Malcolm X et le problème de la violence

 

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lundi 20 février 2012 Malcolm X et le problème de la violence : Enjeux de la stratégie de la non-violence

L’alternative séparatiste ne conduisant à aucune action concrète, comme l’explique en filigrane Malcolm X décrivant la stratégie de réussite économique et morale de Elijah Muhammad, « prophète » de la Nation of Islam :

Un jour M. Muhammad trouva un verre d’eau sale sur un comptoir. Il posa à côté un verre propre. « Tu veux savoir comment disséminer mes idées, dit-il, montrant du doigt les deux verres. Ne condamne pas celui dont le verre est sale. Contente-toi de lui montrer le tien, qui est propre. Il l’examinera de lui-même. Ainsi tu n’auras pas à en vanter la propreté. » C’est de tout ce que M. Muhammad m’a appris, ce qui me reste le plus présent à l’esprit, quoique je n’aie pas toujours suivi son conseil. J’aime trop la bagarre. J’ai tendance à dire aux gens que leur verre est sale.1

LA TRANSFORMATION DES ÊTRES

La stratégie de la non-violence a pour objectif de toucher la conscience de l’oppresseur et de le pousser à se transformer en lui montrant la souffrance endurée pacifiquement par les victimes. Or pour Malcolm X, la transformation souhaitée au travers de la stratégie de la non-violence n’a pas de sens. Pire, cette non-violence et cet amour de l’opprimé pour l’oppresseur, du Noir pour le Blanc ne se fait qu’au détriment de l’amour et de la non-violence entre noirs eux-mêmes :

Un grand nombre d’entre nous veulent être non violents et nous parlons très haut de non-violence. Ici, à Harlem, où les noirs se trouvent probablement concentrés en plus grand nombre que nulle part ailleurs, certains parlent aussi de non-violence. Mais nous constatons qu’ils ne sont pas non violents les uns à l’égard des autres. (…) L’expérience m’a appris que, bien souvent, les noirs que vous voyez parler de non-violence ne sont pas non violents dans leurs rapports entre eux, qu’ils ne s’aiment pas les uns les autres et qu’ils ne pardonnent pas les offenses. Lorsqu’ils se déclarent non violents, cela veut dire habituellement qu’ils sont non violents à l’égard de quelqu’un d’autre. (…) Ils sont non violents à l’égard de l’ennemi. Qu’un blanc se présente chez vous dans l’intention d’user de violences à votre endroit, vous serez non violents ; ou bien qu’il vienne prendre votre père et lui mettre une corde au cou, vous serez non violents. Mais qu’un autre noir tape seulement du pied, et vous vous battrez avec lui dans une minute.2

La transformation de l’être par l’amour ne sert, pour Malcolm, qu’à renforcer la domination, si ce n’est l’hégémonie blanche. Hégémonie poussant à consentir, si ce n’est collaborer à sa propre domination, la sienne individuellement mais également, et surtout dans le cas présent, celles des autres noirs. Malcolm X n’oppose pas à l’amour la haine mais la colère, une colère qui, selon lui, permet la prise de conscience :

Lorsque la colère [prend les gens tristes], ils se rendent compte des conditions dans lesquelles ils vivent, ils comprennent que leur souffrance est injuste, immorale, illégale et qu’ils sont en droit de tout faire pour y remédier ou y mettre fin.3

L’AUTO-DÉFENSE COMME ALTERNATIVE

l’impossible transformation du raciste par l’amour

Pour Malcolm X, il n’est pas possible pour un raciste d’admettre l’égalité des noirs avec les blancs autrement que par l’auto-défense. L’auto-défense, seule stratégie menaçante pour l’Homme Blanc, est la seule à même de résoudre le problème :

Ne transformez pas l’esprit de l’homme blanc – vous n’y parviendrez pas, et tout le battage que font ceux qui veulent en appeler à la conscience morale de l’Amérique – la conscience morale de l’Amérique est faillie.4

Ils ne s’efforcent pas de mettre fin à un mal parce que c’est un mal, ou parce que c’est illégal, ou parce que c’est immoral ; ils n’y mettent fin que si cela constitue une menace pour leur existence.5

Il faut par conséquent parler [aux racistes] dans leur langue. La langue qu’ils parlaient à Mme Hamer (ndlr, une femme noire victime d’une agression raciste), c’était celle de la brutalité. (…) Si [le raciste] s’exprime avec un fusil, apprenons le parler des fusils. Oui, je dis bien : s’il ne comprend que le parler des fusils, prenez un fusil, s’il ne comprend que la langue des cordes, prenez une corde. Mais si vous tenez à établir une communication réelle, ne perdez pas votre temps à parler à votre interlocuteur une langue qu’il n’entend pas.6

Ne cherchez donc pas à vous faire des amis de gens qui vous privent de vos droits. Ce ne sont pas vos amis, mais vos ennemis. Traitez-les en ennemis, faites-leur la guerre, et votre ennemi vous respectera, nous vous respecterons. Je le dis sans haine ; ce sentiment m’est étranger : je n’ai pas la moindre haine pour qui que ce soit. Mais j’ai quelque bon sens et je ne laisserai pas un homme qui me hait me dire de l’aimer. Ce n’est pas dans mes façons. Vous, qui êtes jeunes et qui commencez à réfléchir, vous ne l’admettrez pas non plus. Vous ne vous laissez prendre à ce piège que si vous y êtes poussés par quelqu’un. Et ce quelqu’un n’a pas votre bien à cœur.7

l’amour prioritaire des siens et la colère salvatrice

Et s’il ne veut pas des blancs pour frères, c’est parce que l’enjeu n’est pas la fraternité, mais choisir le groupe qui bénéficiera, de façon prioritaire, de cette fraternité raciale. Pour Malcolm X, ce sont avant tout les noirs qui doivent s’aimer entre eux et pratiquer la fraternité de façon inconditionnelle, et de façon conditionnelle avec les blancs. Ainsi la doctrine de l’auto-défense d’une violence proportionnelle à celle de l’oppresseur et de non-violence entre noirs se double d’une doctrine de l’amour réciproquement proportionnel à l’endroit des blancs et d’amour absolu entre noirs. C’est la condition qu’il met à la libération des Noirs :

Je le répète, je ne suis pas raciste. Je ne crois en aucune forme de ségrégation. Je suis partisan de la fraternité à l’égard de tout le monde, mais je ne crois pas qu’il faille imposer la fraternité à des gens qui n’en veulent pas. Pratiquons-la entre nous, et si d’autres veulent la pratiquer à notre égard, nous accepterons de leur rendre la pareille. Mais je ne pense pas que nous devions chercher à aimer qui ne nous aime pas.8

L’hostilité est une bonne chose. Il y a trop longtemps qu’elle est contenue. Quand nous cesserons de toujours dire oui à M. Charlie et de tourner la haine contre nous-mêmes, nous commencerons à êtres libres.9

Malcolm est encore plus clair sur les fins de sa défense discursive de la violence une fois interrogé sur la haine qu’il est supposé propager :

Marlene Nadle, une journaliste, demande à Malcolm s’il compte recourir à la haine pour organiser les gens. Je ne vous permets pas d’appeler cela de la haine. Disons que je ferai prendre conscience aux gens de ce qui leur a été fait. Cette prise de conscience fera naître une grande quantité d’énergie, tant négative que positive, qui pourra être canalisée de façon constructive. (…) La plus grande erreur du mouvement, c’est d’avoir voulu organiser un peuple endormi en vue d’une lutte sur des objectifs spécifiques. Il faut commencer par éveiller les gens, l’action vient ensuite.10

Sa rhétorique de l’auto-défense et plus généralement son discours offensif sur la question du racisme comporte de façon claire une fonction symbolique d’élévation du niveau de conscience visant à pouvoir agir dans la direction souhaitée. La stratégie de l’auto-défense repose ainsi sur une part discursive et rhétorique visant à produire un effet de transformation sur les victimes du racisme elles-mêmes visant à préparer la lutte. Ne niant pas les risques de violence, il compte sur l’organisation pour la canaliser dans le sens de la Black revolution qu’il appelle de ses vœux.

qui sème le vent récolte la tempête

Malcolm X développera un discours de dénonciation de la violence raciste des Blancs à l’égard des Noirs. Pour lui, l’usage incontrôlé de la violence contre les Noirs, devenant haine, se retourne contre les oppresseurs :

Lorsqu’une bombe explosa dans une église chrétienne noire de Birmingham (Alabama), tuant quatre ravissantes petites filles noires, j’ai commenté, certes, l’évènement, mais pas comme il aurait fallu. Il aurait fallu dire que plus on laissait la haine se déchaîner au lieu de la contenir, plus cette haine devenait féroce, et finissait par déferler sur les Blancs eux-mêmes, et leurs leaders.11 (à propos de la déclaration sur les poulets retournant au poulailler après l’assassinat du président J. F. Kennedy). Je dis que la haine ne s’était pas limitée chez l’homme blanc à l’assassinat de Noirs sans défense, mais puisqu’on la laissait s’étendre sans frein, elle s’était finalement retournée, pour l’abattre, contre le chef de l’État.12

Ce dont il est question ici est non pas l’usage de la violence dans l’absolue mais son usage contre des opprimés sans défense (petites filles, noirs sans défense) qui conduit au déchaînement incontrôlé de cette violence. Il distingue ainsi la haine de l’auto-défense, au contraire de Martin Luther King qui replie les deux notions sur celles de violence, d’amertume ou de haine.

Malcolm X, appelle essentiellement à l’amour des Noirs entre eux et à l’auto-défense. Dénonçant vigoureusement l’amour de l’oppresseur, il y voit un affaiblissement de la conscience de cette même oppression. Malcolm voit dans la violence un outil d’élévation du niveau de conscience autant qu’une méthode de défense. Il semble faire sienne la thèse de Frantz Fanon, psychiatre martiniquais du côté de la révolution anticoloniale nationale algérienne, dans son essai Les Damnés de la terre (1961), selon laquelle « la violence désintoxique, débarrasse le colonisé de son complexe d’infériorité, de ses attitudes contemplatives ou désespérées »13. Cependant dans les faits, durant toute cette période, Malcolm X, n’a pas mis en œuvre sa stratégie. Le mouvement des droits civiques était largement dominé par la tendance intégrationniste du pasteur King marginalisant les éléments en faveur de l’auto-défense en lien avec Malcolm X.

la critique de l’intégrationnisme du mouvement

De son long passage chez Nation of Islam, Malcolm X y retient un farouche rejet de l’intégrationnisme. Il s’empare du terme de Black revolution pour appuyer l’aspect révolutionnaire, et le distinguer du mouvement des droits civiques, qu’il qualifie de Nigger revolution. Le terme nigger est ici péjoratif, non dans un sens raciste, mais dans le sens d’une tonalité paternaliste et misérabiliste. Il souligne le caractère misérabiliste de la tendance intégrationniste en tournant en ridicule la revendication d’abolition de la ségrégation du mouvement pour les droits civiques. Sa conception de la révolution est encore imprégnée du nationalisme séparatiste voulant un État noir14 d’où l’insistance sur la terre comme fondement de la révolution. Sa réflexion évoluera en abandonnant l’aspect séparatiste mais en conservant les luttes de libération nationales comme prototypes de sa révolution.

Je vous rappelle toutes ces révolutions, mes frères et mes sœurs, pour vous montrer qu’il n’existe pas de révolution pacifique. Il n’existe pas de révolution où l’on tende la joue gauche. Une révolution non-violente, ça n’existe pas. La seule espèce de révolution qui soit non-violente, c’est la révolution nègre. C’est la seule qui ait pour but la déségrégation des comptoirs de restaurants, la déségrégation des jardins publics, la déségrégation des lavabos dans les lieux publics ; vous pouvez vous asseoir à côté d’un blanc – sur le siège des cabinets. Ce n’est pas une révolution. La révolution est fondée sur la terre. La terre est le fondement de toute indépendance. La terre est le fondement de la liberté, de la justice, et de l’égalité.15

La révolution est sanglante, la révolution est hostile, la révolution ne connaît pas le compromis, la révolution renverse et détruit tout ce qui lui fait obstacle. Et vous, vous êtes assis là pareil à des bécasses posées sur un mur, disant : « Je m’en vais aimer ces gens-là, si fort qu’ils ne puissent me haïr. » Non, c’est une révolution qu’il vous faut.16

Or la notion même de révolution est incompatible avec la stratégie de la non-violence et de l’amour de l’oppresseur. Il fonde la légitimité de la violence dans les stratégies des révolutions de libérations nationales des pays colonisés, mais également des révolutions américaines, françaises et russes. Une violence qui va jusqu’au point où le sang est versé. Il faut noter avec attention que c’est du sang des Africains-américains dont il s’agit. C’est avant tout une prise de risque consciente de la répression féroce qui suivrait la mise en place de la stratégie de l’auto-défense :

Nous voulons la liberté immédiatement, mais nous ne l’aurons pas en disant « We shall overcome ». Il nous faudra combattre jusqu’à ce que nous remportions la victoire.17

Il n’y a pas de révolution qui ne fasse pas couler le sang. Et vous avez peur de verser votre sang. Oui, vous avez peur de verser votre sang.18

La lutte révolutionnaire ne se mène jamais en tendant l’autre joue. La révolution n’est jamais fondée sur l’amour des ennemis et le pardon des offenses. La lutte révolutionnaire n’est jamais menée sur l’air de « We shall overcome ». La révolution, c’est l’effusion de sang. En révolution, il n’y a jamais de compromis. La révolution ne se fonde jamais sur les négociations. La révolution ne reconnaît aucune forme de gradualisme. La révolution ne consiste pas à supplier une société ou un système corrompu de nous accepter dans son sein. La révolution renverse les systèmes et il n’est pas, sur cette terre, de système qui se soit montré plus corrompu, plus criminel que celui qui en 1964, tient encore colonisés et réduits en esclavage vingt-deux millions d’Afro-américains.19

La différence entre Noir et nègre est essentielle dans la réflexion à venir de Malcolm et dépasse la simple mise en cause de la stratégie du mouvement des droits civiques. Reprenant la pensée de Nation of Islam, il se distingue du terme nigger pour imposer celui de Black. Dans les discours de NOI, est accolée l’expression so-called à chaque fois que nigger est mentionné. Depuis le Moorish Science Temple de Noble Drew Ali, le terme nigger est déprécié en faveur d’une fabrication identitaire maure sur le modèle des immigrations européennes. Nation of Islam, puis à son tour Malcolm X, reprennent cette stratégie. Mais ce dernier, va passer du modèle de transposition de l’identité noire sur celui des immigrations européennes, à celui de l’universalisme noir. En somme, Noir pour dire non-blanc se substitue à noir pour dire American negro. La Black revolution devient le nom générique de toute révolution anticoloniale des peuples non-blanc. Cette conception n’est pas éloignée des tendances radicales développées par W.E.B Du Bois dans la revue Crisis dont le slogan Tales of the darker races (Chroniques des races sombres, NdT) reprends cette volonté universaliste de dénoncer le racisme colonial des peuples européens. Dans la même veine, Malcolm X, déclarera :

La révolution noire se poursuit en Afrique, en Asie, en Amérique Latine ; lorsque je dis « noir » j’entends non-blanc – noir, marron, rouge, jaune.20

Parmi les « nègres » de ce pays, les membres des groupements de lutte pour les droits civiques, ceux qui croient aux droits civiques passent en règle générale la majeure partie de leur temps à s’efforcer de démontrer qu’ils sont américains. Ils envisagent ordinairement les choses d’un point de vue domestique sans vouloir sortir des frontières de l’Amérique, et se considèrent toujours comme une minorité. Lorsqu’ils envisagent leur rôle sur la scène américaine, c’est sur une scène blanche qu’ils se voient. Aussi le noir qui se tient sur cette scène américaine appartient-il automatiquement à une minorité. Il est battu d’avance et sa méthode de lutte consiste toujours à mendier, le chapeau à la main, et à rechercher le compromis.21

Le terme de Black Revolution est une tentative de distinction de la Révolution Nègre. Alors que les nègres sont une minorité raciale américaine définie par sa couleur, les Noirs sont une nation contre-américaine déterminée par le statut de colonisé. La Black revolution place la lutte des noirs américains comme une prolongation locale d’une lutte globale contre le racisme colonial. Cette critique de la blanchité intrinsèque des USA constitue une rupture. Il sort ainsi de façon radicale du cadre national et démocratique qui impliquait que c’est la majorité, donc les Blancs, qui décident. Le cadre global lui permet ainsi de fonder en raison la méthode de l’auto-défense. Il ne s’agit désormais plus d’être reconnu comme pleinement entièrement américains mais comme des victimes du racisme colonial global. C’est en dénonçant la minorisation des Africains-américains par le cadre national qu’il peut réécrire l’identité noire de façon non plus essentialiste mais dialectique dans le contexte colonial global. C’est dans la même lancée de mise en contexte et de dé-essentialisation, et après son Hajj, qu’il fera de sa position sur l’auto-défense une position liée à la période et à ses conditions. L’élargissement au cadre colonial global découle directement de la période et de ses conditions, et non pas d’une essence africaine des Africains-américains. L’essence qu’il conserve est un humanisme existentialiste22 : les noirs doivent être reconnus comme des humains et respectés en tant que tels.

Les politiques et les programmes varient suivant la période. Mais l’objectif ne varie jamais. On peut modifier la méthode utilisée pour atteindre un objectif, mais l’objectif, lui, ne varie jamais. Ce que nous voulons par tous les moyens, c’est une liberté absolue, une justice absolue, une égalité absolue. Cela ne varie jamais. Être absolument et immédiatement reconnus et respectés en tant qu’êtres humains, voilà ce que nous voulons tous, et cela ne varie pas. Peu m’importe votre appartenance – ce qui compte c’est que vous vouliez être reconnus pour des êtres humains et respectés en tant que tels. Mais au cours du temps, vous avez utilisé diverses méthodes pour parvenir à vos fins. Si vous en avez changé, c’est parce qu’il faut modifier les méthodes en fonction de la période et de ses conditions. L’une des conditions dont nous sommes trop peu informés, c’est la liaison entre notre lutte et la lutte de libération des peuples du monde entier.23

Bader Lejmi

Notes :

1) Malcolm X, Alex Haley, L’auto-biographie de Malcolm X, Grasset, 17 février 1993, p. 183-184

2) Malcolm X, Avec la jeunesse du Mississipi, 31 décembre 1964

3) Malcolm X, Il nous faut un mouvement Mau-Mau, 20 décembre 1964

4) Malcolm X, Le bulletin de vote ou le fusil, 3 mars 1963

5) Malcolm X, Le bulletin de vote ou le fusil, 3 mars 1963

4) Malcolm X, Il nous faut un mouvement Mau-Mau, 20 décembre 1964

5) Malcolm X, Avec la jeunesse du Mississipi, 31 décembre 1964

6) Malcolm X, Après l’attentat : Je ne suis pas raciste… ,13 février 1965

7) Malcolm X, Blancs militants et noirs militants, Militant Labor Forum, 7 janvier 1965

8) Malcolm X, Le pouvoir Noir, p. 236

9) Malcolm X, Alex Haley, L’auto-biographie de Malcolm X, Grasset, 17 février 1993, p. 254

10) Malcolm X, Alex Haley, L’auto-biographie de Malcolm X, Grasset, 17 février 1993, p. 258

11) Frantz Fanon , Les Damnés de la Terre, éd. La Découverte poche, 2002, p. 127 12) Position qui fut également celle des trotksystes américains

13) Malcolm X, Et d’abord qu’est-ce qu’une révolution, Nation of Islam, 9 ou 10 novembre 1963

14) Malcolm X, Et d’abord qu’est-ce qu’une révolution, Nation of Islam, 9 ou 10 novembre 1963

15) Malcolm X, Le bulletin de vote ou le fusil, 3 mars 1963

16) Malcolm X, Et d’abord qu’est-ce qu’une révolution, Nation of Islam, 9 ou 10 novembre 1963

17) Malcolm X, Rejoindre la révolution noire mondiale, 8 avril 1964

18) Malcolm X, Rejoindre la révolution noire mondiale, 8 avril 1964

19) Malcolm X, Rejoindre la révolution noire mondiale, 8 avril 1964

20) Dans ses discours, plusieurs passages sont tirés directement des écrits de Sartre.

21) Malcolm X, Montrez-moi le capitaliste, je vous montrerai le vautour, 20 décembre 1964



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