Francfort. Répression et nombreuses arrestations pour protéger la Banque centrale européenne
18 mai par CADTM Europe
La liberté, la justice et l'égalité, par tous les moyens nécessaires ! Malcolm X
18 mai par CADTM Europe

D’où vient la dette ? A-t-elle été contractée dans l’intérêt général ? Peut-on alléger le fardeau de la dette sans appauvrir les peuples ?
En France le service de la dette Service de la dette Somme des intérêts et de l’amortissement du capital emprunté. est le premier budget de l’État, avant celui de l’Éducation Nationale. La dette qui écrase le tiers monde depuis des années arrive au Nord.
A Liège, le CADTM propose des alternatives et milite pour un audit citoyen de la dette publique. Avec Éric Toussaint.

« Pour provoquer un véritable effort révolutionnaire, nous ne devons jamais nous intéresser exclusivement aux situations d’oppression dont nous cherchons à nous libérer, nous devons nous concentrer sur cette partie de l’oppression enfouie au plus profond de chacun-e de nous, et qui ne connaît que les tactiques des oppresseurs, les modes de relations des oppresseurs. » (Audre Lorde, Sister Outsider)
Angela Davis a reçu le 14 mai le titre de Docteur Honoris Causas des autorités de l’U(l)B. C’est une chance inespérée de pouvoir la rencontrer.
| 1 policier grec sur 2 a voté pour le parti néonazi ‘Aurore Dorée’ |
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L’agence de presse italienne Ansa rapporte que les études menées par le journal grec To Vima dans plusieurs circonscriptions d’Athènes montrent que plus de la moitié des policiers grecs ont voté pour le parti néonazi Chrysi Avgi (Aurore Dorée) lors des élections du 6 mai. Plus de 5.000 policiers en service à Athènes lui auraient donné leur vote, et dans certaines circonscriptions, le parti néonazi a obtenu entre 19 et 24% des votes.
Constat historique de l’incapacité des féminismes à articuler leur lutte à celle de l’anti-racisme
(voir les articles de Christian Poiret et Elsa Dorlin)
Angela Davis, figure du Black FeminismCe sont les militantes du courant Black Feminism, puis du féminisme chicano, qui ont fait émerger cette problématique en remettant en cause la domination blanche sur le mouvement des femmes. En effet, les années 60 aux Etats-Unis ont été le théâtre de mouvements de femmes chicanas et noires, qui ont dénoncé les tendances racistes dans le mouvement féministe et l’invisibilisation de revendications spécifiques des femmes non-blanches. Elles ont mis en avant des différences entre le vécu des femmes blanches et celles de couleur, en évoquant notamment la question de la famille ou de l’emploi. Elles ont ainsi montré que l’image de la femme véhiculée dans le féminisme était celle des femmes blanches, de classe moyenne et supérieure, et expliqué que la thématique de la sororité de toutes les femmes dissimulait des rapports de domination entre femmes.
Le racisme monte. Aujourd’hui, vous êtes sous Etat d’urgence et, je me souviens de ce que cela signifiait en 1961, alors que j’étais à Paris pour mes études : les Algériens étaient victimes d’un racisme qui m’avait fait pensé au système ségrégationniste américain. Dire aujourd’hui que la colonisation ait pu avoir un rôle positif est abject et raciste. Malheureusement, ce que cela montre c’est que la poussée de l’extrême droite est aussi une réalité en France et pas seulement aux USA. De plus, toute la politique française semble empreinte de racisme, c’est une question qui va être importante à résoudre pour tous ceux qui veulent un changement social.
Préface du livre de Saïd Bouamama
par Christine Delphy, 15 mai
Certains diront : encore un livre sur les discriminations ! Ce sont les mêmes qui disent : « Assez de repentance ! » – comme s’il y avait eu le début de l’ombre d’une repentance — applaudis par tous ceux pour qui le pire cauchemar serait d’avoir à s’excuser de leurs ignominies ou de celles de leurs pères et frères. Arrogance du dominant, et arrogance française. Ou peut-être retard français : peut-on imaginer les Anglais parler aujourd’hui de la colonisation de l’Inde et la défendre en disant : « mais nous avons fait des routes et des hôpitaux » ?
Bref, j’ai dis à Angela Davis que je l’aimais.
Aujourd’hui, à 15 heures à l’ULB, était invitée Angela Davis, fraîchement proclamée docteure honoris causa, à une séance de questions réponses avec les étudiants. Il est évident que cette rencontre était cruciale pour poser quelques questions urgentes, questions auquel l’aspect solennel et pompeux de la remise du titre de doctorat honoris causa la veille ne se prêtait pas.
C’était donc l’occasion de préciser certaines choses. Et ça l’a été avec brio.
Pastiche de carte d’identité lors d’une manifestation à Paris à l’appel du Mouvement des indignés de la République, en 2006 (Olivier Laban-Mattei/AFP)
Coup sur coup, à quelques jours d’intervalle, Rue89 a mis en ligne deux contributions importantes, un article de Jérémy Robine, intitulé « Pour dépasser la question raciale, il faut s’y attaquer », et un entretien avec Eric Fassin au titre non moins explicite : « La politique d’identité nationale a construit une France blanche ». Textes d’intervention, nous supposons que leurs auteurs y auront inscrit ce qui leur semble le plus judicieux dans leurs réflexions politiques (nous nous abstiendrons par conséquent de commenter leurs autres publications).