Ces programmes télés et ces JT devenus de grandes poubelles…

ne-pas-avaler-la-presseSi le métier de journaliste comporte toujours pour certains d’entre eux, des risques à exercer leur profession – voir à ce sujet les statistiques disponibles sur le web pour l’année 2013  – l’on ne peut pas en dire autant de ceux qui nous présentent certaines émissions, et particulièrement les JT.De fait, quand on voit que certains journalistes paient de leur vie le sens aigu qu’ils ont de nous informer au plus près des sujets brûlants qui font et défont le monde, on peut se demander si ceux qui ont la charge de nous présenter les programmes et les infos en saisissent toute la portée, en ont pleinement conscience!?…

Ou alors, s’agit-il de deux métiers différents. Les premiers, souvent inconnus du grand public,  seraient de vrais journalistes, avec tout ce que cette profession comporte de prise de risques, de responsabilité assumée et de recherche de la vérité au plus près des évènements ; quand les autres ne seraient que des fonctionnaires planqués en quête insatiable de reconnaissance sous les feux de la rampe, quel que soit le sujet à traiter… Mais, ces derniers prennent-ils vraiment la mesure de leur inanité voire de leur médiocrité? Comment se situent-ils par rapport à leurs collègues payant de leur vie pour nous transmettre des situations de terrain, quand ils choisissent de nous abreuver de leurs anecdotes et faits-divers sans le moindre intérêt journalistique!? Que ce soit l’accident « évité de justesse », mais alors pourquoi en parler parfois pendant plusieurs minutes!? Ou de la météo qui non contente d’avoir déjà sa place avant et après le JT, se voit de plus en plus invitée à meubler l’espace au cœur de l’info!? Pour ne pas parler de toutes les conneries pour remplir le temps de parole… ni de bouffe!

Aujourd’hui, dans ce monde où la précarité gagne du terrain partout, il n’en est plus que pour les émissions tournant autour de la cuisine, même sur Arte! Les restos du cœur pour les plus démunis battent record sur record, mais on nous bassine sans arrêt avec des émissions qui ne parlent que de bouffer! Chef pâtissier par-ci, Masterchef par-là, en passant par Chef la recette, Miam, Top chef, A table, Un dîner presque parfait, la Cuisine des Terroirs, etc, etc… et cela ne semble pas prêt de s’arrêter.

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Récit de la marche des Afghans vers Mons

“If you can’t fly then run, if you can’t run then walk, if you can’t walk then crawl, but whatever you do you have to keep moving forward.” (Martin Luther King Jr.) Traduction : « Si vous ne pouvez voler, courez. Si vous ne pouvez pas courir, marchez. Si vous ne pouvez pas marcher, nagez, mais quoi que vous faissiez, ne cessez pas d’avancer ».


C’est cette phrase de Martin Luther King qui a poussé les Afghan-E-s à commencer leur Marche vers Mons.

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Sombres Vestiges – Balade coloniale à Bruxelles

Découvrez certains vestiges du colonialisme belge en visitant plusieurs monuments bruxellois datant de cette époque, souvenirs d’une période particulièrement sombre de l’histoire humaine.
Aujourd’hui, l’excuse de la mission civilisatrice ne résiste pas à l’analyse des faits, l’heure est aux réparations pour les peuples spoliés, battus, méprisés, blessés…
Embarquez pour une visite résolument iconoclaste et donc, furieusement nécessaire.

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Les luttes négro-africaines et le panafricanisme

Hubert Harrison

Le panafricanisme est une histoire ancienne. Pour comprendre l’idée panafricaine et, plus largement, l’idée d’une « question noire », il faut aller contre certaines évidences. Le panafricanisme ne concerne pas seulement « l’Afrique ». Ce n’est pas non plus un projet qui se réfère dans son ensemble à une « race » nègre au sens biologique du terme (même si certains auteurs panafricains ou afrocentristes se sont appuyés sur une telle hypothèse). Le panafricanisme renvoie d’abord à une réalité historique, à une violence fondatrice. Cette violence, c’est la traite transatlantique et ses conséquences dans tous les pays colonisateurs, dans les colonies d’Afrique et partout où une diaspora noire a vu le jour. Le panafricanisme est une tradition intellectuelle qui débute au xixe siècle. Elle plonge ses racines dans les premières résistances à la traite et l’esclavage dans les caraïbes et en particulier la révolution haïtienne, née d’une révolte d’esclaves en 1791 et entraînant l’indépendance de l’île et la naissance de la première république noire libre en 1804.

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Mandela est mort. Pourquoi cacher la vérité sur l’apartheid?

1480500_10152070996110861_1220450389_nTexte de Fidel Castro

Mandela est mort. Pourquoi cacher la vérité sur l’apartheid?

« Aucun évènement passé ou présent dont je me souvienne ou dont j’aie entendu parler n’a jamais suscité un tel impact sur l’opinion publique mondiale que la mort de Mandela » assure le leader historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro dans une nouvelle réflexion.

19/12/2013

 

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50 vérités sur Nelson Mandela

Les grandes puissances occidentales s’opposèrent jusqu’à la fin à la lutte de Mandela et appuyèrent le racisme de Pretoria

Par Salim Lamrani

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Le héros de la lutte contre l’Apartheid a marqué à jamais l’histoire de l’Afrique. Au crépuscule de son existence, Nelson Mandela est vénéré par tous. Cependant, les grandes puissances occidentales se sont opposées jusqu’aux ultimes instants à son combat pour l’émancipation humaine et ont soutenu le régime raciste de Pretoria.

 

 

 

 

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D’où vient le symbole du poing levé?

Avec la mort de Mandela, c’est un symbole des luttes d’émancipation qui entre dans l’histoire. Ou plutôt qui fait son come-back. – Le 11 février 1990. REUTERS/Paul Velasco –                   Nelson Mandela restera associé au geste du bras levé avec le poing serré, un signe qui l’accompagne … Lire la suite

La « quenelle », un coup de mou pour nos luttes

Faire le geste de la quenelle n’engage à rien: ni promesse ni action. Elle fait croire à celles et ceux qui la font, qu’elle est subversive en soi et qu’elle prouve l’existence d’une unité entre les soi-disant « anti-système ». Il n’y a de concret que la répétition du geste de scène d’un artiste qui a joué sciemment la carte d’une carrière indépendante et l’engagement politique au sein de l’extrême droite. Pour l’extrême droite et la partie la plus agressive de la classe dominante, l’important n’est pas d’être véritablement une alternative pour le peuple mais de se donner l’apparence de « rebelles ». Mais une fois au pouvoir, les dominés et les pauvres prennent de plein fouet la répression.

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La cartographie du pouvoir colonial

« La cartographie du pouvoir colonial », avec le professeur Ramon Grosfoguel, du département d’études ethniques de l’Université de Berkeley. Il proposera une analyse globale de la matrice du pouvoir colonial / impérial ou comment aborder les questions économiques, l’écologie, la race, le genre avec une lecture décoloniale ? 30 novembre 2013

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