La militante noire américaine Assata Shakur est mal connue, voire inconnue en France. Dans une interview accordée en 1997 à Christian Parenti, un journaliste et sociologue états-unien, et publiée en mars 1998 dans Z Magazine sous le titre « Assata Shakur speaks from exile. Post-modern maroon in the ultimate palenque », elle revient sur sa trajectoire politique, sur l’expérience de la traque policière et de la prison, sur son évasion puis son exil à Cuba. La traduction de cet entretien vise à faire connaître Assata Shakur en France, et à travers elle un pan occulté du mouvement de libération noir, en rendant accessibles en français des textes courts : entretiens, lettres ouvertes, témoignages.
Capitalisme, chasse aux sorcières et biens communs.
Il y a quelques siècles d’ici, elle aurait été envoyée au bûcher. Féministe infatigable, l’historienne et auteure de l’un des livres les plus téléchargés sur Internet, « Caliban and the Witch : Women, the Body and Primitive Accumulation » (Caliban et la sorcière. Femmes, corps et accumulation primitive. Edition française à paraître aux Editions Senonevero en 2013) nous explique de manière rigoureuse les raisons politiques et économiques qui se cachaient derrière la chasse aux sorcières. Son dernier livre, « Revolution at Point Zero : Housework, Reproduction, and Feminist Struggle » (Common Notions/PM Press, 2012) est un recueil d’articles indispensables pour connaître sa trajectoire intellectuelle. Entretien réalisé pour la rubrique « Numeros Rojos » du journal en ligne « Publico.es » (Avanti4.be)
Les Etats-Unis vs. Trayvon Martin: Comment le système a fonctionné.
Suite au massacre de l’école primaire de Sandy Hook, le député du Texas Louie Gohmert, le gouverneur de Virginie Bob McDonnell, le Sénateur Rand Paul, le représentant de l’Etat de Floride Dennis Baxley (qui a également présenté dans son état la loi « Stand Your Ground », loi régissant le droit à l’auto-défense armée), aux côtés d’une foule d’autres Républicains ont affirmé que si les enseignants et les administrateurs avaient été armés, les vingt petits enfants dont Adam Lanza a volé les vies seraient aujourd’hui en vie. Evidemment, ils faisaient échos aux arguments avancés par la National Rifle Association (NRA). La NRA et l’American Legislative Exchange Council (ALEC), lobby conservateur responsable de la rédaction et de la promulgation des lois « Stand Your Ground » à travers le pays, maintiennent qu’une population armée est la seule défense valable contre les menaces imminentes des assaillants et des prédateurs.
Obama-Romney: la bataille entre le « mal » et le « moindre mal »

Du moindre mal au pire mal, et la mort du libéralisme critique
Source: From the Lesser to the Greater Evil and the Demise of Critical Liberalism
par James Petras / 3 novembre 2012


Une campagne où l’un est le clone de l’autre (voir le diaporama ici)
Un 11 septembre peut en cacher un autre
Le 11 septembre 1973, Salvador Allende, président démocratiquement élu de la République chilienne, fut assiégé dans son propre palais, la Moneda, au coeur de Santiago. Les putschistes étaient des militaires qui lui avaient juré obédience, et leur chef, Augusto Pinochet, avait été nommé par Allende lui-même au commandement suprême des forces armées.
Depuis la veille, comme par hasard, la marine chilienne et l’US Navy menaient ensemble des manoeuvres au large de Valparaiso.
Toute ma vie en prison – In Prison my Whole Life
Will Francome est un jeune homme de bientôt 28 ans, qui décide de partir sur les traces de Mumia Abu-Jamal, le plus célèbre condamné à mort américain. Ce dernier a été arrêté le jour même de la naissance de Will. Peu à peu, au cours de ses rencontres avec Angela Davies, Snoop Dog, Mos Def, Noam Chomsky…c’est tout un pan de l’histoire américaine qui ressurgit… Un documentaire prenant et un témoignage plaidoyer contre la peine de mort.
Entretien avec la femme de Nizar Trabelsi
Un entretien avec Oum Maryam, la femme de Nizar Trabelsi
« Madame la Ministre, ne prenez pas mon mari en otage… »
L’art de la guerre
La démocratie impériale (Il Manifesto)
Le lendemain du jour où le Parlement égyptien a été dissous par la Cour Constitutionnelle, de fait sur ordre du Conseil suprême des forces armées, le Département d’état étasunien est entré en lice, garantissant que le Conseil s’est engagé à transférer le pouvoir, le 1er juillet, au président élu. Washington assure que, pendant toute la « transition à la démocratie » en Egypte, il est resté en contact étroit avec le Conseil militaire suprême. Personne n’en doute : l’administration Obama a décidé il y a trois mois de reprendre le financement des forces armées égyptiennes, suspendu par le Congrès quand certains employés d’organisations non-gouvernementales étasuniennes avaient été arrêtés pour avoir financé en sous-main, avec des millions de dollars, divers groupes égyptiens dans le cadre des « programmes d’entraînement à la démocratie ».
Le coût humain de la guerre contre le terrorisme – Quelques chiffres (Counterpunch)
Au début de la « guerre au terrorisme » le général étasunien Tommy Franks a déclaré : « Nous ne comptons pas les corps« . Il parlait bien sûr des morts afghans. Le fait que les noms des victimes du 11 septembre aient tous été dûment gravés dans la pierre rend encore plus singulier le fait qu’on accorde si peu d’intérêt aux victimes civiles non étasuniennes ou non OTANniennes de la guerre menée en leur nom. De fait la guerre qui est actuellement dans sa onzième année et au cours de laquelle deux pays ont été envahis et occupés, ainsi que le bombardement actuel d’au moins trois pays supplémentaires, n’ont généré aucune étude exhaustive des pertes directes ou indirectes.



