
« La lutte contre l’antisémitisme échouera si l’on en fait une arme pour pratiquer le racisme »

La liberté, la justice et l'égalité, par tous les moyens nécessaires ! Malcolm X

La décolonisation de l’espace public est en cours et elle n’a attendu, à Bruxelles, les initiatives institutionnelles actuelles. Elle s’appuie, de longues dates, sur les actions d’activistes et d’artistes. Ce sont ces interventions qu’il s’agit de soutenir et prolonger. Par: collectif de signataires (académiques, artistes, activistes).
Een aantal kunstenaars, activisten, wetenschappers, onderzoekers, burgers, journalisten en auteurs reageren op het voorstel van Pascal Smet, Brussels staatssecretaris voor het patrimonium, voor de oprichting van een commissie of werkgroep voor de dekolonisering van de openbare ruimte in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Zij stellen vier « minimale voorwaarden voor dekolonisering van de openbare ruimte » om deze commissie een kans op resultaten te geven.
[Sociologue et historien flamand, Ludo De Witte est né en 1956. Il est spécialiste de l’histoire de la décolonisation du Congo belge. Il est, notamment, l’auteur de L’assassinat de Lumumba (Karthala, Paris, 2000). Cet article est paru sous le forme d’une « carte blanche » dans Le Soir du 23 juin 2010 et est reproduit ici avec l’aimable autorisation de son auteur.]
L’anniversaire des 50 ans de l’indépendance congolaise à Kinshasa promet de laisser un arrière-goût d’amertume. C’est comme si, à des noces d’or, il y avait un terrible secret de famille dont on ne parlera pas, même si tout le monde le connaît, parce que « cela n’a plus d’importance », puisque, entre-temps, l’oncle que ce secret concerne est décédé. Au cours de ces festivités, personne ne dira rien de la camisole de force dans laquelle les Belges, les Américains, les Français ont maintenu le Congo au cours des années qui ont suivi l’indépendance. Il faut donc analyser les données qui restituent le contexte dans lequel se sont produites la déliquescence de l’Etat congolais et les souffrances de sa population : la dislocation du premier gouvernement congolais et l’assassinat de ses principaux leaders ; cinq années de répression de toute résistance, au prix de centaines de milliers de morts ; l’aide fournie à Mobutu pour qu’il s’empare du pouvoir ; et les dizaines d’années de soutien à son régime dictatorial.
Nous nous sommes tous indignés des images insoutenables de l’agonie de Georges Floyd. Beaucoup d’entre nous ont compris le soulèvement populaire inédit aux Etats-Unis et soutenu le mouvement Black Lives Matter.
Le propos ici n’est pas de dire que les policiers en Belgique sont plus ou moins violents qu’aux Etats-Unis. Ce que je veux souligner c’est le parallèle dans l’organisation de l’impunité.
Dimanche 7 juin, plus de 10 000 personnes se réunissent pour dénoncer le racisme institutionnel et en particulier au sein même des forces de l’ordre et les violences policières qui en découlent. Deux jours plus tard, nous apprenons que le Parquet de Bruxelles demande un-non lieu pour un policier tireur. Au delà des discours officiels et policiers, quelle est donc la tactique mise en œuvre pour poursuivre effectivement ces « bavures » policières ?
Nous nous souvenons de l’incident survenu le 17 septembre 2018 à Bruxelles sur le trottoir, lorsqu’un policier tire trois balles vers une personne sans-abri, l’atteignant au thorax et à la jambe. Monsieur AE fut emmené en urgence à l’hôpital et trois mois plus tard condamné pour tentative de meurtre à 5 ans d’emprisonnement!
De la stratégie de la solidarité décoloniale
Pour une politique de renforcement des autonomies respectives
#BlackLivesMatter
Après une semaine de manifestations dans le monde entier en réponse au meurtre de George Floyd perpétré par 4 policiers de Minneapolis, dont Derek Chauvin, un multirécidiviste en la matière, nous, Bruxelles Panthères, exprimons tout notre soutien aux manifestants de Black Lives Matter et à la Communauté Noire dans son ensemble.
Notre soutien est un message internationaliste, car il s’adresse à toutes celles et à tous ceux qui luttent contre le système mondial de la suprématie blanche, suprématie maintenue et entretenue par les États impérialistes à travers leurs politiques néocoloniales dans le Sud global et à travers leurs politiques sécuritaires et carcérales à l’encontre des populations issues du Sud qui vivent dans le Nord global.
Depuis le début des années 2010, une vague de contestation profonde des institutions policières et judiciaires traverse les Etats-Unis. À la suite de la mort de trois hommes Noirs – Trayvon Martin (en 2012), Eric Garner et Michael Brown (en 2014), entre les mains de la police –, un mouvement a vu le jour pour réclamer la justice sociale et raciale. Son nom est « Black Lives Matter ».
Avez-vous vu les policiers américains ? Avez-vous vu comment ils ont tué Geroge Floyd en l’étouffant à Minneapolis ? Avez-vous vu le policier Derek Chauvin s’agenouiller sur son cou, l’immobiliser, Floyd suppliant qu’on le laisse en vie jusqu’à ce qu’il meure cinq minutes plus tard ? Quelles forces de police racistes ils ont en Amérique, comme elles sont brutales ! Maintenant, Minneapolis flambe après qu’un citoyen noir ait été exécuté à cause de sa couleur de peau. Le maire a présenté des excuses, les quatre policiers impliqués ont été renvoyés, Chauvin a été inculpé. L’Amérique est un endroit cruel pour les Noirs et sa police est raciste.
Par Sylvie Laurent, février 2019
Dans une courte vidéo en noir et blanc, les visages bruns d’opprimés en lutte se succèdent et s’entrecroisent, certains portant des dreadlocks et d’autres un foulard ou un keffieh, unis par un même message décliné sur les pancartes : « Arrêtez de nous tuer », « Rendez-nous notre humanité ». Les images de Ferguson (Missouri), où s’est exprimée l’indignation noire face à l’impunité policière, alternent avec celles des territoires occupés. Des Palestiniens affirment « Black lives matter » (« les vies des Noirs comptent »), et des Noirs américains interprètent l’oppression des Palestiniens comme du racisme. Entre eux, des points de rencontre : la compagnie américaine Combined Systems, qui fournit la police de Ferguson en gaz lacrymogène et autres armes de répression, équipe aussi les forces israéliennes d’occupation de la bande de Gaza ou de la Cisjordanie.
Pour la régularisation des sans-papiers une seule solution : la mobilisation des personnes sans-papiers. Action d’interpellation du Collectif tsp.
Nous encourageons les habitants domiciliés dans différente communes bruxelloises, à envoyer des e mails aux élus locaux, pour les inciter à voter une motion en faveur d’une régularisation ( sous covid19), car nous sommes persuadés qu’ils n’y aura pas d’immunité collective sans régularisation des personnes sans-papiers .
Vous trouverez en dessous des liens contenant les mails en question :