Où mène le racisme ‘décomplexé’ de la sphère politico-médiatique
Après Utøya en Norvège, Christchurch, en Nouvelle Zélande.
Dans les deux cas, la haine. La haine à l’état pur.
Dans son expression la plus brutale, la plus violente, la plus viscérale.
Le calvaire de Fayçal Cheffou, accusé à tort d’être « l’homme au chapeau » des attentats de Bruxelles
Pendant quatre jours, ce Bruxellois a été considéré comme l’un des membres du commando de l’aéroport de Zaventem. Il raconte comment cette erreur a bouleversé sa vie.

Mawda : « L’État porte la responsabilité morale de ce qui s’est passé »
Selma Benkhelifa évoque un « crime d’État » qui « s’inscrit dans le continuum d’une politique migratoire qui devait conduire, un jour ou l’autre, à ce type de tragédie ». Elle veut secouer les consciences, appeler à un débat de société : « La mort par balle d’une enfant de 2 ans et les suspicions de dissimulations qui ont suivi l’homicide auraient dû déboucher sur un sentiment général d’indignation. Mais on n’entend que des murmures, là où il faudrait des cris d’effroi. »
« Voyous chavistes » contre « société civile » : racisme et mépris de classe des médias occidentaux sur le Venezuela
1. Résumé.
Aujourd’hui, les Vénézuéliens luttent contre l’implosion de leur économie et leurs voisins latino-américains, à droite, agitent des menaces de sanctions contre le » socialisme » de l’actuel président Maduro. Depuis l’élection de Chavez en 1998, le pays a connu une période d’intenses conflits de classe et de races. Chavez, premier dirigeant non blanc de l’histoire du pays majoritairement non blanc, a été réélu trois fois et a mené un mouvement populaire contre l’élite blanche retranchée dans ses privilèges. Depuis 1998, le Venezuela est devenu un lieu de lutte permanente entre les classes moyennes et supérieures et les masses subalternes dont Chavez tire son soutien. Le pays a ainsi suscité un grand intérêt médiatique dans le monde entier, tant à gauche qu’à droite.
BlackFace et déguisements du KKK dans le folklore belge
Au Carnaval d’Alost, des déguisements du Ku Klux Klan ne passent pas

« Il est évident que l’extrême-droite ne se sent en aucun cas menacée par ces ‘moqueries' ». | © BELGA PHOTO JONAS ROOSENS
Déjà épinglé pour des dérives antisémites, le Carnaval d’Alost est également critiqué par la Nouvelle Voie Anticoloniale pour la présence d’un char de suprémacistes blancs qui se prennent notamment en photo avec le leader d’extrême droite de Forza Ninove, Guy D’haeseleer.
Un dialogue critique sur la colonisation est-il possible avec la nouvelle génération d’historiens belges ?
Un dialogue critique sur la colonisation est-il possible avec la nouvelle génération d’historiens belges ?
Martin Vander Elst·Samedi 9 mars 2019
“The great force of history comes from the fact that we carry it within us, are unconsciously controlled by it in many ways, and history is literally present in all that we do… And it is with great pain and terror that one begins to assess the history that has placed one where one is, and formed one’s point of view”
– James Baldwin Collectif
La carte blanche publiée dans Le Soir ( lire ci dessous ) par Amandine Lauro (chercheuse qualifiée FRS-FNRS à l’ULB) et Benoît Henriet (professeur assistant à la VUB) permet d’instruire un certain nombre de controverses qui jusque-là étaient demeurées figées sans autres réponses que la continuation de la propagande coloniale. Cette carte blanche aura le mérite de présenter à l’opinion publique une nouvelle génération d’historiens plus engagés dans leurs pratiques et plus conscients des enjeux contemporains. Une position qui aura au moins le mérite de ne pas clore le débat, de permettre que s’élaborent des controverses qui fassent droit à une complexité vécue et pas à une pseudo-complexité agitée pour faire taire les souffrances et les continuités. Je me propose ici d’essayer l’exercice d’un dialogue critique.
« Derrière les fronts » à Bruxelles le 12 Mars 2019
ACHETEZ VOS BILLETS
MARDI 12/03/2019 à 20h30
« Derrière les fronts », un film puissant et passionnant.
« Au quotidien la colonisation n’est pas seulement celle des terres, des logements ou de l’eau. Elle ne cherche pas simplement à s’imposer par les armes, elle travaille aussi les esprits. J’ai choisi de m’intéresser à ces formes invisibles : l’occupation intime, celle de l’espace mental » dit la réalisatrice du film, Alexandra Dols.
Ce documentaire dresse ainsi le portrait de la psychiatre, psychothérapeute et écrivaine palestinienne Dr. Samah Jabr, qui s’est spécialisée dans les conséquences psychologiques causées par l’occupation palestinienne. Son précieux témoignage, qui structure le film, est ponctué par des extraits de chroniques, des interviews de femmes et d’hommes qui partagent leurs histoires, leurs actes de résilience et de résistance.
La projection du film « Derrière les fronts » sera suivie d’un échange avec Alexandra Dols, productrice et réalisatrice du film et Samah Jabr, psychiatre, psychothérapeute et écrivaine .
Khadija Senhadji, socio-anthropologue et militante décoloniale, animera cet échange, en tentant de faire le lien avec les enjeux posés par la présence des populations issues des immigrations post-coloniales au Nord. Comment l’occupation, et plus largement la domination, se manifeste-t-elle dans les esprits? Quels sont les outils et stratégies pour y faire face? Voici quelques questions qui animeront la discussion.
Co-organisé par Bruxelles Panthères, le Cinéma Aventure & le Mouvement Citoyen Palestine