De quoi la Burqa pride est-elle le nom ?
Une hystérie politico-médiatique aux relents racistes et islamophobes vient de secouer la Belgique francophone. En cause : une « Burqa pride » organisée par un collectif de militants à l’Université Libre de Bruxelles (ULB). Fallacieusement décrits comme des « intégristes islamistes », ces « assassins de la démocratie » ont commis un abominable crime : chahuter une tribune donnée par l’ULB à la journaliste française Caroline Fourest. Désigné comme l’instigateur du chahut, Souhail Chichah, chercheur à l’ULB et Belge d’origine marocaine, est devenu en 24 heures « l’ennemi public n°1 » des libertés démocratiques. Son licenciement est exigé à grands cris par plusieurs élites du pays. Depuis le 22 février, il fait l’objet d’une fulgurante « instruction disciplinaire » visant « une suspension d’un mois ou le renvoi pur et simple » … Cette diabolisation ahurissante confirme le règne d’un « deux poids deux mesures » structurel dans nos sociétés francophones. Selon que vous soyez essentialisé « blanc » ou « arabe » et « noir », votre droit à la contestation pacifique sera ou non criminalisé.