Mawda, où en est l’enquête ?

17 mai 2018, Mawda 2 ans est tuée par un tir policier
sur l’autoroute E42 à hauteur de Maisières

Comment est-ce possible ?
Pourquoi le policier n’est-il toujours pas inculpé ?
Est-ce la faute du passeur ?
Pourquoi le passeur a-t-il été dans un premier temps libéré ?
Vu que la camionnette était suivie par la police française ne fallait-il pas la laisser partir ?
Pourquoi le parquet de Mons a-t-il donné différentes versions le lendemain des faits ?
Quels sont les effets des directives de « traques aux passeurs » données par Théo Francken à la police des autoroutes dont ce n’est pas la mission ?
Qu’en dit le comité P ?
Pourquoi Bart de Wever accuse-t-il les parents ?
Pourquoi la famille n’est-elle toujours pas régularisée ?

 

  • Jeudi 25 octobre 2018 de 18:00 à 21:00
  • Salle Académique (bâtiment Warocqué) Place Warocqué 17, 7000 Mons

 

Une forte émotion a suivi cet événement. Grâce à des soutiens citoyens des funérailles ont pu être organisées au cimetière multiconfessionnel d’Evere. Un millier de personnes ont ainsi pu accompagner la petite Mawda à sa dernière demeure. La société civile s’est largement mobilisée pour exiger la régularisation de la famille, notamment via une lettre adressée à Charles Michel et signée par l’ensemble des recteurs des universités néerlandophones et francophones du pays. Après les dernières révélations de cet été, notamment sur l’arrestation du conducteur de la camionnette en Angleterre ainsi que sur la présence d’une puce GPS sous la camionnette mise par la police française, le temps est venu de faire un retour sur une affaire qui interroge en profondeur les politiques migratoires mises en place par ce gouvernement.

Pour tenter de comprendre ce drame et ses suites judiciaires, le « Comité Mawda – Vérité et Justice » organise, à l’invitation du Service de Sociologie et d’Anthropologie de l’Université de Mons, une grande conférence le 25 octobre 2018.

Avec :

Martin Vander Elst (anthropologue à l’UCL et membre du Comité Mawda) : rappel général de l’affaire.

Un des avocats de la famille Shawri : retour sur l’instruction.

Michel Bouffioux (journaliste à Paris Match Belgique) : les étranges ratés de l’instruction.

– Fabienne Brion (criminologue à l’UCL) : la figure du « passeur » dans les politiques de criminalisation des migrants.

– John Nève (économiste, USL-B) et Chloé Salembier (anthropologue, UCL, UMons) : retour sur la lettre des recteurs pour la régularisation de la famille de Mawda et les menaces de Théo Franken.

Organisé par Comité Mawda Justice-Vérité

Manu Scordia
manu-scordia.blogspot.com/
Spread the love

Laisser un commentaire