« Des crimes de guerre en Algérie? Il y en a eu », nous raconte Nils Andersson dans une interview de 16 minutes.
Nils Andersson, né en 1933 à Lausanne d’un père suédois et d’une mère française, était « porteur de valises », une petite minorité de Français qui apportaient une aide concrète au Front de Libération Nationale FLN algérien: aider des militants FLN dans leur déplacements en France, louer un appartement, transporter des valises d’argent pour financer la guerre d’indépendance, aider à des évasions de prison, …
Ses ouvrages liés à la cause algérienne étaient censurés ou interdits en France, notamment ses rapports avec les réseaux Jeanson et Curiel. La France lui ferme la porte pendant de nombreuses années et en 1966, son engagement dans l’édition militante amène même son expulsion de Suisse. Il habite actuellement à Paris et milite toujours. Il collabore au Monde Diplomatique, Politis, L’Humanité, Les Temps Modernes, …
Interview: Chris Den Hond pour Investig’Action
Pour aller plus loin, lire aussi :
– Un extrait de l’autobiographie de Nils Andersson: « Mémoire éclatée – de la décolonisation au déclin de l’Occident » (2016, Editions d’En bas). Avec une introduction de Michel Collon
– L’interview de Nils Andersson réalisée par Alex Anfruns : Du colonialisme français à la Troïka, une longue histoire de luttes
Spread the love