Découvrez certains vestiges du colonialisme belge en visitant plusieurs monuments bruxellois datant de cette époque, souvenirs d’une période particulièrement sombre de l’histoire humaine.
Aujourd’hui, l’excuse de la mission civilisatrice ne résiste pas à l’analyse des faits, l’heure est aux réparations pour les peuples spoliés, battus, méprisés, blessés…
Embarquez pour une visite résolument iconoclaste et donc, furieusement nécessaire.
Les luttes négro-africaines et le panafricanisme
Le panafricanisme est une histoire ancienne. Pour comprendre l’idée panafricaine et, plus largement, l’idée d’une « question noire », il faut aller contre certaines évidences. Le panafricanisme ne concerne pas seulement « l’Afrique ». Ce n’est pas non plus un projet qui se réfère dans son ensemble à une « race » nègre au sens biologique du terme (même si certains auteurs panafricains ou afrocentristes se sont appuyés sur une telle hypothèse). Le panafricanisme renvoie d’abord à une réalité historique, à une violence fondatrice. Cette violence, c’est la traite transatlantique et ses conséquences dans tous les pays colonisateurs, dans les colonies d’Afrique et partout où une diaspora noire a vu le jour. Le panafricanisme est une tradition intellectuelle qui débute au xixe siècle. Elle plonge ses racines dans les premières résistances à la traite et l’esclavage dans les caraïbes et en particulier la révolution haïtienne, née d’une révolte d’esclaves en 1791 et entraînant l’indépendance de l’île et la naissance de la première république noire libre en 1804.
La guerre aux drogues : une guerre raciale ?
«La plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c’est un fait», déclarait Eric Zemmour le 6 mars 2010. Dès lors, si vraiment «c’est un fait», de deux choses l’une, soit les Noirs et les Arabes sont prédisposés à la délinquance, soit il y a un biais racial dans le système. Aujourd’hui, trente ans après la fameuse «Marche pour l’égalité», la génération des marcheurs a subi une véritable hécatombe. Nombreux sont ceux qui sont morts à cause de la drogue, ou plutôt à cause de la manière dont est menée cette croisade. La guerre aux drogues n’est-elle pas en fait une guerre raciale ?
Nelson Mandela, notre frère, s’est éteint !
« tout discours sur la paix restera creux tant qu’Israël continuera à occuper un territoire arabe »
Avec la mort de Nelson Mandela , la Palestine et tous ceux et celles qui sont engagés pour la justice, la paix et les droits humains ont perdu un ami précieux.Il a consacré sa vie à la justice, à l’égalité et à la dignité. A l’âge de 94 ans, Nelson Mandela s’est éteint à Johannesburg.
Le Mouvement Citoyen Palestine, lui rend hommage et se souvient de son engagement pour la PALESTINE.
Le meilleur hommage que nous puissions rendre à Nelson Mandela, est de poursuivre avec ténacité le combat pour le droit des Palestiniens et pour un monde de paix, de justice et de solidarité.
Nordine Saïdi
Mouvement Citoyen Palestine
Assata Shakur parle depuis l’exil
La militante noire américaine Assata Shakur est mal connue, voire inconnue en France. Dans une interview accordée en 1997 à Christian Parenti, un journaliste et sociologue états-unien, et publiée en mars 1998 dans Z Magazine sous le titre « Assata Shakur speaks from exile. Post-modern maroon in the ultimate palenque », elle revient sur sa trajectoire politique, sur l’expérience de la traque policière et de la prison, sur son évasion puis son exil à Cuba. La traduction de cet entretien vise à faire connaître Assata Shakur en France, et à travers elle un pan occulté du mouvement de libération noir, en rendant accessibles en français des textes courts : entretiens, lettres ouvertes, témoignages.
« Nous ne voulons plus être les tirailleurs sénégalais d’aucune cause ! »
par Sadri Khiari
Nous mettons en ligne ci-dessous un entretien donné par Sadri Khiari, co-fondateur du PIR, à Thierry Leclère et publié dans « De quelle couleur sont les Blancs », un ouvrage collectif paru aux éditions La Découverte en automne dernier.
Le massacre du camp de Thiaroye
Le 1er décembre 1944, des tirailleurs sénégalais furent massacrés par l’armée française pour avoir réclamé leur solde.
Cela montre bien que pour la France ne flatte les colonisés que quand elle a besoin d’eux.
Chemin de fer Congo-Océan: Spie-Batignolles doit rendre des comptes
L’universitaire Olivier Le Cour Grandmaison et le président du Cran Louis-Georges Tin demandent une commission d’enquête sur la mort de 17 000 « indigènes » soumis au travail forcé dans les années 1920 par la compagnie dont Spie-Batignolles est issue. A l’occasion de la Journée mondiale de l’Afrique, le 25 mai, ils posent plus généralement « la question des crimes coloniaux perpétrés dans le cadre de la colonisation française », qui « méritent réparation ».
Racisme : la Belgique qui perd
Racisme : la Belgique qui perd
Dans la même semaine, les dérapages condescendants de Pauwels, Vermeiren (RTL-TVi) et Willemarck (Beci) ainsi que la très probable bavure policière contre une famille d’origine marocaine ont confirmé la prégnance du racisme institutionnel. Sujet tabou et absent du débat médiatique depuis des décennies; tant les incantations à « la diversité », les odes au « vivre-ensemble », semblent suffire comme outils de lutte antiraciste dans une Belgique francophone, décidément, « formidable »…
Une sculpture de Lumumba a été installée à Berlin
Le mardi 8 octobre 2013 à 17 heures à Garnisonkirchplatz à Berlin, la capitale de la République fédérale d’Allemagne, une sculpture en bronze de Lumumba a été installée et remise au public par la fondation Poll, devant une grande foule mixte.
Cette statue dénommée, « Lumumba » (Transport à Thysville) a été réalisée en 1961 par Genni/Jenny Wiegmann-Mucchi (1895-1969).
Plusieurs personnalités politiques, académiques… étaient là: allemandes, congolaises ainsi que d’autres nationalités. Comme officiels congolais il y avait François Lumumba, fils aîné du héros national congolais, She Okitundu représentant l’état congolais ainsi que l’ambassadrice de la RD Congo à Berlin.