Palestinian Prisoners Day (Brussels)

COMMUNIQUE D’ADDAMEER POUR LA JOURNEE DES PRISONNIERS PALESTINIENS : https://www.facebook.com/AddameerAssociation?fref=ts
(traduction française. Texte original en anglais en comm).

En l’honneur de la Journée des prisonniers Palestiniens, Addameer confirme qu’il est désormais temps de tenir l’occupation responsible de ses crimes à l’encontre des prisonniers et détenus, et lance une campagne internationale contre la detention administrative.

Ramallah occupé, 17 avril 2013 – En cette journée des prisonniers Palestiniens, Addameer réaffirme son engagement pour la libération des prisonniers et détenus Palestiniens dans les prisons de l’occupation. Addameer réaffirme que la cause des prisonniers est la cause du peuple Palestinien dans son ensemble. Leur lutte est centrale à la libération de la terre Palestinienne et au retour se son peuple. Elle représente la ligne de front de la paix et la justice.
Depuis l’occupation de la Cisjordanie et de Gaza en 1967, il y a eu plus de 750 000 arrestations de Palestinien-ne-s, un chiffre qui représente 20% de la population Palestinienne des territoires occupés (incluant les territoires de 1948, Gaza et la Cisjordanie), 40% de la population masculine et 10 000 femmes.

Depuis l’éruption de la Seconde Intifada en septembre 2000, les forces d’occupation ont arrêté 78 000 Palestinien-ne-s, dont 950 femmes, plus de 9 000 enfants et plus de 50 ministres et membres du Conseil Législatif Palestinien (CLP). Depuis 1967, les forces d’occupation ont pris plus de 50 000 ordres de détention administrative (à la fois de nouveaux ordres et des renouvellements), dont 23 000 après septembre 2000.

D’après les nouvelles données sorties en avril 2013, les forces d’occupation détiennent actuellement 4 900 Palestinien-ne-s, dont 14 femmes, 236 enfants et 168 détenus administratifs, incluant 8 membres du CLP. Ces chiffres incluent 183 Jérusalémites, 190 Palestinien-ne-s des territoires de 1948 et 433 de la Bande de Gaza. Environ 530 d’entre eux sont condamnés à des peines à perpétuité, et plus de 77 croupissent pour plus de 20 ans derrières les barreaux. 25 de ces prisonniers ont passé plus de 25 ans de prison et 105 ont été arrêté avant les accords d’Oslo en septembre 1993.

204 Palestiniens sont morts en martyres dans les prisons de l’Occupation, soit en conséquence de la torture, soit de par une négligence médicale délibérée, meurtre ou passages à tabac excessifs. Depuis le 1er janvier 2011, cinq prisonniers sont morts en martyres dans les prisons israéliennes. Le 1er janvier 2011 coïncide avec la signature d’un accord entre le Comité internationale de la Croix rouge (CICR) et le service carcérale israélien (SCI) pour réduire les services médicaux fournis par le CICR aux prisonniers malades ainsi que pour diminuer les contributions financières du CICR aux services médicaux, et ainsi permettre au SCI de se soustraire à son mandat pour fournir des traitements aux prisonniers et détenus sous sa garde.
Les données des organisations qui travaillent sur la question des prisonniers Palestiniens indiquent que plus de 1000 prisonniers et détenus souffrent de maladies diverses. Parmi eux, 16 prisonniers résident dans la clinique carcérale de Ramleh de façon permanente. 85 prisonniers souffrent actuellement d’une variété d’ handicaps, 170 prisonniers ont besoin de chirurgie d’urgence, et 25 prisonniers souffrent de cancer.

Aujourd’hui, la lutte continue alors que 4 prisonniers Palestiniens en grève de la faim assument les risques médicaux croissants qui mettent leur vie en danger. Spécialement en danger, il s’agit du détenu Samer Issawi, qui est en grève de la faim partielle depuis plus de 262 jours, en protestation contre sa re-arrestation en vertu de l’article 186 de l’ordre militaire 1651. Se joignant à lui, Ayman Abu Daoud a annoncé sa grève de la faim le 14 avril 2013 ; il a été re-arrêté après avoir gagné sa liberté dans le dernier échange de prisonniers. Continuant sa grève de la faim, Younis Huroub proteste contre la politique de détention administrative de l’occupation, ainsi que le détenu Samer Al-Barq qui a commencé sa troisième grève de la faim pour protester contre sa détention administrative continue. Toute leur vie sont en grand danger.

Ces faits nous amènent à conclure que les politiques de détention de l’occupation – spécialement la détention administrative – représentent l’une des nombreuses formes de punition collective continue et systématique pratiquée par l’occupation, ainsi que quelques unes des plus grandes violations de la Quatrième Convention de Genève. Ces violations constituent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité conformément au statut de Rome, qui a fondé la Cour pénale internationale.

L’emprisonnement est une des nombreuses politiques de l’occupation qui vise au nettoyage ethnique des Palestiniens, la suppression de leur identité culturelle et la violation de leurs droits politiques, tout ça dans le but principal d’effacer les Palestiniens de l’histoire une fois pour toute.

Addameer croit que le compromis politique résultant des accords d’Oslo en 1993, plutôt que de mettre fin à l’occupation, renforce plus l’occupation, qui dirige maintenant la Cisjordanie en vertu de 1700 ordres militaires qui contrôlent chaque facette de la vie palestinienne. Les accords d’Oslo assurent que les Palestiniens ne vivent qu’en vertu d’une forme d’autonomie très limitée, et a échoué à assurer la libération des prisonniers palestiniens des prisons de l’occupation. Plus important, les accords d’Oslo ont abandonné le droit Palestinien à tenir l’ État occupant responsables des crimes qu’il a commis.

Addameer pense qu’il est désormais temps de changer de route, mettant fin à cette période d’assentiment et de soumission. Il est temps d’arrêter d’utiliser la question des prisonniers comme une motivation de retour à la table des négociations, de laisser au passé la fourniture d’aide humanitaire légale aux prisonniers et détenus, et de se concentrer sur le droit des prisonniers à être libérés immédiatement. Il est temps de tenir l’occupation responsable devant la Cour Pénale Internationale et dans les Pays qui respectent la juridiction du droit international. Ces efforts devraient être faits en conjonction avec un travail sérieux de Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre l’ État occupant. Pour finir, le temps d’un boycott des tribunaux d’occupation militaires est venu, spécialement les séances de détention administrative.

Addameer en appelle aux organisations juridiques Palestiniennes et de droits humains à :
• Boycotter les tribunaux militaires, spécialement les séances de détention administrative.
• Intensifier les efforts joints pour porter des actions internationales légales contre l’Etat d’occupation, utilisant les mécanismes fournit par les Nations Unies et les commissions de droits humains.
• Améliorer les efforts joints pour exposer les crimes des forces spéciales israéliennes aux sessions du Conseil des droits de l’Homme des Nations-Unis et des comités d’examen périodique universel.
• Engager un plaidoyer et des efforts sérieux pour boycotter et désinvestir de l’Etat occupant, à la fois à l’intérieur de la Palestine et internationalement.
• Établir une base de donnée électronique avec des images, vidéos et matériaux écrits soulignant les témoignages des victimes de torture parmi les prisonniers et détenus Palestiniens.

Addameer fait les recommandations suivantes aux organisations internationales :
• Addameer en appelle au secrétaire général des Nations-Unis à ce qu’il travaille sérieusement à forcer l’Etat occupant à respecter ses engagements basés sur son appartenance aux Nations Unis et son adhésion à la Quatrième Convention de Genève, ainsi que sa ratification des conventions des droits humains. Addameer en appelle à Ban Ki Moon à ce qu’il assure l’application de ces accords en territoire Palestinien occupé, particulièrement sur les cas des prisonniers et détenus Palestiniens. Addameer en appelle également à Ban Ki Moon à ce qu’il travaille sérieusement pour la libération de tous les détenus administratifs, enfants, prisonniers malades et membres du Conseil Législatif Palestiniens actuellement en détention israélienne.
• Addameer en appelle à la Commission des droits humains des Nations-Unies pour forcer l’Etat occupant à autoriser les commissions d’enquête internationale à accéder aux prisons et à se concentrer sur les conditions auxquelles font face les prisonniers. Addameer en appelle également au Conseil des droits de l’Homme des Nations-Unis à ce qu’elle lance une enquête sérieuse sur les plaintes portées par les prisonniers et détenus Palestiniens, spécialement celles liées aux crimes commis par les forces spéciales du SCI.
• Addameer en appelle au Comité International de la Croix Rouge afin qu’elle porte sa mission de protection des détenus en accord avec son mandat international pour assurer le traitement humain des détenus et prisonniers, conformément au droit humanitaire international.

En cette Journée des Prisonniers, Addameer relance sa campagne internationale pour mettre fin à la détention administrative (Stop Administrative Détention = SAD) dans plus de 70 Pays. La campagne inclue des manifestations et actions dans diverses villes dans le monde entier. Addameer a préparé des fiches d’information et des rapports juridiques détaillés dans plus de 12 langues afin d’assister à la propagation d’informations sur la pratique de détention administrative de l’Occupation.
(Voir le site Stop AD pour plus d’informations : http://stopadcampaign.com/)

En l’honneur de la Journée des prisonniers, nous disons à notre peuple et à nos prisonniers, tout comme l’a dit Ayman Nasser, qui a été détenu le 15 octobre 2012 :
« Je soutiens les prisonniers, même si ma liberté en est le prix ».

***

Addameer Prisoner Support and Human Rights Association
P. O. Box: 17338, Jerusalem
Tel: +972 (0)2 296 0446 / 297 0136
Fax: +972 (0)2 296 0447
Email: info@addameer.ps
Website: www.addameer.org

Brussels International Palestinian Prisoners Day 17 avril 2013

12:00 – 14:00
Commission européenne – Bruxelles (Rond-Point Schuman)

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Photo : Kevin Van den Panhuyzen 

 

17 Avril 2013 : Pour les 5000 prisonniers palestiniens !!!!!

 

 

17 Avril 2013

 

Journée internationale des Prisonniers palestiniens.

 

 

Pour les 5000 prisonniers palestiniens

 

Alors que les Palestiniens se préparent à célébrer la Journée des prisonniers, le mercredi, le Club des prisonniers a déclaré dans un rapport que, en 2013, il y avait près de 5.000 prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes, répartis sur 27 prisons, centres de détention et centres d’interrogatoire.
Le Rapport précise que 106 de ces prisonniers sont en prison avant la date de la signatures des accords d’Oslo entre Israël et l’OLP en 1993. Ce qui signifie qu’ils sont détenus depuis plus de 20 ans. 50 d’entre eux sont détenus depuis plus de 25 ans, y compris Karim Younis, qui a déjà purgé 31 ans dans les prisons israéliennes.
Il y a maintenant 14 prisonniers femmes dont Lina Jarbouni, qui a fait 11 ans de ses 20 ans de prison, et 235 enfants détenus dans les prisons israéliennes.
Le rapport indique que la détention administrative « est le pire ennemi du prisonnier. »
As Palestinians prepare to mark Prisoners Day on Wednesday, the Prisoner Club said in a report that as of 2013 there were close to 5,000 Palestinian prisoners spread over 27 prisons, jails, detention centers and interrogation centers.
It said 106 of the prisoners have been in jail since before the signing of the Oslo accords between Israel and PLO in 1993, which means they have been detained for more than 20 years, and 50 of them have been detained more than 25 years including Karim Younis, the longest serving prisoner after serving 31 years in Israeli prisons.
There are now 14 woman prisoners with Lina Jarbouni being the longest serving prisoner, so far held for 11 years out of her 20-year sentence, and 235 child prisoners in Israeli jails.
The report said that administrative detention “is the prisoner’s worst enemy.”

 

Soutien aux grévistes de la faim !

 

Rejoignez la Campagne mondiale d’Addameer pour mettre un terme aux détentions administratives !

 

 

 

Luk Vervaet, Prisoner’s Family & Friends Association, http://familiesfriendsassociation.blogspot.be/
Nordine Saïdi, Mouvement Citoyen Palestine http://mcpalestine.canalblog.com/

 

A l’occasion de la Journée internationale pour les prisonniers palestiniens, nous vous appelons à manifester votre solidarité avec tous les prisonniers politiques palestiniens. Nous vous apellons à rejoindre la campagne mondiale contre la détention administrative lancée par Addameer, organisation des droits de l’Homme et de soutien aux prisonniers.
Plus de 4743 Palestiniens sont actuellement détenus par Israël, dont 10 femmes, 193 enfants, et 178 sont en détention administrative, une politique qu’Israël utilise pour détenir des Palestiniens, selon des informations secrètes, indéfiniment, sans les inculper ou les présenter à un tribunal pour être jugés.
Non seulement ces prisonniers sont détenus arbitrairement, mais l’utilisation par Israël de la détention administrative viole plusieurs normes internationales, telles que la déportation des Palestiniens depuis les territoires occupés en Israël (territoire de la puissance occupante), les privant de visites familiales régulières et ne prenant pas en compte l’intérêt supérieur des enfants des détenus comme l’exige le droit international.
Nous avons besoin de votre soutien pour briser leurs chaînes et le silence sur la détention administrative.
Aujourd’hui, Israël a externalisé la sécurité des prisons où les Palestiniens sont détenus à une entreprise britannico-danoise dénommée G4S. Avec l’administration pénitentiaire israélienne, G4S est responsable des difficiles conditions des prisonniers rencontrés au cours de la grève de la faim historique de 2012, à laquelle ont participé des milliers de Palestiniens ont participé, y compris les deux grévistes de la faim qui frôlèrent la mort pour protester contre leur détention arbitraire, Khader Adnan et Hana Al- Shalabi.
G4S est également complice de la détention par Israël de près d’un tiers du Parlement palestinien depuis 2006, et des dizaines de défenseurs des droits de l’homme sont arrêtés chaque année pour participation à la résistance populaire.
Le gouvernement d’Israël doit libérer tous les détenus administratifs, et dans l’intervalle, tous les détenus administratifs doivent bénéficier de tous leurs droits conformément au droit international.
Addameer soutient le boycott international, désinvestissement et sanctions (BDS) contre G4S pour mettre fin à sa complicité dans la détention des détenus administratifs et faire pression sur le gouvernement israélien de libérer les prisonniers.
Addameer appelle les organisations de solidarité, des particuliers et des organisations des droits humains à travers le monde à se joindre à cette campagne pour mettre un terme à la rétention administrative qui démarrera le 17 Avril 2013.
AGISSEZ! Vous pouvez nous aider à faire pression sur le gouvernement israélien de libérer les prisonniers en :

 

• Participant à une journée de mobilisation de masse dans votre ville le 17 Avril, Journée annuelle des prisonniers palestiniens. • Organisant une semaine de la « Fin de la détention administrative » du 17-24 Avril 2013 dans votre ville ou votre campus universitaire avec des matériaux Addameer de la campagne à venir. • Connectant à une campagne locale BDS G4S dans votre ville. • Sensibilisant à la détention administrative dans votre communauté à l’aide de la Trousse d’action à venir. Contactez Addameer sur l’e-mail, Facebook, Twitter ou notre site Web à s’impliquer dans la campagne détention administrative Stop Prisoner Support and Human Rights Association – ADDAMEER www.addameer.org
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