A la fin de l’année dernière, la jeune Palestinienne de seize ans, Ahed Tamimi, a été arrêtée au cours d’un raid nocturne de la police frontalière. Traduite en justice devant un tribunal militaire, elle a été reconnue coupable d’au moins 12 chefs d’inculpation. Sur décision du juge militaire, son procès se déroule à huis clos, loin des cameras. Son délit ? Le 15 décembre elle a giflé deux soldats lourdement armés qui s’étaient introduits dans le jardin de la maison parentale. L’incident s’est déroulé une heure après que son cousin de quatorze ans ait été frappé d’une balle dans la tête.