audit citoyen de la dette publique

 

Chères amies, chers amis,

L’initiative d’audit citoyen de la dette publique suit son cours. Suite au succès de l’appel à mobilisation citoyenne, qui a rassemblé près de 60000 signatures, une centaine de collectifs se sont constitués en France dans les villes, quartiers, villages, pour lancer une vaste campagne d’éducation populaire sur les enjeux de la dette publiques (voir la liste des collectifs locaux).

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Je suis tombé par terre c’est la faute à Venner, tempête dans un verre d’eau c’est la faute à Caro

 

Quelques réflexions sur l’éthique de la discussion, assorties de souvenirs personnels, après l’opération Burqa-blabla et ses invraisemblables suites

par Pierre Tevanian, 23 février

Le 7 février 2012 devait se tenir, dans l’enceinte de l’Université Libre de Bruxelles (ULB), une conférence-débat en présence de Caroline Fourest, autour de la question suivante : « L’extrême-droite est-elle devenue fréquentable ? ». Considérant le choix de cette conférencière comme particulièrement inapproprié par rapport au sujet, un assistant de l’ULB, Souhail Chichah, a organisé une “burqa pride” pour protester contre la venue d’une idéologue qui, justement, représente à ses yeux « l’extrême droite respectable ». S’ensuit un joyeux chahut, l’interruption du débat, rien d’extraordinaire donc… sauf que, dès le lendemain, la presse belge fait de ce micro-événement une affaire d’Etat, sonne l’alerte à la menace islamiste et reprend pour argent comptant le qualificatif d’ « extrême droite » adressé par Soeur Carolineà ses contradicteurs (lire à ce sujet ce compte-rendu). Quelques jours après, Souhail Chichah est menacé de représailles par les autorités académiques de l’ULB, une pétition signée par des milliers de personnes exige son renvoi, et le tout nouveau Huffington Post [1] ouvre grand ses colonnes à une lecture toute fourestienne des événements, dans laquelle Soeur Caroline se donne le trop beau rôle de l’héroïque opposante à « tous les extrémismes ». En soutien à Souhail Chichah et à tous les chahuteurs diffamés, voici quelques réflexions personnelles.

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Les mamans portant le foulard, la gauche et le bon sens

Réflexions sur la laïcité et son dévoiement

PAR JOËL ROMAN21 FÉVRIER

On aurait pu croire que la gauche, après avoir obtenu la majorité au Sénat, s’emploierait à préfigurer ce qu’elle compte faire quand elle sera au pouvoir, que les urgences politiques et sociales commanderaient qu’elle examine en priorité des proposition de lois de réformes structurelles touchant à l’impôt, au budget de l’Etat, aux conditions de la négociation sociale. Ou bien que la question des institutions retiendrait son attention, celle des modalités de la décentralisation, de l’instauration du conseiller territorial ou de la modification souhaitée par la majorité parlementaire actuelle de la clause de compétence générale des collectivités territoriales. Le Sénat est attendu sur ce terrain et ces questions ont pesé dans le basculement à gauche de la Haute assemblée…

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« Chahutage » à l’ULB : une défourestation réussie !

par Houria Bouteldja, Porte-parole du PIR (Parti des Indigènes de la République)

Caroline Fourest est lamentable : elle s’est fait une spécialité de réactiver toutes les vieilles ficelles utilisées par tous les fachos et autres colonialistes qui hantent l’histoire de France. C’est à une vieille tradition qu’appartient en effet la journaliste multicarte : celle par exemple des prétendus « anarchistes de droite » – entité insensée et extravagante consistant en réalité à pouvoir être pleinement, sans culpabilité aucune, « de droite », sans jamais avoir à en assumer aucune conséquence – donc en jouissant du capital symbolique des amoureux de la liberté. Ou encore celle du fameux colon pilleur-massacreur arguant d’une mission civilisatrice généreuse et humaniste, n’empêchant pas accessoirement, pour le bien des barbares, de voler, torturer et jeter des corps dans la Seine.

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Malcolm X et le problème de la violence

 

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lundi 20 février 2012 Malcolm X et le problème de la violence : Enjeux de la stratégie de la non-violence

L’alternative séparatiste ne conduisant à aucune action concrète, comme l’explique en filigrane Malcolm X décrivant la stratégie de réussite économique et morale de Elijah Muhammad, « prophète » de la Nation of Islam :

Un jour M. Muhammad trouva un verre d’eau sale sur un comptoir. Il posa à côté un verre propre. « Tu veux savoir comment disséminer mes idées, dit-il, montrant du doigt les deux verres. Ne condamne pas celui dont le verre est sale. Contente-toi de lui montrer le tien, qui est propre. Il l’examinera de lui-même. Ainsi tu n’auras pas à en vanter la propreté. » C’est de tout ce que M. Muhammad m’a appris, ce qui me reste le plus présent à l’esprit, quoique je n’aie pas toujours suivi son conseil. J’aime trop la bagarre. J’ai tendance à dire aux gens que leur verre est sale.1

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Eradiquer les indiens « de la surface du globe »…

Charles Dickens (1812-1870), un raciste génocidaire (Countercurrents)

Gideon Polya

L’holocauste indien et le génocide des Musulmans par les Etats-Unis et leurs alliés.

Cette semaine le monde anglo-saxon célèbre le 200ième anniversaire de la naissance de Charles Dickens qui est considéré comme le plus grand romancier de l’ère victorienne ( il est né le 7 février 1812 et mort le 9 juin 1870).

L’oeuvre de Charles Dickens comprend « Esquisse par Boz », « Le magasin d’antiquité », « Oliver Twist », « Nicholas Nickleby », « Barnaby Rudge », « Un chant de Noël »,  » Martin Chuzzlewit » », « Le conte de deux cités », « David Copperfield », « les grandes espérances », « La maison d’âpre-vent », « La petite Dorrit », « Les temps difficiles », « L’ami commun » et « les aventures de M. Pickwick ».

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Bruxelles SDF – Axe Nord Sud

6244_546596545356876_569747192_n50.000 personnes sans-abri en Belgique, quelle est belle cette démocratie.

Mais au fond, la hiérarchisation des classes sociales, et plus particulièrement les personnes dites « pauvres » ne remplissent-elles pas une fonction dans la société, qui est de faire peur à ceux qui ont un emploi sûr, un emploi à statut ;

le message est-il de faire comprendre dans un champ social élargi « si vous ne restez pas tranquilles, vous risquez de perdre votre emploi et de devenir un SDF ».

Ainsi, la figure du « SDF » est-elle une figure fondamentale, dans notre société, celle de la crainte de déchoir ?

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