Le 1er janvier 1994, dans le sud-est mexicain, un groupe d’indigènes, le visage recouvert d’un passe-montagne et armés de fusils rustiques, défiait le gouvernement et l’armée du Mexique. Ils réclamaient la terre, du travail, un toit, de la nourriture, la santé, l’éducation, la liberté, l’indépendance, la démocratie et la justice pour les 56 ethnies de la République. La nouvelle d’un soulèvement populaire dans le coin le plus pauvre du pays faisait l’effet d’une douche froide autant sur la classe politique que sur les élites patronales, car à cette époque, l’information qui faisait la une des principaux média était la si fameuse entrée du Mexique dans la « modernité » à travers la signature du Traité de Libre Echange. En plus de souligner une relation asymétrique entre deux pays faisant partie du G8 et leur homologue mexicain, ce traité avait pour objectif la consolidation du modèle néolibéral. C’est pour cette raison que le mouvement néo-zapatiste faisait irruption sur la scène politique afin de dénoncer la comédie néfaste et abjecte préparée par le président de l’époque : Carlos Salinas (du Parti Révolutionnaire Institutionnel, PRI).
Adios comandante hugo chavez.
Adios comandante hugo chavez.
Hasta la victoria siempre.
Interview de Saïd Bouamama, sociologue & militant associatif
Saïdou, chanteur du groupe Zep, et Saïd Bouamama, sociologue et militant, sont attaqués en justice pour « injure publique » et « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence » par l’AGRIF (Alliance Générale contre le Racisme et pour la défense de l’Identité Française et chretienne) suite à la sortie de leur livre et de l’album Nique la France, devoir d’insolence. Nous ne pouvons qu’adhérer totalement aux paroles de la chanson mise en cause : « Nique la France et son passé colonialiste/ ses odeurs, ses relents et ses réflexes paternalistes / Nique la France et son histoire impérialiste/ ses murs, ses remparts et ses délires capitalistes ». ÉGALITÉ soutient la campagne Devoir d’insolence antiraciste et appelle à s’y investir ! Refusons les injonctions à se taire qui sont faites au dominé-e-s et aux exploité-e-s ! Que leur parole s’exprime dans toute leur radicalité !
Appel à rejoindre le rassemblement devant l’ambassade du Chili
Alors de la tentative de mobilisation du 14N, des prisonniers politiques Mapuche entraient en grève de la faim… aujourd’hui 3 janvier 2013, 5 ans après l’assassinat de Matias Katrileo, ils le sont toujours… en grève de la faim… encore aujourd’hui
Appel à rejoindre le rassemblement devant l’ambassade du Chili
Racisme et esclavagisme par Inès Olude, historienne de l’art et artiste, résistante.
VOUS AVEZ ENTENDU?
Interview Keny Arkana
Keny Arkana :
« il faut se réapproprier son pouvoir créateur »
18 décembre par Keny Arkana, Émilie Paumard, Jérémie Cravatte
Keny Arkana est depuis sa prime adolescence une rappeuse qui a la rage au bide : révoltée, indignée, révolutionnaire, insurgée, toujours « la tête dans la lutte ». En 2007, elle a donné un concert à Liège, à l’invitation du CADTM, pour le vingtième anniversaire de la mort de Thomas Sankara |1|. Cinq ans après, nous la retrouvons pour parler de son dernier album, « Tout tourne autour du soleil », sorti début décembre, et du chemin parcouru depuis lors…
Quitter l’univers colonial
Sadri khiari, intellectuel et militant tunisien, coauteur avec Houria Bouteldja du récent Nous sommes les indigènes de la république (éd. Amsterdam), invite la gauche française à mesurer et prendre en compte la domination racialiste dont sont l’objet les « émigrés-immigrés » de France et leurs enfants. Dans notre trimestriel (actuellement en kiosques) nous publions des extraits de son intervention prononcée fin octobre lors du colloque du Lausanne « Penser l’émancipation », nous vous proposons de retrouver ce texte dans sa version intégrale.
« Les spéculateurs devraient être jugés pour crime contre l’humanité »
Jean Ziegler : « Les spéculateurs devraient être jugés pour crime contre l’humanité »
Propos recueillis par Elodie Bécu –