La doctrine de la hiérarchie culturelle n’est donc qu’une modalité de la hiérarchisation systématisée poursuivie de façon implacable.
La théorie moderne de l’absence d’intégration corticale des peuples coloniaux en est le versant anatomo-physiologique. L’apparition du racisme n’est pas fondamentalement déterminante. Le racisme n’est pas un tout mais l’élément le plus visible, le plus quotidien, pour tout dire, à certains moments, le plus grossier d’une structure donnée.
Étudier les rapports du racisme et de la culture c’est se poser la question de leur action réciproque. Si la culture est l’ensemble des comportements moteurs et mentaux né de la rencontre de l’homme avec la nature et avec son semblable on doit dire que le racisme est bel et bien un élément culturel. Il y a donc des cultures avec racisme et des cultures sans racisme.
#byanymeansnecessary#stopblackface Intervention de Nordine Saidi au Bandung du Nord : la colonialité du pouvoir en Belgique. On ne peut agir et penser la fin du blackface en Belgique sans agir et penser contre la politique coloniale belge jusque dans ses effets les plus actuels. « On ne peut pas envisager aujourd’hui les discriminations, le racisme et la négrophobie sans revenir sur les 80 années d’histoire coloniale, qui ont laissé des traces dans les mentalités, les esprits mais aussi dans sa politique ». Et l’on ne peut agir et penser contre la colonialité du pouvoir en Belgique sans penser ses formes contemporaines, sans restituer les inégalités géographiques (différences d’espérances de vie entre le croissant pauvre et le croissant colonial), sans penser les dispositifs racistes de ségrégation (plans canal, déchéance de la nationalité, profilage racial, ségrégation scolaire, opérations Medusa, etc.). La plainte portée par le bourgmestre socialiste de Lessines contre Nordine Saidi et les Bruxelles Panthères est à inscrire dans l’histoire longue de la colonialité négro-islamophobe en Belgique. Un texte très important à relire de toute urgence.
Dans le cadre du #GMD2020 (Génocide Mémorial Day), Bruxelles Panthères a le plaisir d’inviter Simon Assoun, membre de l’Union Juive Française pour la Paix.
L’Union juive française pour la paix se revendique de l’antisionisme et de l’antiracisme. Un discours atypique au sein des organisations communautaires juives qui peine à se faire entendre dans le contexte d’amalgame entre antisionisme et antisémitisme.