Appel à rejoindre le rassemblement devant l’ambassade du Chili

Alors de la tentative de mobilisation du 14N, des prisonniers politiques Mapuche entraient en grève de la faim… aujourd’hui 3 janvier 2013, 5 ans après l’assassinat de Matias Katrileo, ils le sont toujours… en grève de la faim… encore aujourd’hui

Appel à rejoindre le rassemblement devant l’ambassade du Chili

Alors de la tentative de mobilisation du 14N, des prisonniers politiques Mapuche entraient en grève de la faim… aujourd’hui 3 janvier 2013, 5 ans après l’assassinat de Matias Katrileo, ils le sont toujours… en grève de la faim…

La militarisation des territoires Mapuche s’intensifie et l’Araucania est en état de siège.

Un rassemblement est organisé ce jeudi 10 janvier à 17h devant l’ambassade du Chili, où des organisations chiliennes de Belgique remettront une lettre de revendications émanant de la CECT Chile et de la Pastoral Mapuche.

Fewla a décidé de rejoindre cette mobilisation et demande votre présence en force pour soutenir la lutte Mapuche, lutte anti-capitaliste de 5 siècles, quand l’état chilien tente à nouveau de légitimer une guerre sale, un nettoyage ethnique contre le peuple Mapuche; et demander la libération de tous les prisonniers politiques mapuche.

FEWLA
soutien actif à la lutte du peuple Mapuche

Liens:

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Email Adresse e-mail de contact: fewla.be@gmail.com

Rassemblement devant l’ambassade du Chili ce jeudi 10 janvier à 17h00

  • 106, rue Des Aduatiques 1040 Bruxelles, Belgique. Métro Montgomery
  • Lors de la manifestation sera remise à l’ambassadeur; la déclaration suivante qui propose une solution politique à la grève de la faim qui a débuté le 14 Novembre 2012.
    Organise: Comabe, avec le soutien du Colectivo Rodriguista, Arlac, Centro Cultural Chile, Colectivo Zudaka.APPEL À UNE INITIATIVE HUMANITAIRE POUR CONTRIBUER À LA FIN DE LA GRÈVE DE LA FAIM D’HECTOR LLAITUL ET DE RAMÓN LLANQUILEOLa grève de la faim est un ultime recours pour celui qui voit le dialogue raisonnable rendu impossible.

    C’est la situation dans laquelle se trouvent actuellement les dirigeants de la Coordinadora Arauco Malleco (CAM), Héctor Llaitul et Ramón Llanquileo qui, depuis le 14 novembre 2012, se sont engagés à obtenir le réexamen de leur situation juridique à la suite d’une sentence pour tentative d’homicide.

    La révision de cette décision par la Cour Suprême a abouti à la reconnaissance de divers facteurs, entraînant la réduction des peines, mais nous pensons que cela ne touche pas à l’essence même de la demande que les grévistes ont adressée à l’Etat chilien et à la société chilienne, au prix de leur santé, voire de leur vie.

    Cette revendication est fondée sur la nécessité urgente que le Chili reconnaisse un fait pleinement documenté et que Jorge Pinto Rodriguez, récent Prix National d’Histoire, a très clairement exprimé dans une interview donnée à El Mercurio, le 2 septembre 2012, où il affirmait en se référant à la CAM : « Je considère que leurs revendications sont légitimes car elles s’inspirent de cette longue histoire d’abus, de violences et d’expropriations de terres qui ont tellement appauvri les Mapuche ».

    Le « problème Mapuche » n’est donc pas un thème simplement policier ou juridique, c’est un thème politique qui implique de reconnaître que les Mapuche sont engagés dans une cause fondée sur l’occupation abusive par le Chili de leur territoire, au sud du Bio-Bio, occupation que le Chili n’est pas, jusqu’à maintenant, disposé à reconnaître ou à réparer.

    Ceci implique que ni Llaitul ni Llanquileo puissent être traités comme des délinquants et encore moins comme des terroristes ; les maintenir dans cette condition rend chaque jour plus difficile de mener à bien le dialogue en attente entre la Nation chilienne et le peuple Mapuche. C’est pourquoi nous proposons au pays un chemin de paix et de justice avec les recommandations suivantes :

    1.- La liberté immédiate et inconditionnelle d’Héctor Llaitul et de Ramón Llanquileo afin de mettre fin à leur grève de la faim.

    2.- La création d’une instance de dialogue entre l’Etat chilien et les représentants légitimes du peuple Mapuche.

    3.- La définition d’un agenda commun qui puisse déboucher sur un accord qui tienne compte de l’autodétermination et des formes de représentation et d’autonomie gouvernementale du peuple Mapuche.

    4.- La récupération par les communautés des territoires Mapuche qui, dans leur grande majorité, se trouvent entre les mains des entreprises forestières, et la reconnaissance du Traité de Tapihue de 1825, en vigueur mais non respecté par l’Etat chilien, en appliquant le principe de

    « pacta sunt servanda », ce qui veut dire que les traités doivent être respectés, comme l’a fait le Chili pour tout conflit international.

    5.- La promulgation urgente d’une loi d’amnistie générale des prisonniers, pour ce conflit territorial et, dans l’immédiat, la mise en place d’un procès équitable dans les affaires judiciaires, la fin de l’actuelle prison préventive prolongée et illégale et l’accès réel à la défense et à la justice pour tous les membres des peuples originaires détenus et inculpés pour la défense de leurs terres.

    6.- Le plein respect de la Convention 169 de l’OIT, signée et ratifiée par le Chili, afin que les peuples originaires soient effectivement consultés sur les politiques, programmes sociaux et d’investissement les concernant.

    7.- La protection de l’intégrité physique et psychique de l’enfance mapuche et l’application de tous les engagements pris par l’Etat chilien, devant la scène internationale, en matière des Droits de l’Homme.

    Il nous semble que toute tentative de dialogue d’un organisme de l’Etat ou d’une instance gouvernementale, si bien intentionnée soit-elle, n’aboutira pas si elle ne tient pas compte de ces points et ne prend pas en charge la demande principale du mouvement et la réparation du préjudice causé par la criminalisation de ces revendications.

    Tôt ou tard le pays et le gouvernement en place devront avoir le courage de marcher dans cette direction.

    Santiago, 27 décembre 2012, à 44 jours du début de la grève de la faim

    Signataires du présent appel :

    ► Jorge Pinto Rodríguez, Prix national d’Histoire, 2012.
    ► Luis Álvarez Figueroa, Pasteur Président de l’Eglise évangélique luthérienne au Chili.
    ► José Balmes Parrón, Prix national d’Art, 1998.
    ► Juan Pablo Cárdenas Squella, Prix national de Journalisme, 2005.
    ► Raúl De la Puente Peña, Professeur d’Etat, Président Nacional de l’ANEF.
    ► Viviana Díaz Caro, Prix national des Droits de l’Homme.
    ► Andrés Fielbaum, Président de la Fédération des Etudiants de l’Université du Chili, FECH.
    ► Sergio Grez Toso, Historien et Professeur de l’Université du Chili.
    ► Juan Guzmán Tapia, Juriste, ancien Procureur de la République.
    ► Enrique Paris Mancilla, Président de l’Ordre des Médecins du Chili.
    ► Armando Uribe Arce, Diplomate, Prix national de Littérature, 2004.
    ► Diego Vela Grau, Dirigeant de la Fédération des Etudiants de l’Université Catholique, FEUC.
    ► Pastorale Mapuche.
    ► Commission Ethique Contre la Torture.

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    Manifestación de solidaridad con la huelga de los presos políticos Mapuche – jeudi 10 janvier 2013 17:00
    Embajada de Chile en Bélgica. 106, rue Des Aduatiques 1040 Bruxelles. Metro Montgomery

    En el marco de la manifestación se entregará al embajador la siguiente declaración que propone una solución política a la huelga de hambre, que se inició el 14 de noviembre 2012. Organiza: Comabe, con el apoyo del Colectivo Rodriguista, Arlac, Centro Cultural Chile, Colectivo Zudaka.

    A continuación, el texto completo de la Iniciativa, suscrita el 27 de diciembre de 2012 a 43 días del comienzo de la huelga de hambre:

    LLAMADO A UNA INICIATIVA HUMANITARIA PARA CONTRIBUIR AL TÉRMINO

    DE LA HUELGA DE HAMBRE DE HECTOR LLAITUL Y RAMÓN LLANQUILEO

    La huelga de hambre es un recurso extremo al que recurre alguien al ver que el diálogo razonable no opera.

    Esta es la situación en que se encuentran ahora los dirigentes de la Coordinadora Arauco Malleco (CAM) Héctor Llaitul y Ramón Llanquileo, quienes desde el día 14 de noviembre de 2012 se encuentran empeñados en conseguir una reconsideración de su situación legal después de una sentencia por homicidio frustrado.

    La revisión de esta sentencia por parte de la Corte Suprema ha logrado que se reconocieran diversos factores, con resultado de reducción de penas, pero creemos que con esto no se toca la esencia del reclamo que los huelguistas están dirigiendo al Estado chileno y a la sociedad chilena, al costo de su salud y eventualmente de sus vidas.

    Este reclamo se refiere a la necesidad perentoria de que Chile reconozca algo que está plenamente documentado y que muy claramente lo ha expresado el recién laureado con el Premio Nacional de Historia, Jorge Pinto Rodríguez en entrevista en El Mercurio del día 2 de septiembre de 2012, donde afirma, refiriéndose a la CAM: “considero que sus demandas son legítimas, porque se inspiran en esa larga historia de abusos, atropellos y expropiaciones de tierras que tanto empobrecieron al Mapuche”.

    El “problema Mapuche” entonces no es un tema simplemente policial o jurídico; es un tema político que implica reconocer que los Mapuche están embarcados en una causa que brota de la ocupación abusiva que hizo Chile de su territorio al sur del Bío-Bío, ocupación de la cual Chile hasta ahora no ha estado dispuesto a dar razón ni reparación.

    Esto implica que ni Llaitul ni Llanquileo puedan ser tratados como delincuentes y mucho menos como terroristas y al mantenerlos en esa condición se hace que cada día sea más difícil llevar adelante el diálogo que está pendiente entre la Nación chilena y el pueblo Mapuche. Por lo tanto ponemos a consideración del país un camino de paz y de justicia bajo los siguientes predicamentos:

    1.- La libertad inmediata e incondicional de Héctor Llaitul y Ramón Llanquileo como forma de terminar con la huelga de hambre.

    2.- Creación de una instancia de diálogo entre el Estado chileno y los representantes legítimos del pueblo Mapuche.

    3.- Definición de una agenda común que pueda desembocar en un acuerdo que considere la autodeterminación y formas de representación y autogobierno del pueblo Mapuche.

    4.- Recuperar para las comunidades los territorios Mapuche que en su gran mayoría se encuentran en manos de las forestales y reconocimiento del Tratado de Tapihue de 1825, vigente y no respetado por el Estado Chileno, aplicándose el principio « pacta sunt servanda « ; vale decir, los tratados se deben respetar tal como ha sido la línea de Chile para todo conflicto internacional.

    5.- Promover con urgencia una ley de indulto general a los presos por este conflicto territorial y, en lo inmediato, la consagración del debido proceso en las causas judiciales, término de la actual prisión preventiva prolongada e ilegal y acceso real a la defensa y a la Justicia para todos los integrantes de los pueblos originarios detenidos y procesados por defender sus tierras.

    6.- Pleno respeto al Convenio 169 de la OIT, firmado y ratificado por Chile a fin que los pueblos originarios sean efectivamente consultados sobre las políticas y programas sociales y de inversión que les conciernen.

    7.- Resguardo de la integridad física y psíquica de la niñez mapuche y cumplimiento de todos los compromisos establecidos por el Estado chileno ante el concierto internacional en materia de Derechos Humanos.

    Nos parece que todo intento de diálogo por parte de algún organismo del Estado u oficina del Gobierno, por bien intencionado que sea, no llegará a buen puerto sino considera estos puntos, porque no se hace cargo de la demanda principal del movimiento y de la reparación del daño causado con la criminalización de estas demandas.

    Tarde o temprano el país y el gobierno de turno tendrán que tener el valor de caminar en esa dirección.

    Santiago, 27 de diciembre de 2012 a 43 días del comienzo de la huelga de hambre.

    Firman el presente llamado:

    ► Jorge Pinto Rodríguez, Premio Nacional de Historia 2012.
    ► Luis Álvarez Figueroa, Pastor Presidente Iglesia Evangélica Luterana en Chile.
    ► José Balmes Parrón, Premio Nacional de Arte 1998.
    ► Juan Pablo Cárdenas Squella, Premio Nacional de Periodismo 2005.
    ► Raúl De la Puente Peña, Profesor de Estado, Presidente Nacional de la ANEF.
    ► Viviana Díaz Caro, Premio Nacional de Derechos Humanos 2011.
    ► Andrés Fielbaum, Presidente de la Federación de Estudiantes de la Universidad de Chile, FECH.
    ► Sergio Grez Toso, Historiador y Académico de la Universidad de Chile.
    ► Juan Guzmán Tapia, Jurista, ex Juez de la República.
    ► Enrique Paris Mancilla, Presidente del Colegio Médico de Chile
    ► Armando Uribe Arce, Diplomático, Premio Nacional de Literatura 2004.
    ► Diego Vela Grau, Directiva Federación de Estudiantes de la Universidad Católica – FEUC.
    ► Pastoral Mapuche
    ► Comisión Ética Contra la Tortura

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