Fermez Guantanamo / Sluit Guantanamo / Close Guantanamo
FR/NL
Le 11 janvier 2020 marquera le 18ième anniversaire de l’ouverture de Guantanamo en 2002, dans le cadre de la Guerre contre le Terrorisme. Manifestons devant l’Ambassade américaine à Bruxelles, joignons-nous à toutes les personnes et organisations à Washington, Londres… qui manifestent ce jour là pour la fermeture de Guantanamo, la fin de toute forme de torture et de détention illimitée. Nous nous opposons à l’extradition de Julian Assange, au procès inique de Nizar Trabelsi, extradé illégalement par la Belgique aux Etats-Unis, nous demandons la libération de Chelsea Manning et de tous les prisonniers politiques aux Etats-Unis.
Op 11 januari 2020 bestaat Guantanamo 18 jaar. Het kamp werd op 11 januari 2002 geopend in het kader van de Oorlog tegen het Terrorisme van Bush. Betoog mee voor de Amerikaanse ambassade in Brussel, l In solidariteit met betogers in Washington, Londen… voor de sluiting van Guanatnamo en het stoppen van elke vorm van foltering en oneindige detentie. Wij verzetten ons tegen de uitlevering van Julian Assange aan de VS, tegen het oneerlijk proces van Nizar Trabelsi, we vragen de vrijlating van Chelsea Manning en van alle politieke gevangenen in de VS
DOSSIER Bruxelles ville congolaise
L’histoire coloniale belge émaille la vie quotidienne des Bruxellois : dans le métro, les parcs bruxellois, les musées, mais aussi plus simplement au supermarché ou sur la table.
À l’heure de l’imminente réouverture du musée royal d’Afrique centrale, ce dossier propose une lecture de Bruxelles, ancienne capitale coloniale, parsemée de lieux, de places, de statues, de symboles, de souvenirs et de pratiques qui renvoient à ce passé congolais et le mêlent à notre quotidien. Mais de quel Congo parle-t-on ? Quel est notre rapport à ces traces ? Acceptons-nous de les regarder ? Comment les aborder dans une ville qui vante par ailleurs son cosmopolitisme ?
Accompagnez-nous pour une balade à travers la ville et son histoire, mettant en lumière une partie de l’héritage colonial et sa continuité dans notre quotidien de bruxellois. Un premier arrêt au goût chocolat-banane étrangement amer est suivi d’une visite dans les limbes de la réouverture du musée de Tervuren (créé par le roi bâtisseur en personne) pour déboucher sur un panorama cartographique des lieux nommés d’après d’illustres missionnaires et colons zélés.
En présence de ces témoignages monumentaux et statuaires qui trônent dans l’espace public, nous nous poserons la question de leur décolonisation (im)possible, pour enfin nous retrouver dans une conférence qui s’est tenue il y a près d’un siècle et prendre un souffle d’inspiration pour les luttes qui restent à mener.
Bruxelles en mouvements n°297 – Novembre-décembre 2018
MUMIA … 2020 l’année de sa libération ?
Du 3 au 10 décembre 2019, une délégation française s’est rendue à New York puis à Philadelphie. Elle était composée de Claude Guillaumaud-Pujol et Jacky Hortaut, co-animateurs du Collectif Libérons Mumia, et de Christine Tournadre, réalisatrice de documentaires venue en repérage accompagnée de sa collaboratrice Marianne Rossi. Ces dernières ont le projet de faire un film sur Mumia Abu-Jamal et la mobilisation qui le soutient bien au-delà des frontières américaines depuis plus de trois décennies.
Face à la barbarie qui vient, l’utopie décoloniale
Il s’agit pour le Tiers-Monde de recommencer une histoire de l’Homme.
Frantz Fanon.
Il y a des périodes au cours desquelles l’histoire semble s’accélérer et tout nous porte à croire que nous sommes dans l’une d’entre elles. Il y a à peine plus d’un an sortait le livre d’Ugo Palheta, La possibilité du fascisme[1], alertant sur le fait que le fascisme, loin d’être un danger qui aurait été écarté de manière définitive, restait au contraire une possibilité susceptible de resurgir sous une autre forme. Aujourd’hui, la question n’est plus de savoir si une fascisation des démocraties électorales européennes et occidentales est une éventualité, mais de trouver le moyen d’enrayer ce glissement vers la barbarie.
Ce moyen, c’est la voie décoloniale.
Soutien au mouvement des demandeurs d’asile palestiniens
Le « Mouvement des demandeurs d’asile palestiniens » organise une manifestation ce mardi 12 novembre de 13h à 15h devant le CGRA (40 place Victor Horta 1060 Saint-Gilles)
Voici leurs demandes:
Commémoration des anciens combattants de la Force Publique du Congo.
2019 marque les 70 ans du début de la deuxième guerre mondiale mais également les 100 ans du Traité de Versailles.
Bakushinta et ses différents partenaires vous convient le lundi 11 novembre à la Cérémonie d’hommage aux anciens combattants de la Force Publique du Congo qui se tiendra de 14h à 16h sur le Square Riga
Adresse
Croisement Avenue Huart Hamoir et Eugène Demolder.
Tram 55, arrêt Helmet ; tram 93, arrêt Gare de Schaerbeek
Contact
bakushinta@gmail.com
La dignité ou la mort : Un livre qui dessine les limites de la notion de dignité
Norman Ajari, auteur de « La Dignité ou la Mort – Éthique et politique de la race », est l’invité de Paris direct. Docteur en philosophie, il enseigne à l’université Toulouse Jean-Jaurès et aux États-Unis. Pourquoi s’est-il intéressé à la notion de dignité ? Existe-t-il un racisme d’État en France ? Qu’est-ce que le blackface ? Explications.
Stengers feat. Ajari : essentiallisme, intersectionnalité, féminisme décolonial, ect.
Fragments 1. Stengers : “La force transformatrice du féminisme. Entretien avec Isabelle Stengers” “La possibilité que l’on m’accuse d’essentialisme ne m’impressionne pas le moins du monde (…) mais la manière dont trop de féministes en ont fait un instrument de disqualification contre d’autres femmes en lutte est une catastrophe.” “Il ne sert à rien de … Lire la suite
De l’innocence blanche et de l’ensauvagement indigène : ne pas réveiller le monstre qui sommeille
Ce texte est une version améliorée d’une intervention faite d’abord à la New School for social Research, New-York, le 11 mars 2019, puis à Brown University, Providence, le 12 mars 2019, à Rutgers University, Brunswick, le 14 mars 2019 et enfin à l’Université de Naples, le 17 mai 2019.
« Il n’y a aucun doute qu’Abu-Jamal est coupable ».
Seth Williams, procureur de Philadelphie
Merci à La New-School de cette invitation qui m’honore. Merci à Ann Stoler et à Gil Anidjar. Merci à vous tous d’être là pour m’écouter.
D’abord comme nous allons aborder ensemble un débat sur la notion d’innocence et que ce débat a lieu à New-York, aux États-Unis, au cœur de l’empire, je ne peux pas ne pas me présenter pour ce que je suis : certes une militante décoloniale, certes, une militante politique, mais surtout une « citoyenne », habitante d’un pays du Nord, la France, qui fonde sa puissance sur son passé/présent colonial. À ce titre, le terme « citoyenne » me paraît être un cache-sexe pour brouiller la réalité de ce que je suis réellement car ces rapports de pouvoir asymétriques dont je profite objectivement ne sont rien d’autre qu’un crime déguisé. Dès lors, je ne peux que me présenter à vous pour ce que je suis réellement : une criminelle. Il ne s’agit pas pour moi de battre ma coulpe, ce qui serait déjà une échappatoire, mais simplement de ne pas être tentée par une forme ou une autre de blanchiment qui à mes yeux est une entrave à l’action politique.