L’Indigène monstrueux
Ou comment la République ne peut plus nous souffrir
L’Indigène monstrueux
19 décembre 2017
« En se solidarisant avec le Viêt-Minh, les intellectuels vietnamiens faisaient preuve d’une ingratitude monstrueuse. En fait, tous avaient pris la même attitude, et personne n’a eu la curiosité de se demander comment il a pu exister une race qui ait produit tant de monstres à la fois. » — Trần Đức Thảo
Les familles des détenus s’inquiètent
Les familles des détenus s’inquiètent : “Ne faites pas la grève à Noël”
Trois familles de détenus publient ce jeudi une lettre ouverte à quatre jours de l’expiration d’un préavis de grève déposé par les agents pénitentiaires, mécontents de leur condition de travail et des propositions du gouvernement fédéral quant à leur avenir. Les familles demandent notamment qu’aucune grève ne soit menée lors des périodes de fêtes de fin d’année.
Selon ces familles, le problème ne vient pas d’un manque de personnel dans les prisons. “Les agents, pour un certain nombre d’entre eux, n’en n’ont que faire du métier qu’ils exercent. Ceux qui se plaignent d’être traités comme des porte-clés le sont à juste titre“, estiment-elles. Elles dénoncent des absences qui ne sont pas justifiées et affirment que la pression s’intensifie sur les personnes qui poursuivent le travail dans les prisons.
“L’utilisation des grèves a outrance durant les périodes les plus sensibles pour les familles, doit cesser ! Comment voulez vous expliquer a un enfant qu’il ne verra pas son parent pour Noël, parce que la Tec fait grève… et que les agents choisissent de se tourner les pouces ce jour là ? Il n’est plus question de pouvoir mais de vouloir”, affirment les auteures de la lettre ouverte.
Ces familles restent toutefois anonymes, affirmant qu’elles subissent “des menaces” dès qu’elles dénoncent “les dysfonctionnements du systèmes et ceux qui génèrent et couvrent ces dysfonctionnements”.
Voici leur lettre ouverte complète :
Déclaration finale du séminaire maghrébin
Déclaration finale du séminaire maghrébin « Accords de ‘libre-échange’ et souveraineté alimentaire »
19 décembre par ATTAC/CADTM Maroc

Les 15, 16 et 17 décembre 2017, ATTAC Maroc, membre du réseau mondial pour l’abolition des dette illégitimes CADTM, a organisé un séminaire Maghrébin sur les accords de libre change, l’agriculture et la souveraineté Alimentaire sous le slogan : Non aux accords coloniaux, pour la défense du droit souverain des peuples sur leurs systèmes agricoles, alimentaires et environnementaux. Le séminaire s’est tenu à Agadir, au Maroc, avec la participation de militant-e-s d’Égypte, de Tunisie, d’Algérie et du Maroc.
La Belgique a voulu reprendre le Congo de force!
La Belgique a voulu reprendre le Congo de force!
Un document oublié dans un fonds d’archives révèle que, le 12 juillet 1960, l’entourage du gouvernement belge pousse pour établir une sorte de protectorat militaire sur l’ancienne colonie et recourir à des assassinats contre des leaders politiques congolais. Cette note est le point de départ d’une enquête aux conclusions interpellantes.
#FranckenDégage
Monsieur le Premier Ministre, les fautes commises par votre secrétaire d’Etat, Théo Francken, sont à ce point nombreuses et graves que la poursuite d’un projet commun est inenvisageable.
Publication « L’ascension de Mobutu »
L’ascension de Mobutu Cover « L’ascension de Mobutu” vient de sortir… Ce livre est le complément de mon ouvrage “L’assassinat de Lumumba”. Il décrit la période qui court de la disparition du Premier ministre congolais jusqu’à la prise de pouvoir du général Mobutu en novembre 1965. Une période caractérisée par des rébellions contre le pouvoir … Lire la suite
Tribune. Le raciste non raciste
« Comme Michel Leeb, les racistes non racistes refusent de comprendre ce qu’est le racisme »
La politologue Françoise Vergès rappelle à l’humoriste, dont le sketch « L’Africain » fait polémique, que le racisme n’est pas une opinion mais un fait structurel.
LE MONDE
Chasse aux militants antiracistes : jusqu’à quand ?
Chasse aux militants antiracistes : jusqu’à quand ?
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Les offensives contre les forces de l’antiracisme politique ont gagné en intensité ces dernières semaines. Elles visent en particulier Houria Bouteldja et le Parti des Indigènes de la République. Plusieurs militants, collectifs et universitaires, appellent à ne pas céder et à prendre ces attaques pour ce qu’elles sont : les soubresauts de néo-conservateurs aux abois.
Brûler les sorcières.
Brûler les sorcières. Entretien avec Houria Bouteldja
C’est une campagne réactionnaire d’une très grande violence qui est à l’œuvre actuellement, visant à faire taire et à marginaliser des figures – Danièle Obono, Houria Bouteldja, etc. – incarnant publiquement l’antiracisme politique, mais aussi à empêcher des initiatives syndicales ou universitaires posant les questions du racisme d’État, de l’islamophobie et des moyens de s’y affronter.
La multiplication des calomnies ne se comprend qu’en raison des progrès de celui-ci, qui ne s’en tient pas à de grandes proclamations de fraternité universelle ou à de belles promesses de « vivre-ensemble », bien faites pour ne rien bouleverser de l’ordre des choses, mais a engagé une lutte sur tous les plans contre les structures mêmes du racisme, dans ses dimensions matérielles et idéologiques, en pointant le rôle central de l’État et du racisme d’État (en particulier sous la forme de l’islamophobie et des violences policières).
C’est un retour sur cette campagne que propose dans cet entretien Houria Bouteldja, porte-parole du Parti des Indigènes de la République (PIR), tout en avançant quelques pistes sur les rapports entre l’antiracisme politique et la gauche radicale.

