« Mobib, portiques, publicité, surveillance électronique, contrôleurs… Les investissements de la STIB, humains et technologiques, ne doivent pas nous faire oublier que la STIB est avant tout un service public qui doit permettre à tous de se déplacer librement. » C’est ce que nous avons pu lire sur le prospectus du collectif homostibien, venu présenter, lundi 25 février au Phare, une action critiquant la politique de la société de transport. Le collectif dénonce des contrôles de plus en plus courants, des tarifs qui s’envolent et des mesures sécuritaires (caméras, police,…) qui mettent à mal l’accessibilité aux transports et la convivialité.
Quatrième censure du débat sur la Burqa pride
Par Olivier Mukuna, le 16/03/13 Mardi 12 mars, le débat interdit par l’ULB sur les conséquences de la Burqua pride a encore été censuré … Cette fois à l’initiative du Conseil d’Administration de l’asbl CEMôme dont font partie la Bourgmestre (maire) ff de Saint-Gilles, Cathy Marcus (PS), Alain Hutchinson (PS), président, Jean Spinette (PS), trésorier, et Philippe Delfosse (PS), administrateur-délégué. L’asbl CEMôme avait initialement loué sa … Lire la suite
Le travail en prison : hors-la-loi ?
Le travail en prison : hors-la-loi ?
Mis en ligne le 08/10/2009
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Le travail est toujours accordé comme une faveur, qui peut être retirée à tout moment. Il n’est en grande partie disponible que selon l’offre du marché privé. L’actuelle surpopulation carcérale ne fait qu’aggraver la situation de manière dramatique.
Transfert arbitraire de Abdelkader Belliraj
DÉBAT« DE QUOI LA BURQA PRIDE EST-ELLE LE NOM ? » CENSURE PAR LE PS
Communiqué de presse
DÉBAT« DE QUOI LA BURQA PRIDE EST-ELLE LE NOM ? » CENSURE PAR LE PS
Quart d’X, collectif antiracismes, souhaitait revenir sur la manifestation Burqa Pride, organisée il y a un an à l’ULB. A l’époque, plusieurs dizaines de personnes – syndicalistes, étudiant.e.s, militant.e.s de gauche, indigènes ou non -, entendaient protester contre la tribune laudative accordée à Caroline Fourest, « porte-parole de l’islamophobie de gauche » comme l’a définie Alain Gresh, du Monde diplomatique. Ils voulaient dénoncer un discours islamophobe, relayé partout dans les médias et les discours politiques, perçu comme alimentant l’extrême-droite et occultant les problèmes socio-économiques réels auxquels est confrontée la société. Le traitement médiatique donné à cette manifestation validait, de fait, ce qui était dénoncé. A savoir un racisme institutionnel migraphobe, qui construit une partie de la population comme le principal danger auquel la société devrait faire face.
A propos de paroles ardentes et de rêves rebelles : l’insurrection indigène (Rebelion)
Le 1er janvier 1994, dans le sud-est mexicain, un groupe d’indigènes, le visage recouvert d’un passe-montagne et armés de fusils rustiques, défiait le gouvernement et l’armée du Mexique. Ils réclamaient la terre, du travail, un toit, de la nourriture, la santé, l’éducation, la liberté, l’indépendance, la démocratie et la justice pour les 56 ethnies de la République. La nouvelle d’un soulèvement populaire dans le coin le plus pauvre du pays faisait l’effet d’une douche froide autant sur la classe politique que sur les élites patronales, car à cette époque, l’information qui faisait la une des principaux média était la si fameuse entrée du Mexique dans la « modernité » à travers la signature du Traité de Libre Echange. En plus de souligner une relation asymétrique entre deux pays faisant partie du G8 et leur homologue mexicain, ce traité avait pour objectif la consolidation du modèle néolibéral. C’est pour cette raison que le mouvement néo-zapatiste faisait irruption sur la scène politique afin de dénoncer la comédie néfaste et abjecte préparée par le président de l’époque : Carlos Salinas (du Parti Révolutionnaire Institutionnel, PRI).
Ces villes transportées par la gratuité
Ces villes transportées par la gratuité
Le mois dernier, l’hebdomadaire Marianne réalisait une enquête sur les villes françaises ayant opté pour la gratuité des transports en commun. Loin des idées reçues, le passage à la gratuité montre de nombreux avantages.
10e anniversaire des funérailles de la Maison de l’Image au Pathé-Palace
IN MEMORIAM
10e anniversaire des funérailles de la Maison de l’Image au Pathé-Palace
C’est fou comme le temps passe, non? Déjà dix ans qu’a débuté cette triste pantalonnade!
Pourtant, rien ne laissait prévoir un tel « sur place » quand le Ministère de la Communauté Wallonie-Bruxelles, dont j’étais l’expert pour l’audiovisuel, lança une étude pour décider de la destination future du bâtiment du “Pathé-Palace” que le Théâtre National allait quitter en 2004.
Après analyse de la situation de la distribution cinématographique « art et essai » à Bruxelles et consultation de nombreux professionnels, le dossier “Maison de l’Image”, élaboré avec l’aide de spécialistes de l’audiovisuel, était remis aux responsables administratifs et politiques.
On était en 2003!
Depuis lors, on a assisté à une longue et pitoyable saga, truffée de manœuvres tortueuses, de déclarations doucereuses et de silences hypocrites… jusqu’à aujourd’hui.
Le contenu de la « Lettre ouverte au Secrétaire Général » de septembre 2005 (ci-jointe), dénonçant les incohérences et irrégularités de ce dossier, n’a jamais été dénoncé ou contredit.
Cette lettre s’est, bien malheureusement, révélée prémonitoire.
Femmes des quartiers populaires, en résistance contre les discriminations.
Sur le dernier livre du sociologue Saïd Bouamama.
Ce livre est le fruit d’un travail mené par Zouina Meddour (chargée de mission, « lutte contre les discriminations ») et Saïd Bouamama (sociologue) avec un groupe de femmes des quartiers populaires du Blanc-Mesnil qui s’expriment à la première personne.
« Nous sommes près d’une trentaine, d’origines plurielles, et avons de trente à soixante-quinze ans. Nous venons des quatre coins de la ville de Blanc-Mesnil et sommes représentatives de l’ensemble de sa population. »
Ces rencontres menées durant deux ans ont abouti à l’écriture collective d’un livre sur leurs conditions de vie, leurs propositions pour sortir de l’impasse des discriminations…
Les Indigènes et l’homosexualité : Droit de réponse
Voilà bientôt un mois qu’un article, initialement paru sur StreetPress puis relayé par Rue89, suscite l’indignation et sème le doute à propos de notre ouvrage « Les Féministes blanches et l’empire ». L’auteur du sinistre papier, Robin d’Angelo, y prétend que nous « apportons de l’eau au moulin » à une « surprenante théorie » selon laquelle « l’identité homosexuelle » ne serait pas « adaptée au monde arabe et africain ».
Il faut avouer que nous avons été tout aussi « surpris » que le journaliste par ce qui a été retenu de l’argument du livre et de nos propos rapportés, tant nos intentions sont à l’extrême opposé de celles que son papier calomnieux voudrait nous prêter – comme l’indiquait une mise au point de Zineb Dryef mettant à disposition de tous et toutes le chapitre qui traite précisément de la question au sein du livre incriminé.