Pour ÉGALITÉ à Anderlecht ou je me présente je propose
Les pauvres, entre mépris et dignité – Faire renaître les cultures populaire
Intervention de Jérémie Piolat, philosophe, le 25 juillet 2012. La communauté Emmaüs-Lescar-Pau et le journal d’analyse politique le Sarkophage ont co-organisé les 24 25 26 juillet 2012 le premier Forum mondial de la pauvreté sur le thème – Les pauvres, entre mépris et dignité – Faire renaître les cultures populaires –
woman-resist1 Les 99%, une communauté de résistance. Par Angela Davis
Le potentiel du mouvement Occupy consiste en forger une unité qui peut créer une majorité à partir des anciennes minorités
Par Angela Davis
DROIT A L’ÉDUCATION . . .Même en Prison
On lui interdit l’accès à la prison (18/08/2012) |
Beaucoup veulent en sortir, mais Luk Vervaet aimerait bien pouvoir entrer à nouveau dans la prison de Saint-Gilles |
La voix d’autres femmes (de la rue)
"Femmes de la rue". Oui, mais lesquelles? Lettre ouverte à nos élu-e-s.
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs les Échevines et Échevins bruxellois,
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs les Bourgmestres bruxellois,
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs les Députées et Députés bruxellois,
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs les Ministres bruxellois,
En féministes, nous fûmes enthousiasmées par la célérité des réactions qui suivirent la diffusion du documentaire « Femmes de la rue » réalisé par Sophie Peeters, étudiante en dernière année de la Haute École flamande Rits.
En effet, il ne s’en est pas fallu de quelques heures pour que les un-e-s et les autres d’entre vous ne condamnent fermement insultes et « harcèlements de rue » que subiraient les femmes dans le quartier bruxellois d’ Anneessens. Et que vous vous engagiez dans des projets de discussion parlementaire, de législation sur le sujet, ou encore dans des actions sur le terrain.
C’était d’autant plus enthousiasmant pour nous que, concernant le sort des femmes, depuis quelques années, nous n’entendions de votre part que de tristes nouvelles : par exemple, celle nous faisant comprendre qu’elles seraient les premières à être sacrifiées sur l’autel de l’austérité.
Prison, où est ta victoire?
Prison, où est ta victoire?1
Résumé
Le Black Panther Party fut fondé à Oakland, Californie, en octobre 1966. Deux militants noirs, Bobby Seale et Huey P. Newton, rédigent un manifeste initial en dix points. Le point n°8 stipule que les Panthères noires exigent que tous les Noirs emprisonnés dans des prisons fédérales ou d’Etat soient libérés. Très vite, le BPP entre dans le collimateur des agences de sécurité étasuniennes, et plusieurs leaders sont emprisonnés. L’objectif du BPP est d’utiliser la réclusion comme un moyen de développer la propagande. En détention provisoire depuis 1967 puis condamné en 1968, Huey P. Newton, auteur du texte présenté est la tête pensante du parti. Ce texte traite directement de la prison. Il est extrait d’un recueil de textes publié par Philip S. Foner, dont la première édition date de 1970. Le livre est resté un classique, comme en témoigne la récente réédition utilisée ici. The Black Panthers Speak fut en effet le premier ouvrage regroupant un grand nombre de déclarations, consignes, discours des Black Panthers eux-mêmes.
La colonisation a commencé ici

Nous avons besoin d’une stratégie décoloniale
Nous avons besoin d’une stratégie décoloniale
par Sadri Khiari
« C’est la lutte qui, faisant exploser l’ancienne réalité coloniale,révèle des facettes inconnues, fait surgir des significations nouvelles et met le doigt sur les contradictions camouflées par cette réalité »(Frantz Fanon)
Parler de question raciale en France, c’est affirmer que le champ politique français est le lieu d’une lutte pour le pouvoir entre races. Je crois que, par simple pragmatisme, c’est ce qu’il faut commencer par dire.
Ce que pourrait être une gauche antiraciste
Bonnes feuilles de « Race et capitalisme », éd. Syllepse
Ce que pourrait être une gauche antiraciste
par Félix Boggio Éwanjé-Épée et Stella Magliani-Belkacem
Lorsque l’on souhaite envisager la question raciale dans une perspective matérialiste et critique en France, on se trouve dans un embarras théorique qui n’est pas dissociable d’une situation politique. Si de nombreux et de nombreuses acteurs et actrices du paysage des politiques d’émancipation s’accordent sur une opposition abstraite au racisme, ce dernier enjeu est bien celui qui donne à voir le plus de confusion dans la gauche intellectuelle et politique, toutes traditions confondues.
Intégration et assimilation
Extrait du livre Dictionnaire des dominations
par Collectif Manouchian
5 juin 2012
Depuis que les relations de domination existent, les dominés se sont insurgés pour les abolir et les dominants se sont évertués à les justifier. Le combat du vocabulaire, des théories explicatives de la réalité, des grilles de lectures des faits sociaux, fait ainsi partie des luttes sociales. La déconstruction des mots, concepts et argumentaires qui accompagnent les dominations est une nécessité pour abolir celles-ci. Le Dictionnaire des dominations que vient de publier le collectif Manouchian se veut une contribution aux combats contre les dominations de sexe, de race et de classe qui caractérisent notre société en s’articulant de manière systémique. Nous en publions ici un extrait, dans lequel deux paradigmes portant un implicite inégalitaire sont critiqués : l’assimilation et l’intégration.