CELA NE S’INVENTE PAS !!!

 

RASSEMBLEMENT de soutien à deux activistes du camp No Border à Bruxelles

MERCREDI 8 FEVRIER 2012 ( voir ci bas )

en français plus bas
Theo Francken: ‘Rekenhof moet gesloten centum Caricole doorlichten’

vrijdag 03 februari 2012, 15u17

Bron: belga

Auteur: rvs
Theo Francken (N-VA) wil dat het Rekenhof het dossier van het nieuwe gesloten asielcentrum Caricole in Steenokkerzeel onderzoekt. Dat verklaarde hij vrijdag. Een maand nadat bleek dat de celdeuren in het centrum werden geleverd met de klinken aan de binnenkant, is dat probleem nog steeds niet opgelost.
Begin januari raakte bekend dat de celdeuren van het nieuwe complex geleverd werden met klinken aan de binnenzijde in plaats van de buitenzijde. De problemen zouden in enkele dagen verholpen zijn, maar dat blijkt een maand later nog steeds niet het geval te zijn.
Francken stelt dat dit de zoveelste blunder is in het dossier-Caricole. Het centrum zou oorspronkelijk de deuren openen begin 2010 en moest twee centra vervangen, INAD, het centrum voor ongewenste personen op de luchthaven en de prefabgebouwen van het transitcentrum 127.
Het N-VA-kamerlid contacteerde vrijdag de directrice van Caricole om naar de stand van zaken te informeren. Hij interpelleert staatssecretaris Maggie De Block volgende week over het dossier en dringt er ook op aan dat het Rekenhof het dossier onderzoekt

Caricole screening
Février 3, 2012, 15:17
Source: Belga
Auteur: rvs
Vendredi dernier Theo Francken (N-VA) a déclaré qu’il veut que la Cour des comptes enquête dans le dossier sur le centre fermé à Steenokkerzeel le nouveau Caricole. Un mois après qu’il est apparu que les portes des cellules du centre aient été fournies avec les clinches à l’intérieur, ce problème est encore irrésolu.
Dès début janvier il était bien connu que les portes des cellules du nouveau centre ont été livrées avec les clinches à l’intérieur au lieu de l’extérieur. Les problèmes devaient être résolus en quelques jours, mais apparemment un mois plus tard ce n’est toujours pas le cas.

Francken suggère qu’il s’agit ici d’une nouvelle gaffe dans le dossier Caricole. Le centre devait au départ ouvrir ses portes début de 2010 et ainsi remplacer, l’INAD, (centre pour les personnes inadmissibles à l’aéroport) et les bâtiments préfabriqués du centre de transit 127 à l’aéroport.

Le député N-VA a contacté vendredi, le directeur du Caricole pour connaître la situation actuelle.
Il interpellera la Secrétaire d’État Maggie De Block la semaine prochaine sur le dossier et insiste pour que la cour examine le dossier.

L’enfer, c’est les centres
Vidéo

L’enfer, c’est les centres par coup2pouce
En travaillant sur les impressions des participants à propos des centres fermés, nous avons brodé une émission subjective sur les conditions qui s’y vivent. Plusieurs témoignages entrelacés de moments plus créatifs permettent de rentrer dans l’expérience en centre fermé.

RASSEMBLEMENT de soutien à deux activistes du camp No Border à Bruxelles

MERCREDI 8 FEVRIER 2012

Audience de deux inculpés militants solidaires en correctionnelle

Au cours de la semaine du 26 septembre au 1 octobre 2010 s’était tenu un camp No Border à Bruxelles.  Ce camp s’inscrivait dans la tradition des camps No Border organisés à travers le monde depuis les années 90. Ni cadre normatif, ni organisation il s’agissait avant tout d’une rencontre, d’une convergence de luttes visant à obtenir la fin du système des frontières qui divise tous et toutes.

Les revendications de base étaient les suivantes
·                 Personne n’est illégal !
·                 Ni frontières ni nations !
·                 Les mêmes droits pour toutes et tous !
·                 La liberté de circulation et d’installation !
·                 Contre les systèmes capitalistes et autoritaires qui entraînent exil forcé, guerres et misères

Mais c’était sans compter sur la répression massive et violente qu’allaient subir les personnes qui souhaitaient y participer d’une quelconque manière.  Pas moins de 400 arrestations dites préventives et des violences policières inouïes ont perturbé l’expression libre de ces idées.

Voici que maintenant l’Etat se met à poursuivre devant la justice deux participants de ce camp en les accusant du chef de « rébellion ».
Coquilles vides que ces dossiers de plaintes qui permettent de les traîner devant le tribunal correctionnel et ce malgré de nombreux propos contradictoires qu’ils contiennent !

SOYONS SOLIDAIRES ET EN NOMBRE

RENDEZ-VOUS à 8.30 heures devant le Palais de Justice de Bruxelles (Place Poelaert)

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PROTESTBIJEENKOMST ter ondersteuning van 2 activisten van het Noborderkamp in Brussel
WOENSDAG 8 FEBRUARI 2012
Twee solidaire activsten zijn beschuldigd en komen voor de correctionele rechtbank
woensdag 8 februari 2012
In de week van 26 september tot 1 oktober 2010 ging in Brussel een NoBorderkamp door. Dit kamp kaderde in een traditie van NoBorderkampen die sinds de jaren ’90 over de hele wereld doorgaan. Zonder normenkader of organisatie, is het vooral een ontmoeting, een convergentie van de strijd voor de afschaffing van het systeem van de grenzen die ons allen verdelen.
De basiseisen waren de volgende

·Niemand is illegaal !

·Geen grenzen geen naties !

·Dezelfde rechten voor iedereen !

·Vrijheid van verkeer en vestiging !

·Tegen de kapitalistische en autoritaire systemen die gedwongen verbanning, oorlog en ellende veroorzaken !

Maar de mensen die op een of andere wilden deelnemen kregen te maken met een massale en gewelddadige repressie. Niet minder dan 400 zogezegd « preventieve » aanhoudingen en ongehoord politiegeweld hebben de vrije meningsuiting onmogelijk gemaakt.
Vandaag heeft de Staat zich voorgenomen om twee deelnemers aan het kamp te vervolgen wegens « weerspannigheid ».
De klachtendossiers die blijkbaar volstaan om hen voor de correctionele rechtbank te dagen zijn een lege doos en staan vol tegenstrijdigheden !
WEES SOLIDAIR EN KOM TALRIJK
AFSPRAAK om 8u30 voor het Brusselse Justitiepaleis, Place Poelaert Plaats
woensdag 8 februari 2012

Ci dessous déclaration FR et EN

Rassemblement de solidarité pour les camarades du camp
No Border en procès

Le 8 février 2012 de l’Etat belge tient son premier procès politique contre des personnes accusées de «crimes» pendant le camp No Border de Bruxelles en 2010.

Deux camarades sont poursuivis pour des faits qualifiés de «rébellion armée» et de «rébellion» liés aux manifestations et arrestations de masse durant la semaine du camp No Border.

Le 26 septembre 2010 environ 150 personnes se sont rendues pour manifester devant la prison des migrants, le centre fermé 127bis à Steenokkerzeel, témoignant ainsi leur solidarité avec les migrants enfermés uniquement parce qu’ils sont dépourvus des documents nécessaires pour un séjour parmi nous.
La police a devant le centre, attaqué la foule avec des chevaux et des matraques, certains manifestants ont été frappés sont tombés inconscients et/ou ont été hospitalisés. Mais alors que la police agit avec impunité, deux manifestants, dont l’unE a même fait un séjour à l’hôpital avec un traumatisme crânien, sont actuellement menacés de peines de prison pour «rébellion», accuséEs d’être responsables d’une manière ou d’une autre de blessure à un agent de police qui a été botté par un cheval de police.

Le 29 septembre à Bruxelles on se rappelle que la police a arrêté préventivement plus de 300 personnes en route vers une manifestation syndicale. Les personnes ont été arrêtées, traînées dans la rue, le métro et les bus, et ensuite enfermées pendant 8 heures sans inculpation.  Elles ont été ensuite photographiées de force avant d’être libérées. Certaines ont été battues, agressées sexuellement, enchaînées à des radiateurs, et menacées de viol. Un de nos camarades est également accusé d’un second fait de «rébellion» pour avoir prétendument résisté lorsqu’il a été poussé contre un mur par six policiers, photographié de force, puis battu et envoyé à l’hôpital.

La vérité concernant la «violence» au camp No Border, c’est que ce sont les forces de l’ordre qui ont brutalement attaqué les gens pour avoir osé s’exprimer. Bien sûr, pas un de ces policiers ou supérieurs ne sont confrontés à un procès!

L’Etat essaye de dissimuler ses agissements en trouvant des boucs émissaires qu’il tente de dépeindre comme de dangereux « rebelles ».  Ils ont été épinglés comme de supposés « organisateurs » du camp No Border ; en fait, cela aurait pu être n’importe lequel d’entre nous qui aurait pu se retrouver accusé de ces charges fabriquées.  En réalité, c’est la police et les autorités qui doivent répondre de leurs actes perpétrés au cours de la semaine à Bruxelles. Tout comme elles doivent répondre de leurs attaques quotidiennes contre des sans-papiers.
Nous n’accepterons pas la criminalisation de la protestation en Belgique. La répression ne fait que nous renforcer.  Nous n’accepterons pas la brutalité des politiques d’immigration racistes et meurtrières.  Nous resterons solidaires avec nos camarades pendant leur procès, comme avec tous les migrants, les prisonniers et autres personnes confrontées à la violence d’Etat.  La solidarité est notre arme. La liberté est notre cri.

Rejoignez-nous au Palais de Justice de Bruxelles, Place Poelaert à 8h30 le 8 février 2012 pour montrer notre solidarité et exigeons des comptes au forces de « l’ordre ».
No Borders

Statement

Solidarity gathering for the No Border Camp comrades on trial

On 8 February 2012 the Belgian State holds its first political trials of those accused of « crimes » during the 2010 Brussels No Border Camp.

Two comrades are in court facing charges of « Armed Rebellion » and « Rebellion » relating to the demonstrations and mass arrests during the week of the No Border Camp.

On 26 September 2010 around 150 demonstrated at the migration prison 127bis in Steenokkerzeel (close to Brussels airport), showing solidarity with migrants locked up just for not having the right identity documents. The police attacked the crowd with horses and batons, demonstrators were beaten unconscious and hospitalised.  But while the police act with impunity, two demonstrators, one of whom was in hospital with head injuries, are now threatened with prison for « rebellion », accused of somehow being responsible for injuries to a police officer who was kicked by a police horse.
On 29 September Brussels Police preventively arrested over 300 people on their way to a trade union march. Demonstrators were dragged off the streets and buses, held for 8 hours without charge, and then forcibly photographed before being released. Some were beaten, sexually assaulted, chained to radiators, and threatened with rape. One of our comrades is also charged with a second count of « rebellion » for supposedly resisting being pushed against a wall by six police, photographed by force, then beaten and sent to hospital.

The truth about « violence » at the No Border Camp is that it was the forces of law and order who brutally attacked people for daring to speak up. Of course, not one of these police thugs or their commanders is facing trial.
Now the State tries to cover up its actions by finding scapegoats it can paint as dangerous « rebels ». They have been singled out as supposed No Borders « organisers »: in fact it could be any of us facing these made-up charges.  The truth is that it is the police and authorities who need to answer for their actions that week in Brussels. Just as they need to answer for
their attacks every day against sans-papiers.
We will not accept the criminalisation of protest in Belgium. Their repression only makes us stronger. We will not accept the brutality of the racist and murderous immigration regime. We will stand by our comrades on trial, as we stand by all migrants, prisoners, and others facing state violence. Solidarity is our weapon. Freedom is our cry.

Come to the Palais de Justice of Brussels, Place Poelaert at 8h30 on 8 February 2012
to stand in solidarity with our comrades, and hold the forces of « order » to account.
No Borders.

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