Dans la nuit du 5 au 6 octobre, les militants bruxellois de la campagne STOP-Répression des Jeunesses Ouvrières Chrétiennes (JOC) ont détourné une série d’affiches électorales afin de souligner le discours ultra-sécuritaire des candidats. Nous avons choisi ces quatre politiciens parce que l’actualité récente fait d’eux des bons exemples de ce que nous voulons dénoncer. [La vidéo] [les affiches en téléchargement]
Les candidats de la répression (cliquez les noms pour plus de détails):
– Willy Decourty: Face au malaise de la population belgo-congolaise de sa commune, le bourgmestre Decourty n’a vu que les émeutes. Il a préféré interdire toute expression démocratique d’une opinion. Mr Decourty suspend donc temporairement la démocratie sans date de fin, un jeu dangereux qui ne répond en rien à la demande légitime des habitants de sa commune.
– Joëlle Milquet: Des émeutes de Matongé au tabassage brutal des jeunes antifascistes dans le métro Trône, la ministre de l’intérieur n’a jamais voulu prêter l’oreille aux remarques et plaintes des victimes et simples citoyens. Mme Milquet suit aveuglément le lobby de la police dans une surenchère sécuritaire à des fins électorales.
– Didier Reynders: Monsieur Reynders et son parti pensent qu’en fliquant toute la population, on règlera les problèmes de société. Chaque petit fait divers est utilisé pour stigmatiser certains et justifier une police plus militarisée et violente. Pendant ce temps, la police protège les exilés fiscaux, les banques et les responsables de la crise. Ce que Reynders nous propose c’est un Etat policier toujours plus violent et une justice de classe.
– Freddy Thielemans: Depuis 2001, Freddy Thielemans est bourgmestre de la ville de Bruxelles. Il assure donc régulièrement la direction de la police de la zone Bruxelles-Ixelles. A aucun moment, il n’a reconnu ou entrepris quoi que ce soit quant aux excès (pourtant nombreux) des policiers de sa zone. De plus, il poursuit une politique de criminalisation de l’action politique en imposant des amendes administratives aux activistes.