Rapport sur l’islamophobie : le racisme anti-musulman a explosé

 

 

Rapport sur l'islamophobie en France : le racisme anti-musulman a explosé

 

Image : Un rapport du CCIF montre la net augmentation des actes anti-musulmans en France.

 

Islamophobie. Les actes et menaces racistes ont reculé en France l’an dernier (-7% par rapport à 2010), mais le racisme anti-musulman lui a explosé de plus de 58% selon le rapport annuel du Collectif contre l’Islamophobie en France (CCIF). On remarque que 84,73% des victimes sont des femmes.

 

Communiqué du CCIF :

 

Sans grande surprise ni action concrète de l’Etat, l’islamophobie a explosé en 2011: plus de 58% d’augmentation sur toute l’année, des chiffres bien loin de ceux annoncés par le ministère de l’Interieur. Premières victimes, les femmes, touchées dans 84,73% des cas visant les individus, soit 10% de plus qu’en 2010. Plus fort encore, lors des agressions verbales ou physiques, elles consitutent 94% des victimes !

 

On pu également remarquer que le fléau de l’islamophobie s’est généralisé à toutes les sphères de la société, n’épargnant aucun bord politique, faisant des agents de l’Etat les premiers coupables.

 

Depuis plusieurs années, une succession de « débats » sur la laïcité, l’identité nationale, l’intégrisme religieux, le multiculturalisme ont nourri des oppositions politiques et idéologiques très fortes. Mais ces clivages n’ont pas occulté le principal : la convergence autour du rejet de l’Islam pratiqué et des musulmans. L’Islam ainsi réifié est présenté comme un corps étranger et hostile à la nation. En cette période électorale, alors que tout le monde reconnaît l’échec du débat sur l’identité nationale, les politiques se sont à nouveau emparé de l’Islam comme arme de campagne, comme un épouvantail masquant les vrais problèmes de la France: disparu le chômage ou la crise du logement, remplacés à toute vitesse par des polémiques stériles sur le halal. Envolée la pauvreté, masquée par des arrestations clownesques d’islamistes « radicaux » finalement relachés.

 

Ce durcissement des élites françaises n’est pas isolé en Europe, dans laquelle le rejet de l’Islam se banalise sous couvert de thématiques nationales. Après deux décennies de propagande, les dogmes islamophobes se sont solidement enracinés dans les opinions publiques. Inversement, les actes islamophobes n’ont guère plus de place parmi les priorités publiques alors que le CCIF constate avec inquiétude leur croissance continue.

 

Lire le rapport d’activité annuel (année 2011)

 

Rapport annuel

 

Sans grande surprise ni action concrète de l’Etat, l’islamophobie a explosé en 2011: plus de 58% d’augmentation sur toute l’année, des chiffres bien loin de ceux annoncés par le ministère de l’Interieur. Premières victimes, les femmes, touchées dans 84,73% des cas visant les individus, soit 10% de plus qu’en 2010. Plus fort encore, lors des agressions verbales ou physiques, elles consitutent 94% des victimes !

On pu également remarquer que le fléau de l’islamophobie s’est généralisé à toutes les sphères de la société, n’épargnant aucun bord politique, faisant des agents de l’Etat les premiers coupables.

Depuis plusieurs années, une succession de « débats » sur la laïcité, l’identité nationale, l’intégrisme religieux, le multiculturalisme ont nourri des oppositions politiques et idéologiques très fortes. Mais ces clivages n’ont pas occulté le principal : la convergence autour du rejet de l’Islam pratiqué et des musulmans. L’Islam ainsi réifié est présenté comme un corps étranger et hostile à la nation. En cette période électorale, alors que tout le monde reconnaît l’échec du débat sur l’identité nationale, les politiques se sont à nouveau emparé de l’Islam comme arme de campagne, comme un épouvantail masquant les vrais problèmes de la France: disparu le chômage ou la crise du logement, remplacés à toute vitesse par des polémiques stériles sur le halal. Envolée la pauvreté, masquée par des arrestations clownesques d’islamistes « radicaux » finalement relachés.

Ce durcissement des élites françaises n’est pas isolé en Europe, dans laquelle le rejet de l’Islam se banalise sous couvert de thématiques nationales. Après deux décennies de propagande, les dogmes islamophobes se sont solidement enracinés dans les opinions publiques. Inversement, les actes islamophobes n’ont guère plus de place parmi les priorités publiques alors que le CCIF constate avec inquiétude leur croissance continue.

Lire notre dernier rapport d’activité annuel (année 2011)

Lire nos précédentes publications dans l’espace presse

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